Raphaël
CHRONIQUE SOCIALE CHRONIQUE AGRICOLE
RHUM
Cafetiers.
Contre les rhumes
Contre la grippe
La meilleure assurance
par le
meilleur rhum
REGIME
DU CHOMAGE INVOLONTAIRE
31) Dans quel cas la limite des indem
nités est-elle portée aux de la rému
nération
Cette limite est portée aux trois-
quarts de la rémunération normale
payée au moment de 1 indemnisation
pour les travailleurs qui sont père,
mère, ou soutien de famille de trois
enfants de moins de 1 5 ans, sauf si
ces enfants sont liés par un contrat de
louage de service. En cas de con
trat d'apprentissage non rémunéré il
est considéré comme charge du père
de famille.
32) Quelles sont les exceptions prét ues
quant l'âge des enfants
L'âge est porté de I 5 16 ans pour
les enfants qui fréquentent des cours
pendant tout un exercice dans un éta
blissement d'enseignement profession
nel ou général.
Une seconde exception est prévue
pour les enfants qui se trouvent, en
raison de leur état physique, dans l'im
possibilité de travailler.
33) Quelle est exactement la rémunéra
tion prendre en considération
La rémunération prendre en con
sidération pour fixer la limite des n-
demnités est le salaire augmenté éven
tuellement des allocations familiales
34) Quel est le taux des indemnités ré
glementaires
Ces indemnités payées par la caisse
d'assurance en vertu des cotisations ne
peuvent dépasser
a) pour les chômeurs chefs de fa
mille ainsi que pour les célibataires,
veufs ou divorcés sans enfants, âgés
de 25 ans ou plus 9 frs.
b) pour les chômeurs célibataires,
veufs ou divorcés sans enfants âgés de
moins de 25 ans 7 frs.
c) pour les femmes mariées, en état
de chômage partiel, qui ne sont pas
chefs de famille 7 frs.
d) pour les chômeurs de 16 18
ans exclusivement 6 frs.
e) pour les chômeurs de 14 16
ans exclusivement 3 frs.
35) Que peut-on ajouter ces indem
nités
On peut y ajouter les allocations
complémentaires et les allocations fa
miliales accordées par le fonds natio
nal de crise, et dont nous parlerons
plus loin.
36) Quelles sont les deux catégories d'as
surés qui sont exclus des indemnités régle
mentaires.
Sont exclus les assurés qui se trou
vent en état d'incapacité de travail
(malades, estropiés, accidentés, etc...)
et les assurés appelés sous les drapeaux.
37) Quelle est la situation des annales
en cas de grève
En cas de grève ou de lôck-out les
assurés n'ont pas droit aux indemnités
de chômage. Il y a cependant une ex
ception possible s'il est établi que
l'employeur a, par son attitude, rendu
la conciliation impossible ou provoqué
lui-même la grève ou le lock-out, ,es
Dans ce cas le Fonds de crise peut seul
assurés peuvent toucher l'indemnité.
Dans ce cas le Fonds de crise peut seul
statuer sur le droit toucher les indem
nités de chômage.
38) Qu'arrine-t-il si le chômage est la
conséquences directe d'une grève
Les assurés dont le chômage est la
conséquence directe d'une grève, î.e
peuvent toucher d'indemnités s'il est
établi que la grève a été déclarée avec
leur assentiment.
39) Et qu'arrive-t-il dans le cas plus spé
cial où la grète a pour objet de soutenir
les revendications d'une autre catégorie de
travailleurs
Les assurés dont le chômage est la
conséquence d'une grève destinée ap
puyer une revendication dépourvue de
tout caractère professionnel, et qui ap
partiennent un groupement qui donne
aux grévistes un soutien de nature
prolonger le conflit ou en favoriser
1 extension, ne sont pas admis tou
cher les indemnités.
(A suivre). C. v. R.
(Reproduction interdite.)
o
AVIS AUX FRONTALIERS.
