Français, passez votre Dimanche YPRES Hôtel Excelsior Hôtel Skindles H Le garage "Renault* Paul CROKAERT écrit: Splendid Britannique 16, Rue Garion Ypret Automobilistes français HOTEL 17, GRAND'PLACE, 17 YPRES VISITEZ les Monts des Flandres J TELEPHONE 74 TELEGR. SPLENDID YP^ES DERNIER CONFORT GARAGE VA T\ 1 v\ 1 >NPOPERlfiunt V A Vo 1 X U 1 S% Y jc)*hi 1 Jp ^*^""4, WFSTOUTRE yf V. Vi"( A--F5 iV\ X SYNDICAT A Y\ S* \'sTy n mazesfoucaX X X Ni, J C«<n.r>*S Y y* eWLLEUO-i **7* Worrv«for> 1 V flcvj gt .V 1 XV—>—/ I I VS \7—*- x Y ARHENTIEPESTT- UHlilUWWa— UN RESTAURANT DE PREMIER ORDRE A L' GRAND'PLACE SA CUISINE EXQUISE SES VINS DE CHOIX YPRES en face de la gare Tél. 3 POPERINGHE rue de l'Hôpital, 43 Tél. 24. - Vaste Parc RENOMME POUR SON RESTAURANT, SES SPECIALITES SALLES POUR BANQUETS, DINERS DE NOCE, ETC. VINS FINS PRIX MODERES. Projets de Menus sur demande Propriétaire V. N. BENTIN. se trouve sur la route de Poperinghe la sortie de la ville, près de la gare. Garage VAN EENAEME ET FILS TOUTES RÉPARATIONS OUVERT JOUR ET NUIT DEPANNAGES ET GARAGES Le tirage de l'Emprunt 5 p. c. 1932 Mercredi, 1 0 heures, a eu lieu le 26me tirage au sort de l'Emprunt 5 p. c. 1932 (Emprunt de la Con fiance). Assistaient aux opérations MM. Glibert, délégué du ministre des Fi nances De Rycker, délégué de la Cour des Comptes, et Coryn délégué du Fonds d'amortissement de la Dette publique. Les numéros des titres amortir ont été extraits du tambour par les aveu gles de guerre Camille Meulemans, de Châtelineau, et Georges Pardaens, de Wayaux. Le lot de 250.000 francs est échu la série 202921. Les 33 séries suivantes sont rem boursables 25.000 francs 106720 115327 117888 121304 12295*4 131412 132483 132681 158346 161348 172716 175120 175305 177993 188856 197302 204436 214467 215170 215704 216749 223147 228116 239498 248681 260707 260776 265450 269235 271036 277885 287436 292044. Chacune des obligations apparte nant l'une des séries ci-dessus a droit au dixième du lot échu cette série. Les affaires Mais on a tout fait pour n en plus faire Nous parlons, bien entendu, des affaires qui font vi vre la masse des concitoyens et non quelques privilégiés. Car le terrible re proche adressé au Régime, notam ment par les producteurs autonomes des villes et des champs, par les petits industriels, par les foules qui compo sent les classes moyennes, c'est pré cisément que ce régime s'imagine que, quand les repus de l'hypercapitalisme sont repus, les autres au ventre creux doivent se tenir pour repus. Quand le roi a bu, la Pologne n est plus ivre. Exemples. Y oyez dans les champs. Une fiscalité plus bête que nature n'a- t-elle pas tué, ou presque, nos si inté ressants planteurs de tabac Voilà des années que cela dure. On a protesté. En vain. Considérez nos infortunés li- niers. On les a aussi laissés l'aban don. Cependant, toute une région du pays vivait de leur prospérité d'antan. Contemplez le désastre de nos fores tiers. On ne sait que trop comment nos bois ont été sacrifiés, au profit, no tamment, des bois soviétiques. Nous consommons par an environ 1.200.000 mètres cubes de bois en mine. Nous n'en pouvons produire que 500.00. Il suffisait donc de contingenter conr currence de 700.000 mètres cubes l'im portation étrangère. Pas du tout au nom du libre échange, on a laissé li brement entrer les bois nordiques. Mieux on leur a donné sur nos pro pres chemins de fer des tarifs de fa veur. Et le jour où, enfin, sous la tem pête des réclamations, on a, de mau vaise grâce, établi enfin un contingen tement, on s y est pris de telle manière que les quelques importateurs intéres sés (gens qui ne manquent pas, eux, de