A LA GRANDE HORLOGE CHRONIQUE SOCIALE CHRONIQUE AGRICOLE IN HET GROOTEUURWERK Cafetiers. KOMEN, 47, Statiestraat ^el.ÉPHONE 222 47, Rue de la Gare, CCMINES Atelier de réparation le plus important de la région SPREEKDR. 222 Het voomaamste werkhuis der streek voor de herstellingen. LE PLUS BEAU CHOIX DE LA REGION LES PRIX LES PLUS AVANTAGEUX TOUJOURS LA MEILLEURE QUALITE UURWERKEN JUWEELEN DIAMANTEN ZILVERWERK BRILLEN GESCHENKEN envers la Belgique qu'une guerre fran co-allemande mettrait en péril, une obligation enfin envers l'humanité, qui des torrents de sang doivent par tous les moyens possibles être épar- g Le Roi, après avoir réfléchi, ac quiesce ma suggestion. Je vois se dé tendre ses traits contractés par les pen sées qui l'obsèdent. L'heure de l'ou verture des musées, qu'il désire visiter, ayant sonné, il consent que je le con duise d'abord au Friedrichmuseum aux salles où sont exposés les tableaux anciens de cette belle collection, puis au musée des arts décoratifs, un des plus riches de l'Allemagne. Je m'ef force d'attirer son attention sur les pièces capitales, sans parvenir le dis traire complètement de ses loures pré occupations. A une heure, il me fait l'honneur de présider, dans l'hôtel de la Légation, un déjeûner auquel je n'ai invité, sa demande, aucun personnage officiel. Les convives sont d'abord l'ancien consul général de Belgique Berlin, M. Franz von Mendelssohn, et le nou veau, M. Ravené. Le premier, nom mé par l'empereur membre de la Chambre des seigneurs de Prusse, mandat incompatible avec une charge consulaire, a dû résigner ses fonctions, qu'il remplissait la parfaite satisfac tion du gouvernement belge. Le se cond, grand industriel berlinois, a noué des relations en Belgique du temps qu'il était un des commissaires de la section allemande l'Exposition universelle de Bruxelles en 1910. 11 descend, comme son nom français l'in dique, et il en tire vanité, d'une de ces familles calvinistes, réfugiées, après la révocation de l'édit de Nantes, dans les Etats du Grand Electeur, où elles ont apporté un peuple de 'paysans leurs qualités industrieuses, en même temps que leur haine du gouvernement de Louis XIV. J'ai invité également, outre les officiers du Roi, tous mes collaborateurs la légation, M. de Ridder, notre vice-consul, le président de notre société de bienfaisance, et mon jeune ami, le comte Edouard d Ursel, qui accomplit en ce moment un stage d ingénieur-électricien dans la grande maison Siemens et Schucker. Après s'être entretenu aimablement avec chacun des convives et plus par ticulièrement avec l'attaché militaire, le Roi a voulu visiter le nouveau sta de, aménagé sur le champ de courses du Grunewald en vue des jeux olym piques qui auront lieu Berlin l'été prochain. De là je l'accompagne chez M. von Mendelssohn, où il prend le thé avec la famille de notre ancien con sul général. A 9 heures, le même soir. Sa Ma- LE RÉGIME DU CHOMAGE INVOLONTAIRE 1Quels sont ceux qui en prin cipe peuvent être admis au chômage Tout travailleur lié avec un em ployeur par un contrat de travail ou par un contrat d'emploi est admis toucher des allocations de chômage. 2. Quels sont les conditions qui lui permettent d'être admis 11 faut d'abord que le chômeur soit assurable. Il faut ensuite que depuis douze mois il soit cotisant d'une caisse de chômage agréée par le gouvernement. Mais après avoir rempli ces condi tions, c'est encore le chômeur qui doit fournir la preuve qu'il chôme par man que de travail et qu'il est chômeur in volontaire. 3. Quelles sont les périodes d'in demnisation qui sont prévues par le code du régime de chômage Deux grandes périodes d'indemni sation sont prévues 1 La période d'assurance qui est celle pendant laquelle la cotisation payée par le travailleur est sensée cou vrir le risque chômage. Cette période est fixée par les statuts de l'organisme assureur. Elle est de 60 jours par an. 2) La période d'indemnisation par le Fonds National de Crise. 4. Quel est l'organisme auquel s'affilie directement le travailleur Le travailleur s'affilie la caisse de chômage agréée du syndicat. Cette caisse prend l'affiliation, perçoit les cotisations, contrôle partiellement les chômeurs et leur paie les allocations. 