Eugénie MET Si vous tricotez la main S Les blouses Vente DIRECTE aux CONSOMMATEURS A la Botte d'Or Allo Allo MAISON GÉRARD Maison J. Vierstraete SOHIER - TUYTTENS i Tél. 288 pour prendre rendez-vous. PAGE DE LA FEMME Demandez aux FILATU RES de la REDOUTE A MOUSCRON qu'elles vous envoient franco et sans au cun engagement de votre part, leur tarif spécial n" 7 I ainsi que leur collection de laines tricoter la main. FILATURES DE LA REDOUTE MOUSCRON (Fl. Occ.) Pour les chaussures de 1 re com munion, adressez-vous en toute confiance chez A. MOREL-COUSIN 17, Rue du Faubourg, COMINES PRIX SANS CONCURRENCE. Pour vos GRAINES et PLAN TES POTAGERES, adressez- vous en confiance la Rue d'Houthem, 73, COMINES Pour vos noces et toutes céré monies, prenez la 7 places fami liale chez Tel. 134 TAXIS Tel. 134 129, Chaussée de Wervicq, 129 COMINES. Les blouses se mettent actuellement n'importe quel moment de la jour née. Elles varient d'après l'heure où on les porte. Le matin elles sont très simples de coupe, et se font en crêpe de chine, en voile triple, en batiste fine, en or gandi, en piqué blanc. Ces tissus ont l'immense avantage de se laver très fa cilement. On les fait aussi en fine lame tricotée la main. La forme chemisier a toujours beau coup de succès son col est rabattu et se garnit d'un noeud, le boutonnage va du col la ceinture. Les teintes les plus en vogue sont le vert doux, le rose, le jaune, et le rouge. Les écos sais rappelant un peu les cravates d'hommes s'emploient, ai'nsi que les rayures horizontales ou verticales. Une blouse blanche, garnie de boutons rou ges est très seyante. Les blouses sportives, faites généra lement en piqué blanc, se portent sou vent sous des sweaters de laine trico tée, très échancrés laissant apparaître seulement les manches et le devant. L'après-midi les blouses ont ure coupe plus raffinée, et les tons en sont plus riches. Elles se font en satin de couleur vive, en peau d'ange, en crêpe romain, en flamisol, ou autre crêpe nou veau, en ciré ou laqué. Le lamé a un succès tout particulier cette année, et donne beaucoup de chic aux blouses habillées. Les modèles d'après-midi, montrent des corsages très souples, et souvent drapés. Ils sont peu découpés au cou, et se garnisesnt de noeuds, de jabots, de volants, de boutons en cristal sou vent incrustés de pierreries. Beaucoup sont travailleés de fins jours. A par quelques exceptions, toutes les blouses rentrent dans la jupe. Celles qui n'aiment pas la blouse en tière, pourront porter le gilet de lin gerie qui semble avoir du succès cette année. Ils se font dans les mêmes tis sus que les blouses et se garnissent de fine nervures ou de petits plis serrés. 0 CROQUETTES DE CAREME. Faites fondre dans une casserole trente grammes de beurre, mélangez- lui autant de farine et cuisez ce roux au four quelques minutes sans le lais ser colorer. Mouillez-le ensuite avec un quart de litre de lait froid et faites cuire cette sauce après l'avoir assai sonnée. Ajoutez-y alors deux œufs durs coupés en dés, cinquante grammes de crevettes épluchées et après avoir mé langé délicatement, versez cet appareil sur un plat beurré. Après avoir beurré légèrement le dessus, faites refroidir et détaillez ensuite en petits morceaux que vous roulez en forme de bouchons, trempez-les dans un œufs battu avec un peu d'huile et de là dans de la mie de pain ou chapelure. Faites frire en suite friture chaude. CABILLAUD A LA FLAMANDE. Coupez en lames fines deux grands oignons, mettez-les dans une casserole avec un bon morceau de beurre, cou vrez la casserole et faites cuire sur le côté sans laisser prendre couleur. Cou pez le cabillaud -en tranches de deux centimètres d'épaisseur, lavez-le soi gneusement et laissez-le sécher dans un linge. Beurrez le fond d'un plat creux allant au feu, étendez la moitié des oignons cuits sur le plat, couchez par dessus les tranches de cabillaud que vous recouvrirez avec le restant des oignons. Epluchez vif un citron, cou pez-le en tranches minces et mettez ces tranches sur le poisson. Arrosez le tout d'un peu de vin blanc ou de vinaigre coupé d'eau et semez par des sus une ou deux biscottes écrasées. Ar rosez ensuite d'un peu de beurre fondu et cuisez au four bien chaud. Servez dans le plat de cuisson. NOUILLES TOMATÉES. Faites cuire les nouilles l'eau salée, égouttez-les et remettez-les dans la casserole avec un morceau de beurre. Assaisonnez sans exagération puis ajou tez du fromage de gruyère râpé (en viron cent grammes pour cent cinquante grammes de nouilles) et quelques cuil lerées de sauce tomate. Mélangez bien le tout et versez les nouilles dans un légumier bien chauffé. QUELQUES CONSEILS CONCERNANT LE POISSON. I" Aussitôt nettoyé, le poisson doit être lavé plusieurs eaux et essuvé. Après l'avoir saupoudré de sel fin, en veloppez-le dans un linge frais, jus qu'au moment de le cuire. 2" Pour les grosses pièces de pois son, les mettre l'eau froide sur un feu ardent. 3" Pour les pièces moyennes, sur tout en été, les mettre l'eau salée en ébullition. 4" Pour le turbot, frottez le côté blanc avec du citron, mettez-le cuire l'eau salée, additionnée d'un peu de lait. Le laisser bouillir quelques minu tes et le faire mijoter ensuite de trente cinq quarante minutes, selon la gran deur du morceau. 