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Après Hollande-Belgique de football
AUCUNE CIRCONSTANCE ATTÉ
NUANTE A UNE SÉVÉRE DÉFAITE
Le Hollande-Belgique que nous ve
nons de vivre restera longtemps gravé dans
notre mémoire tant l'impression laissée par
notre équipe fut douloureuse pour notre
amour-propre, tant la défaite fut nette, bru
tale, sans circonstance atténuante.
Notre formation nationale vient d'encais
ser un nouveau coup dur dont elle aura dif
ficile se relever toute auréolée de sa belle
exhibition de Dublin, elle s'attaqua sans
grande conviction une formation qui la
domina aussi nettement que possible pen
dant nonante minutes.
Nous avons, en effet, aligné dimanche
Amsterdam une équipe qui avait banni toute
précision de son jeu, une équipe où le moral
semblait faire défaut et qui constituait un
corps sans âme en face de onze joueurs
pratiquant une technique supérieure s'alliant
une excellente compréhension du jeu.
L'on conçoit aisément combien s'en re
tournèrent complètement déçus les Belges
qui assistèrent ce match caractérisé par
l'incapacité des nôtres endiguer les as
sauts adverses. Il est juste de faire remar
quer que les Hollandais n'eurent, aucun
moment, de grosses peines amener la balle
devant notre goal vu... l'absence d'halves
dans notre team.
La ligne intermédiaire flotta complète
ment pendant les neuf-dixièmes de la ren
contre et les rares moments où elle sut
coordonner ses efforts permit la Belgique
de menacer Van Maie.
Déception, désillusion, amertume sont les
mots qui nous viennent constamment l'es
prit pour vous décrire les impressions lais
sées par ce match impressions pénibles par
suite de l'absence d'entente parmi les Bel
ges pénibles par suite de ce score qui re
présente bien l'énorme différence existant
entre l'équipe hollandaise et les onze joueurs
belges.
Des sportmen d'Outre-Moerdyck, dont la
carrière remonte l'époque héroïque, affir
maient que rarement le onze batave leur
avait laissé une aussi excellente impression.
Si l'on veut absolument rechercher des rai
sons un écrasement, c'est dans la... force
des joueurs au maillot orange qu'il faut les
trouver.
Nous avons vu, en effet, les visités exhi
ber un vrai jeu d'équipe, nous avons vu les
Hollandais déployer une activité extraor-
naire, jouer sobrement et avec une grande
technique pour parvenir aux fins voulues,
grâce la collaboration de tous.
Et puis... et puis, ces attaques incisives,
irrésistiblement menées étaient, chaque fois,
terminées par un envoi précis et d'une rare
force. Répétons-le bien haut aussi bizarre
que cela puisse paraître, notre défense a
tenu le coup et sans une dizaine d'arrêts
splendides de Vandeweyer, le résultat aurait
pu prendre des allures catastrophiques.
Ce fait démontre suffisance combien
terne se montra notre ligne intermédiaire
submergée tout au long de la partie et inca
pable de la moindre réaction.
Ne nous étendons pas plus longuement
sur la malheureuse exhibition d'ensemble de
l'équipe de Belgique qui, dimanche, se mon
tra inférieure sa tâche. Elle peut mieux
faire, incontestablement, mais elle ne le fait
qu'à de si rares reprises qu'on en doute for
tement dans tous les milieux. Le prouvera-
t-elle lors du match retour En tous les
cas, le maximum devra être fait pour ame
ner nos représentants au mieux de Leur con
dition, si nous voulons éviter un nouveau
désastre.
Le Cominois Maurice PATTYN
s'est classé second, dimanche dernier
V/ervicq
Le Vélo-Club Vlug en Vrij de
Wervicq, avait mis sur pied dimanche
passé, une magnifique épreuve pour
débutants.
Le Cominois Maurice Pattyn se
classa second derrière Browaeys et de
vant Masschelein, leader du club Vlug
en Vrij
Dès le début la bataille s'engage, et
au troisième tour, les 3 premiers pren
nent de l'avance, mais se font rattra
per au tour suivant malgré le mau
vais temps les coureurs se distinguent
et tout particulièrement Maurice Pat
tyn. Browaeys triomphe de justesse au
sprint.
Toutes nos félicitations notre con
citoyen. Ce résultat lui permet d'espé
rer une belle saison.
Voici le classement
1. Browaeys. 2. PATTYN M.
3. Masschelein. 4. Lecluyse. 5.
Hoedt. 6. Devos. 7. O. Verca-
mer. 8. A. Vercamer.
La cojupe est gagnée par le club
Vlug en Vrij
DECRAENE a gagné dimanche passé
la course pour débutants YPRES.
Cette magnifique épreuve organisée
par l'actif vélo-club De Vereenigde
Sportvrienden emporta un réel suc
cès.