5. Quels sont les organismes centraux qui s'occupent du chômage C'est d'abord le Fonds Intercom munal de chômage qui contrôle les caisses et répartit entre elles les .sub ventions et allocations des pouvoirs pu blics. C'est au-dessus du Fonds Intercom munal le Fonds National de Crise qui est chargé de gérer et de répartir les sommes mises sa disposition par les pouvoirs publics pour venir en aide aux chômeurs. jesté quitte Berlin par l'express de Co logne, emportant de son rapide voya ge le souvenir des amabilités du cou ple impérial, sur lequel planent, com me un orage menaçant, les sombres avis de l'empereur. De la fenêtre de son wagon le Roi penche la tête pour me dire adieu et ajouter Ne manquez pas d'aller voir M. Cambon 6. Pour quelles professions un travailleur est-il assurable L'admission des membres dans les caisses de chômage agréées ne peut être enregistrée que si le postulant exerce une profession telle qu'il soit contrôlable s'il venait chômer. 7. Quels sont, par exemple, des professions dont les personnes ne sont pas assurables Les artistes-musiciens, ouvriers agri coles, gens de maison, femmes jour nées, colporteurs, facteurs surnumé raires, ouvreuses de théâtre, vendeurs de programmes, etc... Pour les veilleurs de nuit il faut distinguer entre ceux qui sont affectés exclusivement et normalement une surveillance de nuit. Ceux-ci ne sont pas assurables. Mais peuvent être assu rés les gardes, chefs-gardes, concier ges d'usines, etc... dont l'occupation s'exerce alternativement le jour et la nuit. 8. Quels sont, en outre, les cinq conditions exigées pour être admis Les conditions sont 1 Appartenir la profession et, le cas échéant, la région auxquelles l'activité de la caisse est limitée par les statuts. 2) Etre âgé de 15 ans au moins et ne pas avoir atteint l'âge de 65 ans. 3) Avoir travaillé effectivement pendant un an au moins, dans l'indus trie et le commerce en qualité d'ou vrier ou d'employé, pour le compte d'un ou de plusieurs employeurs occu pant habituellement du personnel sa larié ou appointé. 4) Etre domicilié en Belgique. 5 Etre de nationalité belge ou être ressortissant d'un pays qui a passé, avec la Belgique, une convention de réciprocité. 9. Quelles sont les règles spécia les qui conditionnent l'affiliation des jeunes gens de 15 18 ans Ceux-ci peuvent être admis dans une caisse de chômage. 1 s'ils se trouvent en état de chô mage, lorsqu'ils fournissent la preuve qu'ils ont travaillé effectivement pen dant six mois au moins 2) lorsqu'ils suivent les cours de plein exercice d'un établissement d'en seignement professionnel en général, créé ou agréé par l'Etat 3) lorsqu'ils sont liés par un con trat d'apprentissage dont la conclu sion est reconnue et l'exécution con trôlée par le gouvernement. (A suivre) C. v. R. (Reproduction interdite). Avis important aux cultivateurs et autres intéressés. Nos lecteurs savent obtenir gratui tement tous renseignements agricoles en adressant leurs demandes par écrit au bureau de ce journal. Les réponses seront données par voie du journal. -ooo- QUELQUES NOTIONS DE FUMURE La nutrition des plantes a une grande influence sur la production, tant au point de vue qualité, qu'au point de vue quantité. L'agriculteur dispose d'une multitude d'engrais pour assurer la fertilisation de ses terres. Il y avait tout d'abord les engrais organiques, tels que fumier et purin, les guano's bruts, les tourteaux ou fa rines de colza et de ricin, les déchets de laine etc.etc. Cette catégorie d'engrais a une ac tion doublement bienfaisante, en ce sens qu'à côté de l'apport d'azote, d'a cide phosphorique et de potasse, 1 y a amélioration générale de la couche arable, sous l'influence des matières humiques. La structure du sol, et l'uti lisation même par les plants des élé ments nutritifs sont avantageusement changées. Un terrain pauvre en matières hu miques acquiert un état physique des plus défavorables pour la végétation. Nonobstant une abondance en azote, acide phosphorique etc..., on ne sau rait obtenir en pareil terrain de bons résultats, parce que la vie microbienne y laisse désirer, le développement des racines des plantes y est défec tueux, le pouvoir dissolvant en est im parfait et la nutrition des plantes in complète. Nos terres franches devien nent peu perméables, d'autant moins s'il y a en même temps absence de chaux, elles se dessèchent rapidement et sont d'ordinaire