Les frontaliers doivent être convain
cus de ce que le gouvernement belge
ne peut intervenir pour le renouvelle
ment des cartes, que si la première
carte a été obtenue avant le premier
juillet 1929. Pour les autres frontaliers,
ils sont considérés en France comme
nouveaux frontaliers et les autorités
françaises entendent rester seuls juges
de l'opportunité d'accorder ou de re
fuser le renouvellement. Cependant des
démarches continuelles du gouverne
ment belge laissent espérer qu'à brève
échéance des facilités seront accordées
pour certaines catégories de fronta
liers. Nos lecteurs en seront immédia
tement informés.
En attendant, nous prions ceux qui
n'auraient pas encore obtenu le renou
vellement de leur première carte anté
rieure au 1 er juillet 1929 d'adresser
au plus tôt leur réclamation soit direc
tement au bureau du journal, soit
un de nos secrétariats locaux.
Ils sont priés de nous donner les
renseignements suivants
1 nom et prénoms de l'intéressé.
2) adresse exacte.
3) numéro de la carte d'identité.
4) date de la délivrance de cette
carte par la commune belge.
5) nom de l'office de placement
français ayant visé ou retenu la carte.
6) nom et adresse de l'établisse
ment employeur en France.
Nous insistons tout particulièrement
sur la nécessité de ne nous envoyer que
des renseignements absolument confor
mes la réalité. Nous profitons de
l'occasion pour signaler aux frontaliers
que leur cause a été rendue plus dif
ficile défendre par la faute même de
certains de leurs camarades, qui avaient
donné des renseignements inexacts.
Un dernier point les activités fran
çaises attachent une importance spé
ciale la permanence de la profession
des frontaliers. Ch. van Renynghe.
LA CULTURE DE L'ORGE
EN BELGIQUE.
D'après les statistiques du Ministère
de l'Agriculture, on cultive en Belgi
que environ 30.000 Ha. d'orge d hi
ver ou escourgeon et 5.000 Ha. d'orge
d'été. En acceptant un rendement
moyen de 2.500 Kg. l'Ha., la pro
duction totale est de 875.000 sacs.
La Belgique importe 4.250.000 sacs
d'orge, alors que l'exportation est
peine de 780.000 sacs.
La consommation l'intérieur du
pays est donc environ 4.350.000 de
sacs ou peu près cinq fois notre pro
duction indigène.
A première vue une extension de
cette culture paraît donc très possible,
surtout que depuis l'année dernière le
gouvernement prélève une taxe spé
ciale de 10 frs. aux cent kilogr. d'orge
importée. Les sommes obtenues de la
sorte serviront ce qu'il paraît valo
riser les escourgeons et orges indigènes.
Considérant les chiffres sus-mention-
nés, il apparaît qu'il sera prélevé en
taxes une somme de 42 Yl millions
de francs. Tout en tenant compte des
frais afférânts l'opération, on con
state quand-même qu'on pourrait payer
environ 1.000 frs par Ha. sous forme
de valorisation, pour les 35.000 Ha.
cela ferait donc 35 millions de francs.
Les frais de production d'un Ha.
d'orge s'élèvent environ 2.500 francs;
un rendement moyen de 25 55 frs
aux cent kilogr. permet une recette de
1375 frans. La valeur de la paille sert
peine couvrir les petits frais et oer-
tes subies par le nettoyage, la livrai
son etc...
Bien entendu que les orges et es
courgeons de grande valeur brassicole
se vendront au-dessus de 55 francs, et
alors le fermier pourrait y trouver, grâ
ce la valorisation, quelque bénéfice.
Les qualités requises pour qu'une
orge ou un escourgeon puisse passer
comme orge de brasserie, sont
1Le pouvoir germinatif doit être
au-dessus de 95 Les grains qui ne
germent pas peuvent être cause qu'il
se produit pendant le mottage, des moi
sissures, des putréfactions etc. qui au
ront toujours une influence néfaste dans
la fabrication de la bière.
2. Une bonne orge de brasserie aura
la botte mince, d'une teinte claire
homogène.