Voici le résultat
IDecraene René, Reckhem, les 80
km. en 2 h. 17 m. (4 primes). 2.
Denijs Gaston, Jonckershove 1,18
min. (2 primes). 3. Woets Albert,
Ypres, 600 mètres (4 primes).
4. Debusschere Jérôme, Roulers 1
longueur. 5. Seynaeve Alidor, Da-
dizeele 1 /i long. 6. Vande-
candelaere Gérard, Beytheid (4) 2
long. 7. Depraetere, Moorslede (5).
8. Spetebroodt, Poperinghe. 9.
Tack René, Lombartzijde. 10. Ver-
schaere Jules, Cortemarck (1 1 1.
Litière Florent, Ypres (1). 12.
Tourlouse Frans, Woumen. 13. De-
reu Albert, Cortemarck. 14. Wer-
brouck Georges, Lauwe. 13. Ber-
ton Albert, Woumen (5). 16. Dé
porter Richard, Ichtegem (1).
N. B. Les chiffres entre paren
thèses, indiquent le nombre de primes
gagnées par chacun. Elles étaient nom
breuses n'est-ce pas
-ooo-
6. De Meersman, I m. 30 s.
7. Voet. 8. Léon Baert, Em. Da
vis, Van Ronsele, Toelen, Demuylder,
Carpriaux, Devos, Parmentier, Van
Laken, De Kuysscher, Van Meenn et
Hermie. 20. Van Daele, 3 min.
21. Van Overberghe. 22. De-
clercq. 23. Hallaert. 24. Des
camps. 25. Van Cauter.
La Course YPRES-OSTENDE, pour
juniors est gagnée par MEERNHOUT.
Malgré le mauvais temps, de nom
breux coureurs étaient accourus pour
participer cette classique épreuve.
La course fut animée, et un groupe
de 6 hommes atteint Roulers avec 300
mètres d'avance sur un groupe de 21
coureurs. A Pittem, la situation est tou
jours la même. Ensuite, Kindt s'échap
pe du 2e groupe et, après de magnifi
ques efforts, rejoint le peloton de tête.
A Wurgene, De Brabandere tombe et
disparait du combat. David, qui crève
est absorbé par le 2e peloton. La lutte
devient acharnée, et le peloton de tête
n'est plus composé que de 4 hommes
l'entrée de Bruges. Ce sont Meern-
hout, Maes, Kindt et Buyck.
Et voici le classement
1. Marcel MEERNHOUT, les 100
Km. en 3 h. 1 min. 2. Marcel
Kindt. 3. Buyck. 4. Maur. Mels,
1 roue. 5. Léo Joris, 1 m. 10 s.
Le victoire du Belge GASTON REBRY
dans PÀRIS-NICE
La récompense d'un ancien
et d'un méritant.
La victoire de Gaston Rebry dans le se
cond Paris-Nice pourrait s'intituler Tout
vient point qui sait attendre Gaston
tout comme Schepers l'an dernier, a prouvé
qu'il était indiscutablement le meilleur. Et
cette victoire n'aura pas manqué de provo
quer en Belgique, une surprise certaine et
une énorme satisfaction.
Surprise, parce que depuis grand nombre
d'années que Rebry est sur la brèche, on
s'était créé tout doucement la conviction
qu'il bornait ses ambitions des perfor
mances honorables.
Mais satisfaction aussi, précisément, parce
que l'on savait pertinemment que Rebry,
tout au long de sa carrière pour ainsi dire,
avait dû se sacrifier pour ses camarades.
Si l'on excepte, en effet, Paris-Roubaix,
la seule course vraiment classique qui fi
gure son palmarès, si l'on excepte sa
victoire morale dans certain Tour de Bel
gique Indépendants, Rebry avait toujours
dû, l'esprit d'équipe régnant, mettre ses
qualités exceptionnelles de rouleur de caisse
au service de camarades plus favorisés. Et
toujours, il avait accepté sa tâche avec une
résignation noble, l'accomplissant avec une
ponctualité irréprochable, en honnête ou
vrier de la pédale.
C'est là qu'il faut chercher le motif de
sa si longue carrière dans l'équipe chère
Ludovic Feuillet. Souvenons-nous des nom
breux Tours de France dans lesquels il joua,
le cœur léger, le rôle de mère-poule soit
pour l'équipe Alcyon, soit pour l'équipe
belge. Souvenons-nous au dernier Tour de
Belgique profes. au cours duquel, après
un brillant Paris-Nice, il aida vigoureuse
ment son ami Jean Aerts, les deux hommes
trouvant dans leur belle performance la
consécration de leur sélection pour le Tour
de France.
Souvenons-nous aussi de ce récent Tour
de France, où l'on trouva Rebry combattant
aux côtés de son chef de file et travaillant
sans relâche pour notre vaillant et regretté
Georges Lemaire.