difficiles labourer. Les engrais organiques en général in fluencent avantageusement la qualité des produits ils ont été de tout temps et doivent rester toujours la base de la fumure de nos terres. Le fumier de ferme est appliqué de préférence la culture venant en tête de la rotation betteraves, pommes de terre, tabac etc. Un fumier mixte, mi-décomposé con tient en moyenne %o d'azote °ij0 d'acide phosphorique 5 %0 de potasse La valeur en fosse d'un pareil fu mier serait donc actuellement zh 30 frs par 1.000 Kgr. Le fumier de ferme est surtout ur* engrais azoté et potassique, et contient beaucoup moins d'acide phosphorique. On doit en tenir compte lors des fu mures. On applique en général de 25 40.000 Kgr. l'hectare il va sans dire que le fumier mi- ou complète ment décomposé convient le mieux pour nos terres. Un fumier pailleux doit en tout ca9 être enfoui longtemps avant le semis ou la plantation appliqué tardive ment il se peut que la plante déve loppe mal par suite d'un manque d'hu midité en période de sécheresse, la couche de fumier pailleux formant obstacle la capillarité. Les autres engrais organiques se ront aussi épandus tôt en même temps que le fumier de ferme la décomposi tion et la répartition dans le sol se fera mieux et l'alimentation des plan tes sera mieux assurée. Les engrais azotés, part la cyana- mide, sont de préférence appliqués plus tardivement, on le fait en 2 ou 3 fois pour les plantes-racines, l/2>. lors des façons culturales et I/o en cou verture pour les céréales on les ap plique juste avant le semis. Les engrais phosphatés et potassi ques doivent être incorporés au ..ol avant ou pendant l'hiver pour les cé réales d'automne avant les semis ce ne sont pas des engrais de couverture. Pour les céréales seigne, froment, escourgeon et avoine on applique 400-600 Kgr. d'engrais phospha té 1 5 ac. phosphorique 100-200 Kgr. chlorure de potasse 40 Pour les betteraves fourragères et sucrières 800-1000 Kgr. d'engrais phos phaté 1 5 400-500 Kgr. chlorure de potasse 40 Pour le tabac 300-500 Kgr. d'engrais phospha té 15 500 Kgr. de sulfate de potasse 48 Pomme de terre 600 Kgr. d'engrais phosphaté 15 300-400 Kgr. chlorure de po tasse 40 La dose d'engrais azotés est déter miner d'après la fertilité du sol et il est établi qu'on abuse assez souvent de leur emploi, alors que les autres en grais sont insuffisamment appliqués. No 1 par HONORE DE BALZAC Il se trouve dans certaines villes de province des maisons dont la vue ins pire une mélancolie égale celle que Provoquent les cloîtres les plus som bres. les landes les plus ternes ou les ruines les plus tristes. Peut-être y a-t- la fois dans ces maisons et le si lence du cloître, et l'aridité des lan des, et les ossements des ruines. La vie et lt mouvement y sont si tran quilles qn'un étranger les croirait in habitées, s'-] ne rencontrait tout coup le regard P||e et fro;d d' une personne immobile dont Ja figure demi mo nastique dépgsse l'appui de la croi sée, au bruit d'un pas inconnu. Ces principes de rnélancolie existent dans la physionomie d'un logis situé Sau- mur, au bout de \a rue montueuse qui mène au château, par Je haut de la ville. Cette rue, Maintenant peu fré quentée, chaude eu froide en hiver, obscure en quelques endroits, est re marquable par la sonorjté de son pe tit pavé caillouteux, toujours propre et sec, par l'étroitesse d* sa Voie tor tueuse, par 'a paix de ses maisons qui appartiennent la vieille ville, et que dominent les remparts. Des habita tions trois fois séculaires y sont encore solides, quoique construites en bois, et leurs divers aspects contribuent l'ori ginalité qui recommande cette partie de Saumur l'attention des antiquai res et des artistes. Il est difficile de passer devant ces maisons, sans admi rer les énormes madriers dont les bouts sont taillés en figures bizarres et qui couronnent d'un bas-relief noir le rez-de-chaussée de la plupart d'entre elles. Ici, des pièces de bois transver sales sont couvertes en ardoises et des sinent des lignes bleues sur les frêles murailles d'un logis terminé par un toit en colombage que les ans ont fait plier, dont les bardeaux pourris ont été tordus par l'action alternative de la pluie et du soleil. Là se présentent des appuis de fenêtre usés, noircis, dont les délicates sculptures se voient peine, et