POUR LE TOURISME Secrétariat 16, rue d'Elverdinghe Le SUD L abondance des matières nous a empêché d insérer cette dépêche mi nistérielle que nous avons reçue du Ministère des Finances. Nous avions fait plusieurs démarches pour obtenir que 1 on facilite l'arrivée des étran gers dans le pays. D'autre part la Chambre de Commerce du Luxem bourg belge avait demandé qu'un rè glement plus favorable intervienne. Nous sommes heureux de pouvoir constater que le Ministère des Finan ces étudie ces problèmes avec un réel désir d'aboutir rapidement des solutions pratiques. De même que grâce l'intervention de M. le Mi nistre Sap, notre frontière était ou verte pour faciliter l'arrivée des Français Ypres le 29 juillet, de mê me par cette dépêche communiquée il y a un mois aux intéressés, nous sen tons en matière de tourisme un appui efficace de la part de l'administration centrale. Voici le contenu de cette dépêche adressée au Président de la Chambre de Commerce du Luxembourg belge A diverses reprises, vous êtes intervenu en vue de signaler au département les difficultés qui, selon vous, résultent, pour les transporteurs étrangers, du mode de perception de la taxe de 2.50 p. c. que doivent ces professionnels pour les trans ports internationaux sur route qu'ils effec tuent partie l'étranger, partie en Bel gique. Avant d'aller plus avant, il n'est pas inutile de refaire un bref historique de la question. Quand, en 1926, la taxe sur les trans ports fut instituée, elle frappait tous trans ports sur route, sans exonérer, pour les transports faits par des personnes établies en Belgique, la partie de ces transports réalisés l'étranger. Quant aux mêmes transports réalisés par des personnes éta blies l'étranger, ils ne pouvaient être frappés en Belgique que quant la dis tance parcourue dans notre pays car il était clair que les pays étrangers n'au raient pas admis que la Belgique frappe leurs nationaux pour une activité que ceux- ci exerçaient chez eux en fait d'ailleurs, ces étrangers échappaient entièrement la taxe, même pour le parcours réalisé en Belgique. Cette situation, qui était préjudiciable nos transporteurs, puisqu'elle les frap pait d'un impôt auquel échappaient les étrangers devait être modifiée elle l'a été d'abord par la loi du 30 décembre 1933 (Moniteur du 31 décembre 1933), dont l'article 6 a modifié l'article 77, 2°, du code des taxes assimilées de façon exemp ter, pour tous transporteurs, la partie non réalisée en Belgique, ensuite par l'arrêté royal du 26 janvier 1934 (Moniteur du 28 dito), qui a tracé le mode de percep tion de la taxe en ce qui concerne les transporteurs établis l'étranger. Ce mode de perception consiste essen tiellement, pour le transporteur étranger, faire agréer en Belgique un représentant responsable, chargé de payer la taxe sous forme d'un versement mensuel s'il s'agit d'un transport en commun de personnes par service régulier, sous forme d'appo sition d'un timbre sur une facture ou sur un registre, selon le cas, s'il s'agit d'un autre transport. C'est ce mode de perception que vous voyez des inconvénients. Vous estimez tout d'abord que les transporteurs étrangers trouveront diffici lement en Belgique un représentant res ponsable. Cette crainte, qui était expri mée dans votre lettre du 19 mars 1934 M. le baron de Moffarts, ne s'est pas réa lisée. En effet, depuis la mise en viguenr de l arrêté royal dont il s'agit, plusieurs centaines de transporteurs étrangers ont fait agréer en Belgique un représentant. Vous estimez ensuite qu'il serait plus pratique de percevoir une taxe la fron tière au moment où le transporteur étran ger entre en Belgique. Ce mode de perception a été écarté par l'arrêté royal du 26 janvier 1934 le sys tème actuellement en vigueur lui a été préféré pour les motifs ci-après Du moment que le transporteur étran ger a fait agréer son représentant respon sable, il n'a plus aucune difficulté quand il se présente la frontière il lui suffit, pour avoir libre accès en Belgique, d'ex hiber le certificat d'agréation que lui a délivré le directeur de l'Enregistrement. Au contraire, dans le système que vous en visagez, il devrait, chaque voyage, faire séance tenante, la douane, une déclara