3. La teneur en substances albumi-
noïdes sera au maximum 12 car,
si plus élevé, les bières se conserve
raient mal cette teneur doit être uni
forme, sinon le malteur ne pourra pas
produire un malt homogène de bonne
qualité.
4. L'orge sera sèche et exempte de
toutes imjburetés Comme il ne suffit
pas que l'orge de chaque fermier prise
séparément, réponde ce désiderara,
mais qu'il faut en plus que toutes les
productions d'une même région soient
du même type, il est de toute évidence
qu'il y a baucoup faire pour arriver
en Belgique la production d'orges
répondant aux exigences de la maltere
et brasserie.
M. Baels, gouverneur de la Flandre
occidentale, a pris l'initiative et a fait
convoquer Bruges un comité chargé
d'étudier le problème.
-ooo-
GARE A LA SURPRODUCTION
DE PORCS
Un communiqué la presse lancé
par le Ministère d'Agriculture, met les
cultivateurs en garde contre une *rop
grande production de viande de porc.
Et pour cause.
Combien de fois n entendons-nous
pas dire nos cultivateurs il n'y a plus
que le porc qui va encore. Aussi, je
vais en engraisser une vingtaine..., une
cinquantaine, cette année Ah, les
malheureux Ils vont droit vers une
surproduction... celle-ci atteinte, c'est
la descente vertigineuse des prix.
Voyez les pays du Nord, les Pays-
Bas, le Danemark Par suite de sur
production, la viande y est des prix
ridicules. En ce mornent, notre gouver
nement agissant sagement, contingente
les porcs, ce qui comme suite que,
nonobstant le nomore de porcs impor
tés en fraude (et dehors du contin
gent) les porcs se vendent encore
des prix rémunérateurs par ici. Ce prix
même incite la grosse partie des cul
tivateurs changer leur fusil d'épaule,
c'est-à-dire quiter des spéculations
généralement déicitaires pour faire
du porc
Or, si nous en croyons les chiffres
d'importation de viande de porcs (chif
fres du contingent) nous constatons
qu'au mois de janvier 1932, on a im
porté dans notre pays 2,000,000 de
kil. ce chiffre descend en janvier 1933
960,000 kil., tandis qu'il n'est plus
que de 200,000 kil. pour janvier 1934
et que pour le mois de février de cette
année on ne permet plus l'entrée que
de 100,000 kil. Il faut ajouter toute
fois 250,000 kil. de viande conservée,
ce qui constitue une quantité presque
négligeable quand on voit l'énorme
quantité consommée dans le pays.
Nous sommes Jonc, sur le point cul
minant. Que dis-je nous l'avons pro
bablement dépasé, car si nous tenons
compte de la quantité énorme de por
celets et de nourrains qui se trouvent
dans les fermes, nous pouvons dire que
nous surproduisons déjà.
Il est donc grand temps de dimi
nuer notre cheptel porcin.
On pourrait m'objecter pourquoi
ne pas faire du dumping comme tous
nos voisins De dumping Tout d'a
bord cela coûte très cher la caisse
de l'Etat, donc votre caisse, celle
de nous tous. Qui pajera Mais vous-
même Car ce que j'Etat donnerait
en primes pour dump'mg d'un côté, il
devrait le reprendre sous une autre
forme Et puis, y aveztyous déjà pen
sé au grand mal qu'amont les pays,
qui adoptent le système pour revenir
une situation saine qu»nd celle-ci se
fera normale
Non, la situation est felle pour
ce que nous n avons ceslé de préco-
niser aux cultivateurs qi* ce soit "n
culture ou que ce soit en devage fai
tes toujours le tout de la fjçon la plus
rationnelle, la plus intensive Il vaut
mieux d'élever 8-10 porcs de façon
très intensive en appliquai les prin
cipes les plus modernes d'm élevage
rationnel, que d en élever cinquante
qui, faute de soins suffisants, tous don
neront un petit bénéfice, voile même
du déficit
En voulant faire trop graid on
fait toujours mal. Cultivateurs, te l'ou
bliez jamais 1
P. T.
Annoncez vos Ducasses Pierrots
par la voie du journal LE SUD