qui semblent trop légers pour le pot d'argile brune d'où s'élan cent les œillets ou les rosiers d'une pauvre ouvrière. Plus loin, c'est des portes garnies de clous énormes où le génie de nos ancêtres a tracé des hié roglyphes domestiques dont le sens ne se retrouvera jamais. Tantôt un pro testant y a signé sa foi, tantôt un li gueur y a maudit Henri IV. Quelque bourgeois y a gravé les insignes de sa noblesse de cloches la gloire de son échevinage oublié. L'Histoire de France est là tout entière. A côté de la tremblante maison pans hour- dés où l'artisan a déifié son rabot s'é lève l'hôtel d'un gentilhomme où, sur le plein cintre de la porte en pierre, se voient encore quelques vestiges de ses armes, brisées par les diverses ré volutions qui depuis I 789 ont agité le pays. Dans cette rue, les rez-de-chaus sée commerçants ne sont ni des bou tiques ni des magasins, les amis du moyen âge y retrouveraient l'ouvrouè- re de nos pères en toute sa naïve sim plicité. Ces salles basses, qui n'ont ni devanture, ni montre, ni vitrages, sont profondes, obscures et sans ornements extérieurs ou intérieurs. Leur porte est ouverte en deux parties pleines, grossièrement ferrées, dont la supé rieure se replie intérieurement, et dont l'inférieure, armée d'une sonnette ressort, va et vient constamment. L'air et le jour arrivent cette espèce d'an tre humide, ou par le haut de la porte, ou par l'espace qui se trouve entre la voûte, le plancher et le petit mur hauteur d'appui dans lequel s'en castrent de solides volets, ôtés le ma tin, remis et maintenus le soir avec des barres de fer boulonnées. Ce mur sert étaler les marchandises du né gociant. Là, nul charlatanisme. Sui vant la nature du commerce, les échan tillons consistent en deux ou trois ba quets pleins de sel et de morue, en quelques paquets de toile voile, des cordages, du laiton pendu aux soli ves du plancher, des cercles le long des murs, ou quelques pièces de drap sur des rayons. Entrez. Une fille pro pre, pimpante de jeunesse, au blanc fichu, aux bras rouges, quitte son tri cot, appelle son père ou sa mère qui vient et vous vend vos souhaits, flegmatiquement, complaisamment, ar- rogamment, selon son caractère, soit pour deux sous, soit pour vingt mille francs de marchandise. Vous verrez un marchand de merrain assis sa porte et qui tourne ses pouces en cau sant avec un voisin, il ne possède en apparence que de mauvaises planches bouteilles et deux ou trois paquets de lattes mais sur le port son chan tier plein fournit tous les tonneliers de l'Anjou il sait, une planche près combien il peut de tonneaux si la ré colte est bonne un coup de soleil l'enrichit, un temps de pluie le ruine en une seule matinée, les poinçons va lent onze francs ou tombent six li vres. Dans ce pays, comme en Tou- raine, les vicissitudes de l'atmosphère dominent la vie commerciale. Vigne rons, propriétaires, marchands de bois, tonneliers, aubergistes, mariniers, sont tous l'affût d'un rayon de soleil ils tremblent en se couc^^oi; d apprendre le lenderp^ matin a gelé pendant la nuit ils redoutent la pluie, le vent, la sécheresse, et veu lent de l'eau, du chaud, des nuages, leur fantaisie. Il y a un duel con stant entre le ciel et les intérêts terres tres. Le baromètre attriste, déride, égaie tout tour les physionomies. D un bout l'autre de cette rue, 1 an cienne Grand Rue de Saumur, ces mots Voilà un temps d'or se chiffrent de porte en porte. Aussi cha cun répond-il au voisin Il pleut des louis en sachant ce qu un rayon de soleil, ce qu une pluie opportune lui en apporte. Le samedi, vers midi, dans la belle saison, vous n obtiendrez pas pour un sou de marchandise chez ces braves industriels. Chacun a sa vigne, sa closerie, et va passer deux jours la campagne. Là, tout étant prévu, l'a chat, la vente, le profit, les commer çants se trouvent avoir dix heures sur douze employer en joyeuses parties, en observations. commentaires, es pionnages continuels. Une ménagère n'achète pas une perdrix sans que les voisins demandent au mari si elle était cuite point. Une jeune fille ne met pas la tête sa fenêtre sans y être vue par tous les groupes inoccupés. (A suivre). Annoncez vos Ducasses Pierrots par la voie du journal LE SUD

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Le Sud (1934-1939) | 1934 | | pagina 3