tion portant sur le nombre des voyageurs ou des colis transportés et sur leur desti nation. Cette même formalité devrait être reproduite la sortie de Belgique. Il y aurait donc, pour le transporteur, sur croît de formalités et, pour la douane, un travail supplémentaire remplir chaque fois que se présente un transporteur, soit l'entrée soit la sortie. Je ne note que pour mémoire l'impos sibilité pour la douane de contrôler les dé clarations qui lui seraient faites quant au lieu de destination des transports et, dès lors, de déterminer la taxe due, surtout lorsqu'il s'agit d'un transport quittant la Belgique. La circonstance que, parmi les centaines de transporteurs étrangers qui circulent en Belgique, il n'y a eu que des réclamations isolées de personnes qui n'étaient pas au courant de la façon dont elles pouvaient se soustraire tout inconvénient lors de l'en trée en Belgique me confirme dans mon appréciation que les transporteurs intéressés sont satisfaits du régime. J'ai pris des informations auprès des ser vices provinciaux de mon administration. Tous me déclarent que ce régime ne donne pas lieu des difficultés. Au dé but de la mise en vigueur d'une nou velle disposition, une certaine hésitation se manifeste toujours pendant une courte pé riode. J'ai la conviction qu'en l'espèce, cette période est' terminée. Par ailleurs, l'expérience faite démontre qu'il ne peut découler de la réglementation nouvelle un ralentissement dans le mouvement touris tique ni dans le trafic international. En conclusion, j'estime qu'il n'y a pas lieu de remplacer la réglementation ac tuelle par celle que vous proposez, qui, j'en ai la certitude, entraînerait plus d'in convénients. Il me reste vous mettre au courant d'une décision que j'ai prise après avoir entendu le service de la douane. Selon les instructions actuellement en vigueur, lorsqu'un transporteur étranger se présente la douane SANS FOURNIR LA PREU VE OU IL A FAIT AGREER UN RE PRESENTANT RESPONSABLE, la doua ne subordonne l'entrée du véhicule dans le pays au versement d'une somme de 500 francs titre d'amende pour infrac tion l'article 154s du règlement géné ral sur les taxes assimilées au timbre s'il s'agit d'un transport effectué oc casionnellement par un transporteur étranger que la douane considère com me ne faisant pas un trafic suivi avec la Belgique, cette somme peut être ré duite 100 francs. J'ai décidé qu'à l'avenir, défaut, pour le transporteur étranger de faire la preuve qu'il possède en Belgique un représen tant responsable, cette amende sera fixée ainsi qu'il suit S'il s'agit d'un transport de per sonnes par service non régulier (au tocar), 2 francs par voyageur. Cette perception est définitive et ne peut donner lieu restitution. S'il s'agit d'un transport de personnes par service régulier (autobus) ou d'un transport de marchandises, 100 francs. Cette somme est susceptible d'être rem boursée en tout ou en partie. Cette dépêche expose donc l'état actuel de la question. Ce qu'il fallait obtenir a été obtenu, si nous nous en référons aux derniers alinéas. En ef fet, il fallait trouver le moyen de laisser entrer, ce que nous appele- rions l'excursion improvisée Pour le payement de deux francs par voyageur la frontière nous arrivons ce résultat. C. v. R. INAUGURATION A YPRES D'UN MONUMENT AUX MORTS du 13H Belgian Field Artillery PROGRAMME Dimanche 9 septembre A 8 h. 45 Départ du train spécial Bruxelles-Nord. A 11 heures Arrivée du train spé cial en gare d'Ypres. A 10 h. 15 Réception des autorités et des délégations l'Hôtel Skind- les Place de la Gare. A 10 h. 45 Départ du cortège, dépôt de gerbes aux Morts Yprois et au Monument anglais, la Porte de Menin. A 11 h. 30 Office religieux célébré par M. l'Abbé Belpaire, ancien Au mônier du Régiment. A l'arrivée dans la cathédrale, dépôt d'une ger be au Mémorial français après l'office dépôt d'une gerbe au Mé morial canadien. A 12 h. 15 Inauguration du Mémo rial, discours et défilé suivi de la réception l'Hôtel de Ville. A 13 h. Concert de carillon par le distingué carillonneur, le Capitaine d'Artillerie Van Geyseghem, du 8 A. A 14 h. Banquet. A 15 h. 30 Concert par la musique d'Ypres. A 16 h. Concert, sur la Grand'Place, par