nouer des relations commerciales avec les Soviets) ont eu le loisir de se faire ouvrir de larges crédits par les banques, d'acheter tout le flottant et tout 1 entreposé et de se couvrir pour un an. Sublime politique natio nale Et les sucres Demandez aux pro ducteurs de betteraves comment on les traite Lisez les contrats que les gran des sucreries apparentées la haute finance, leur imposent, avec des te neurs en sucre impossibles atteindre, avec des expertises unilatérales qu'ils doivent accepter les yeux fermés. Ajou tez-y la concurrence des sucres congo lais, qui la prime de 100 francs est également accordée, mais sans obli- agtion de la ristourne. Quelles sont donc les puissances qui ont pu obtenir pareille faveur au profit d'une entre prise dont 1 histoire mériterait d'être racontée sur la place publique, pour l'édification de ceux qui se demandent quoi on a fait servir notre Congo Belle Colonie, quelle disgrâce est la vôtre Mais vos jours changeront la génération montante, écœurée du stu pre financier qui s'est abattu sur vous, fera de votre terre le foyer de pure ci vilisation qu'elle aurait pu être depuis longtemps. Dans ces divers domaine, cités titre de simples exemples car il en est cent autres, le véritable intérêt national a été piétiné. On ne s'est pré occupé que des profits de quelques féodaux. Ou, plutôt, la puissance pu blique ne s'est préoccupée de rien du tout. Elle s'est laissée suborner ou elle a laissé faire. On parle beaucoup d'économie dirigée. Quelle prétention I Si l'on commençait par ne pas avoir une économie aveuglée. Ce serait déjà magnifique. Et l'on s'étonne que. d'un bout l'autre du pays, l'opinion bout. J'en sais quelque chose pour avoir fait, ces dernières semaines, plus de trente con férence publiques en province. Remar- nuez-le c'est l'opinion de l'industrie, du commerce, de l'agriculture, des producteurs autonomes, des classes moyennes, des intellectuels, plus en core que l'opinion des prolétaires. Ces masses ont enfin compris qu'avec la déchéance de l'Europe, avec la fin du libre-échange, avec la constitution des quatre grands blocs économiques 1° Soviets 2° Japon-Chine 3° Etats- Unis 4° Angleterre et Dominions la suite d'Ottowa), avec le protection nisme exaspéré de la France et de la Hollande, avec l'Allemagne hitlérien ne, un peuple comme le nôtre enserré dans des murailles économiques, ne pouvait plus se sauver avec les formu les d'antan et que la liberté écono mique n'était plus qu'une excuse pour les féodaux de la finance et des af faires de réaliser des profits. Aussi, ces masses réclament, dans un cri de détresse, une politique économique nouvelle de rassemblement des intérêts pour que plus un atome de nos forces nationales ne soit distrait de l'intérêt général. C'est un irrésistible mouve ment, né non pas de la volition des hommes, mais de l'impératif catégo rique des événements. Quelle que soit la forme qu il affectera, on l'appellera Corporatisme A ce sujet, on fera bien, plutôt que de se rassasier de tant de littérature étrangère inadaptée sur ce sujet, de lire un remarquable livre belge, avec so lutions belges, que vient de publier M. L. Th. Léger Classes et Pro fessions dans l'Etat. Le Précorpo ratisme en Belgique (Bruxelles, Pu blications de la Cité Chrétienne, 1934. Bruxelles. Edition Universelle). 11 apprendra bien des choses bien des gens. Le Soir Tribune libre. A VENDRE" 7" Une nouvelle MAISON D'HABI TATION, avec jardin, située Menin, rue Charles Quint. S'adresser Mm* Daniel DERAEVF.. rue du Faubourg, 29B, Comines (Belgique).

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Le Sud (1934-1939) | 1934 | | pagina 5