5° L'elbot est presque toujours bouil- 17 l'eau de sel, et servi avec du beurre fondu. 6° Raie. Si elle est rougeâtre, la faire dégorger une heure ou deux l'eau fraîche. On la cuit généralement l'eau froide salée, et légèrement vinaigrée. Eviter l'ébullition trop vio lente. 7° Le cabillaud doit rester séjour ner quelques heures dans l'eau salée avant d'être cuit. Il doit être bouilli l'eau fortement salée, ce poisson n'ab sorbant que la quantité nécessaire de sel. 8° La fraîcheur du poisson se mani feste avant tout par le brillant de l'œil celui-ci doit être aussi vif, aussi clair que celui d'un poisson vivant. La cou leur bien rose des ouïes, la fermeté de la chair sous le doigt, sont des indices complémentaires de la fraîcheur du poisson. Mais le signe considérer d'a bord, et qui doit guider de la façon la plus certaine c'est le brillant, la lim pidité de l'œil. NETTOYAGE DES CHAISES EF< CUIR ET CHAISES CANNEES. Pour rafraîchir le cuir des chaises et d'autres meubles ou objets, on le frotte avec un blanc d'œuf bien battu. Les chaises cannées se nettoient de la façon suivante on enlève d'abord la poussière, puis on lave le siège en tièrement, mais en dessous l'eau chaude. On fait sécher en plein air (on doit choisir un jour de grand soleil). Les chaises se tendront, seront remises neuf, et dureront plus longtemps. La Permanente garantie et la meilleure se fait la La maison la plus ancienne J Ypres, 27, Rue au Beurre. No 6 par HONORE DE BALZAC Le notaire conclut avec le jeune homme un marché d'or en lui persua dant qu'il y aurait des poursuites sans nombre diriger contre les adjudica taires avant de rentrer dans le prix des lots il valait mieux vendre monsieur Grandet, homme solvable, et capable d'ailleurs de payer la terre en argent comptant. Le beau marquisat de Froidfond fut alors vonvoyé vers 1 œsophage de monsieur Grandet, qui, au grand étonnement de Saumur, le paya, sous escompte, après les forma lités. Cette affaire eut du retentissement Nantes et Orléans. Monsieur Gran det alla voir son château par l'occasion d'une charette qui y retournait. Après avoir jeté sur sa propriété le coup d'oeil du maître, il revint Saumur, certain d'avoir placé ses fonds cinq, et saisi de la magnifique pensée d'ar rondir le marquisat de Froidfond en y réunissant tous ses biens. Puis, pour remplir de nouveau son trésor presque vide, il décida de couper blanc ses bois, ses forêts, et d'exploiter les peu pliers de ses prairies. Il est maintenant facile de compren dre toute la valeur de ce mot la maison Monsifcur Grandet, cette maison pâle, froide, silencieuse, située en haut de la ville, et abritée par les ruines des remparts. Les deux pilliers et la voûte formant la baie de la porte avaient été, comme la maison, construits en tuffleau, pierre blanche particulière au littoral de la Loire, et si molle que sa durée moyenne est peine de deux cents ans. Les trous inégaux et nombreux que les intem péries du climat y avaient bizarre ment pratiqués donnaient au cintre et aux jambages de la baie l'apparence des pierres vermiculées de l'architec ture française et quelque ressemblance avec le porche d'une geôle. Au-dessus du cintre régnait un long bas-relief de pierre dure sculptée, représentant les auatre Saisons, figures déjà rongées et toutes noires. Ce bas-relief était sur monté d'une plinthe saillante, sur la quelle s'élevaient plusieurs de ces vé gétations dues au hasard, des parié taires jaunes, des liserons, des convol- vulus, du plantain, et un petit cerisier assez haut déjà. La porte, en chêne massif, brune, desséchée, fendue de toutes parts, frêle en apparence, était solidement maintenue par le système de ses boulons qui figuraient des des sins symétriques. Une grille carrée, petite, mais barreaux serrés et rouges de rouille, occupait le milieu de la porte bâtarde et servait, pour ainsi dire, de motif un marteau qui s'y rattachait par un anneau, et frappait sur la tête grimaçante d'un maître clou. Ce marteau, de forme oblongue et du genre de ceux que nos ancêtres nom maient Jaquemart, ressemblait an gros point d'admiration en l'exami nant avec attention, un antiquaire y aurait retrouvé quelques indices de la figure essentiellement bouffonne qu'il représentait jadis, et qu'un long usage avait effacée. Par la petite grille, des tinée reconnaître les amis, au temns des guerres civiles, les curieux pou vaient apercevoir, au fond d'une voûte obscure et verdâtre, quelques marches dégradées par lesquelles on montait dans un jardin que bornaient pittores- quement des murs épais, humides, pleins de suintements et de touffes d'arbustes malingres. Ces murs étaient ceux du rempart sur lequpl s'élevaient les jaidins de quelques maisons voi sines. Au rez-de-chaussée de la mai son, la pièce la plus considérable était une salle dont 1 entrée se trouvait sous la voûte de la porte cochère. (A 0. J ai 1 honneur de vous faire part que je me suis établi comme mate lassier a Comines. Je me mets votre disposition pour battre les matelas, réparer les sommiers et toutes réparations aux literies JULES VERBORGH 11, Rue de Wervicq, Comines.

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Le Sud (1934-1939) | 1934 | | pagina 4