la Musique des Guides et la Musique anglaise. A 18 h. Défilé, la Porte de Menin, devant le Monument anglais, son nerie du Last Post par les mu siques. A 19 h. 20 Départ du train spécial. Les amis et connaissances sont priés de bien vouloir assister au Ser vice sol. annivers. qui sera célébré en la Cathédrale St Martin le jeudi 30 août 11 heures, pour le repos de l'âme de Monsieur André VERGRACHT décédé Ypres, le 31 août 1927. Le R. P. Henusse, S. J. donnera une conférence le 28 septembre, au profit de l'Œuvre des Dames de la Miséricorde. L'admirable orateur a choisi, comme de coutume, un sujet qui pique de curoisité La Vie en Vitesse. Toutes nos félicitations bien cor diales M. Remi Bouquet, notre nou veau Président de 1 Assistance Publi que. Tâche lourde et honorifique, laquelle M. Bouquet se consacrera avec le dévouement désintéressé que tous ses amis, et ils sont très nombreux, lui connaissent. Administration de l'Enregistrement et des Domaines Le receveur des Domaines, Ypres, pro cédera le lundi 27 août 1934 3 h. de l'après-midi, l'Hôtel Aux trois Suis ses Grand'Place Ypres, l'adjudica tion définitive de Ville d'Ypres TERRAIN A BATIR dont superficie 24 a 90 ca, divisé en quatre lots, tenant au Nord au Zaalhof l'Est l'Yperleestraat au Sud la ville d'Ypres l'Ouest la Wateringstraat. Mise prix modique 26.500 fr. Conditions Frais 16 Approbation réservée. Pour tous renseignements- s'adresser Monsieur le receveur des Do maines, Rue de Lille, 71, Ypres. Monsieur l'abbé Pinket, professeur Mouscron, vient d'être nommé vi caire Wenduyne. Tous ceux qui sa vent avec quel zèle et quel dévoue ment M. Pincket se donnait sa mis sion d'éducation, apprendront avec plaisir sa nomination. LA CROIX BLEUE DU LITTORAL C'est le nom de la Société protectrice des animaux dont le siège social est Os- tende, et qui le long de tout le littoral, de la Panne au Zoute, veille ou bien-être des animaux. Cette œuvre fut créée il y a déjà quelques années, car, hélas faut- il l'avouer, la mentalité des habitants de cette partie du pays, est certainement, au point de vue protection des animaux, in férieure celle du Centre et du pays wallon. L'éducation du cœur y laisse désirer c'est une éducation incomplète qui est la cause des nombreuses cruautés qui s'y commettent chaque jour, mais que, grâce au dévouement de la Gendarmerie qui aide la Société protectrice dans son travail, fi nira par disparaître. Notre croisade doit s'étendre dans toute la Flandre Occidentale, notamment Ypres, qui n'est pas non plus l'abri des plaintes. Là aussi, nous sommes d'avis qu'il faudrait créer, comme déjà Bruges et Ostende, un groupement de personnes charitables pour y organiser une société de ce genre. Les cruautés en Flandre sont nombreu ses, plus nombreuses d'après les rapports, que dans d'autres parties du pays. Pour quoi Eh bien, parce que l'éducation de l'enfance dans le peuple laisse désirer. C'est sur les enfants qu'il faut agir dans- les écoles, c'est là qu'il faut leur incul quer le respect de la famille, et du bien d'autrui, le respect des lois et règlements, la pitié ec la bonté envers les animaux, que la nature n'a pas doués de la parole, qui ne peuvent se plaindre ni dire leurs souffrances. Ils sont plus faibles que nous. Il ne faut pas les maltraiter, c'est une lâ cheté que d'abuser d'un être faible et sans défense. Un grand savant et penseur écrivait juste titre c'est la façon dont l'on traite les animaux, que l'on peut juger de la mentalité d'un peuple Et il avait raison. Un enfant qui maltraite les ani maux, ne sera jamais un bon ami ni un bon citoyen. II finira par être une brute. La fédération des Sociétés protectrices de Belgiaue, aujourd'hui au nombre de 25 environ, a reçu ces derniers temps, une lettre de Leurs Emii.ences l'Archevêque de Malines et de tous les Evêques de Belgi que, autorisant les Sociétés Belges de faire de la propagande zoophile dans les écoles confessionnelles en concordance avec les instructions données par le Haut Clergé, tous les chefs d'établissement re ligieux afin d'assurer que l'enseignement de la protection des animaux fasse partie du (Voir suite page 11)

HISTORISCHE KRANTEN

Le Sud (1934-1939) | 1934 | | pagina 2