En vérité, comme nous le disions plus
haut, le triomphe de Rebry est comme une
illustration du proverbe qui prétend que
Tout vient point qui sait attendra».
C'est toute une carrière faite d'abnéga
tion qui, au tournant qui fait déjà penser
la retraite ramène Gaston Rebry vers les
sommets et les honneurs.
C'est le plus beau joyau la courçnne de
cet incomparable homme de train.
Lui, l'éternel sacrifié, l'éternel domesti
que, pour aller crûment, est devenu le
maître.
Il serait plus exact de dire aurait pu
devenir le maître car Rebry n'a jamais
eu besoin de l'aide de ses co-équipiers. II
a gagné seul, tout seul, grâce sa régularité,
grâce sa forme éblouissante.
Est-il plus bel hommage que ces paroles
de Lapébie, vendredi matin Avignon, au
moment où l'on voulait remettre au cham
pion de France, le maillot jaune et bleu du
leader Rebry a le même temps et le
même nombre de points que moi. C'est
lui qui a fait tout le travail. Il mérite ce
maillot plus que moi
Bravo, Lapébie. Et merci.
Le schéma d'un triomphe
Il faut reconnaître que Rebry a mené son
affaire de main de maître. Dès la Ire étape,
il est dans le coup A Nevers, au terme
de cette course désastreuse pour les nôtres,
il est même le seul Belge dans le groupe
de tête. Le lendemain, ils sont 5 qui débou
chent la Tête d Or Lyon. Rebry est là.
Il est là avec Lapébie, avec qui il va
partager le leaderschip.
Et les jour se suivent et se ressemblent.
A Avignon, encore Rebry.
C'est alors l'étape au cours de laquelle
il arrache la décision qui glorifie toute une
carrière. L'étape Avignon-Marseille, qui est
comme un souvenir de ses folles équipées
en compagnie de Jef Demuysere. L'étape
Avignon-Marseille, au cours de laquelle il
s'enfuit avec Romain Maes et Petit, au
cours de laquelle, sans faiblir, il mène un
train d'enfer, additionnant une une les
sept minutes qui le détacheront de Lapébie,
l'arrivée la Cannebière.
La course est jouée. Véritable phénomène,
étonnamment frais en dépit des efforts nom
breux et violents, Gaston joue la prudence
dans Marseille-Cannes. *11 résiste un ul
time assaut de Roger dans Cannes-Nice et...
...Et c'est le triomphe.
L'homme seul
Le triomphe de l'homme seul.
'Il eut la lourde tâche de défendre le
pavillon belge contre un Lapébie, beaucoup
plus vite, et contre un Archambaud meilleur
grimpeur.
Il a réalisé un tour de force peu banal en
arrachant, in extremis la seule force
des jarrets, une victoire belge que la désas
treuse première étape avait tant compromise.
Et si l'on examine le bilan de la course,
si l'on se rend compte que toutes les places
d'honneur ne sont pas loin s'en faut
occupées par les Belges (ah cette erreur
de tactique du début), l'on s'enorgueillit
tout de même que cette place de premier
la seule qui compte revienne un
des nôtres.
C'est Gaston Rebry, au vieux Ton
ton Rebry que nous le devons. Que les hon
neurs lui soient rendus.
Sportsmen belges, sportsmen, Rebry, vain
queur de Paris-Nice, a droit un large coup
de chapeau.
-ooo—
NOUVELLES RAPIDES
C Hendrickx gagne la course pour Ju
niors Lierre.
C Logist gagne le prix Sellier Gem-
bloux.
Robert Wierinckx gagne le grand
prix Robert Waucour Ligny.
C Honorez gagne le National d'Athlé
tisme (seniors). Bajart gagne pour
la 2me catégorie. Rajou gagne chez
les scolaires.
F. C. Malines gagne la coupe du
Roi.
C On nous annonce que le classement
d'Ypres-Ostende serait changé, par
tir d'Albert Vandaele.
COURTRAI, 12 mars. Beurre, 20,
Œufs, 0,23-0,28 Froment, 58-64,— Sei
gle, 42-45,— Avoine, 53-56,—.
DIXMUDE, 12 mars. Beurre, 17-
19, Œufs, 0,22-0,24 Pommes de terre,
16-20,Froment, 56-58,Seigle, 40-
42,Avoine, 56-58,
ROULERS, 13 mars. Beurre, 19-20
Œufs, 0,25-0,27 Pommes de terre, 18-
25,Froment 58„Seigle, 42,
Avoine, 54,
DEINZE, 14 mars. Beurre, 17-18
Œufs, 0,27-0,28 Pommes de terre 20-25!
FURNES, 14 mars. Beurre, 16-17
Œufs, 0,25-0,30.
WERVICQ Beurre, 20-21 CEufs
0,25-0,30.