agraire.
Hebdomadaire Catholique d'intérêt Général
La doctrine
catholique
SUD
M» le Gouverneur
Warneton.
de l'état.
Lises claies le
Monsieur le Gouverneur visite le sanatorium provinial de la Lovie.
Ire ANNEE No 19.
PRIX 35 centimes le numéro.
DIMANCHE 13 MAI 1934.
ABONNEMENT UN AN 15 FRANCS
Direction Ch. van REiMYNGHE, Ypres. Rédaction-Administration A. BREYNE, 16, rue d'Elverdmghe, if près. Compte chèques postaux 4086.97
Le f'arti Agraire tenait une réunion
dimanche dernier Warneton
2 h. 30. Deux cents cultivateurs
avaient répondu l'appel. Ce fut une
déception. Pourquoi
C'est bien simple. Tous avaient l'es
poir d'entendre dire des chosss vio
lentes, nettement révolutionnaires.
Tous étaient prêts s'indigner, mani
fester, même marquer d'une façon
bruyante leur mécontentement, lis en
tendirent d'interminables espcirs, qui
paraissaient faits par des candidats-
députés-suppléents Jamais l'essentiel
du problème n'était atteint. Des griefs,
encore des griers, toujours des griefs,
beaucoup d'envie, un brin de déma
gogie, mais quant aux remèdes, néant.
Et cependant nous admirions le
courage de ces orateurs, qui voulaient
sincèrement le bien de leurs frères agri
culteurs. 11 r.'e3l pas inutile dans un
pays qus s'élèvent des citoyens indé
pendants contre les erreurs du régime.
Mais quand ils sont indépendants nous
les voudrions sincèrement allant jus
qu'au bout de leurs accusations, pous
sent le fer jusqu'au fond de la plaie.
Je m'étonnais d'entendre Warneton
des protagonistes de la force mysti
que rester aussi modérés.
Quel est leur but Sauver les agri
culteurs. Quel est le péril la haute
finance alliant sa puissance la force
prolétarienne Comment cela est-il
possible A cause de la politique des
partis. Du parti libéral qui a laissé ex
ploiter le paysan au nom du libre-
échange. Du parti socialiste qui veut
aboutir la dictature du prolétariat
par l'écrasement de la classe paysanne.
On n'a pas fait assez pour l'agricul
ture, d'accord mais ce qui a été fait
revient au parti catholique, et des
hommes comme le sénateur Mullie, qui
est une personnalité au-dessus de tous
les ragôts de concierge, que certains
orateurs utilisent trop volontiers.
Pour sauver la classe paysanne, lui
donner la place qui lui revient dans la
Nation, en collaboration avec les au
tres groupes, dans un esprit de solida
rité, il faut ne pas perdre son temps
disperser les forces des paysans, et
créer un parti nouveau qui profitera
aux adversaires des agriculteurs, com
me ce fut le cas dans le Hainaut lors
des dernières élections.
Certes, il y a beaucoup dire. Cer
tes, il faut élever la voix et même avec
violence. Mais il faut le faire en uti
lisent instruments- nue non. nnu-
vons utiliser et qui doivent devenir no
tre force.
D'ailleurs commencer un mouve
ment agricole par des conférences con
tradictoires, c'est avouer que l'on est
déjà contaminé soi-même par le vice
du régime la discussion qui remplace
l'action.
Je suis prêt, bien volontiers, sans
conférence contradictoire, venir ex
poser Warneton les raisons, qui, d'a
près moi, font que l'agriculteur est vic
time du régime.
Les organisateurs de la réunion de
dimanche dernier étant désireux de
donner aux agriculteurs du Sud l'oc
casion d'écouter différentes opinions,
ne manqueront pas, j'en suis persuadé,
de répondre une proposition. A bien
tôt, Warneton
Ch. van Renynghe.
Continuant marquer tout son in
térêt pour notre région, M. le Gouver
neur a visité mardi dernier deux usines
de Warneton.
Reçu par M. le Conseiller provin
cial Lepoutre, par M. le Bourgmestre
Desimpel, ainsi que par M. le Curé et
M. Charles Lepoutre, M. le Gouver
neur Baels a fait le tour de la Brique
terie du Progrès, piloté par le dévoué
administrateur-délégué M. De Bruyn.
Il a admiré l'organisation qui régnait
dans ce vaste chantier, ainsi que les
beaux produits aux couleurs naturel
les et au son de cloche qui sor
taient des séchoirs. Après avoir été jus
qu'à l'extracteur et longé les bords...
du futur étang de Ploegsteert, M. Baels
s est rendu l'Usine Bleue. Cette usine
qui fabrique les installations sanitaires
connues sous le nom de Grès belge
est une merveille de
techirkpicT~Tvi. Ait lin nous donna mille
détails et renseignements intéressants
sur les procédés de fabrication. M. le
Gouverneur admira le fini des produits
fabriqués, et l'esprit de méthode qui
entoure cette fabrication.
Malgré l'heure tardive M. Baels r;n-
dit encore une visite la splendde
église de Warneton. Après en avoir id-
miré les détails autant que l'ensemMe,
et s'être rendu dans la crypte au tom
beau de Robert de Cassel, le Ruwiert
de Flandre, M. le Gouverneur pissa
rapidement par l'hôtel de ville, et cuit-
ta Warneton après avoir vu le qui.
Cette visite prouve d'une part que
Warneton est digne de retenir bute
l'attention de M. le Gouverneur, nais
d'autre part, également, que M. >aels
tient connaître fond toute sa hère
province de Westflandre. C. R.
Toute institution qui se réclame des
principes chrétiens n'est pas, par le fait
même, organisme de l'Eglise. Le parti
catholique n'est pas institution d'Eglise,
ni les Syndicats Chrétiens, ni la Ligue
des Travailleurs, ni le Boerenbond.
Seuls, les principes dont ils s'inspi
rent et dont ils se réclament sont des
patrimoines de l'Eglise.
Lorsque l'Etat légifère au sujet des
organisations syndicales, économiques
ou politiques, l'Eglise peut intervenir
et intervient pour la sauvegarde des
principes dont elle a le dépôt et la res
ponsabilité, mais elle ne s'identifie pas
avec les institutions qui poursuivent,
conformément ces principes, une tâ
che d'ordre temporel et qui la pour-
If
Page 2 Chronique d'Ypres.
Page 3 Cinéma Une déclaration
de l'épiscopat français Marchés.
Page 4 Chroniques de Comines et
de Wervicq.
Page 5 Le suicide ou le salut d'un
Etat.
Page 6 Page de la femme.
Page 7 Chronique agricole Avis
du Gouvernement provincial
Ephémérides feuilleton.
Page 8 Page de la T. S. F.
Page 9 Chroniques de Wervicq (sui
te), de Bizet-Ploegsteert et de
Ploegsteert.
Page 10 Annonces notariales.
Page 11 Chronique sportive.
Page 12 Chronique de Mouscron.
Monsieur le Gouverneur son arrivée sa gauche Monsieur
Becquaert, Président de la Direction et Monsieur Ollivier, Député
Permanent sa droite Monsieur le Dr Sierens, Médecin du
Sanatorium, Monsieur Ch. van Renynghe de Voxvrie et Monsieur
l'Ing. Simoens.
Monsieur le Gouvetur et sa suite en conversation avec un jem
homme guéri qui pt rentrer chez lui et qui raconte avec entho».
sme comment il fut soigné.