Splendid Britannique Hostellerie de l'Etang Hôtel Excelsior BLOC-OR. J?OTEL YPRIANA Le garage "Renault" Hôtel Skindles I ZILLEBEKE HOTEL COSMOPOLITE Porte de Menin Monument La Russie déclarée: "Nation civilisée" YPRES Apéritif-Concert. RESTAURANT DE 1r ORDRE Automobilistes^ français 5 TELEPHONE 74 TELEGR. SPLENDID YPRES HOTEL 17, QUAND'PLACE, 17 DERNIER CONFORT GARAGE de RESTAURANT BUFFET FROID SPECIALITE D'ANGUILLES CANOTAGE PECHE TOUTE L'ANNEE 10 minutes de la Place d'Ypres. TéL Y près 86. UN RESTAURANT DE PREMIER ORDRE A L' GRAND'PLACE SA CUISINE EXQUISE SES VINS DE CHOIX La saison les dimanches de 11 1 heure Pour le moment il y a dans les mi lieux dirigeants une offensive en fa veur du bloc-or. Il est certain que pour notre pays les conséquences de pareille politique économique sont énormes. De toutes manières la Bel gique doit s'attacher un des blocs économiques existants. Nous croyons utiles de documenter nos lecteurs ce sujet, et nous ne pouvons mieux faire que de reproduire l'avis de deux per sonnalités de premier plan MM. Jas- par et Francqui TÉL. 78 YPRES Prix menus spéciaux pour groupes. Garage gratuit CAVE RENOMMEE SALLES POUR BANQUETS Rendez-vous des anciens combattants français. Prop. J. NEYS-KAESTEKER se trouve sur la roote de Poperinghe la sortie de la ville, près de la gare. Garage VAN EENAEME ET FILS TOUTES REPARATIONS OUVERT JOUR ET NUIT DEPANNAGES ET GARAGES YPRES face de la gare TéL 3 POPERINGHE rue de l'Hôpital, 43 Tél. 24. - Vaste Parc RENOMME POUR SON RESTAURANT, SES SPECIALITES SALLES POUR BANQUETS, DINERS DE NOCE, ETC. VINS FINS. PRIX MODERES. Projets de Menus sur demande Propriétaire V. N. BENTIN. RESTAURANT Chambres pour voyageurs. TéL 552 Rue de la Station, 62, YPRES. Rénommé pour ses hors-d'oeuvres variés. M. Jaspar, minstre des Affaires étran gères, a fait l'envoyé spécial de l'« Agence Economique et Financière les déclara tions suivantes Depuis la prise de contact que j'ai eue avec le gouvernement français derniè rement Paris, j'ai pu me rendre compte que l'identité de vue sur le terrain éco nomique, qui existe entre la France et la Belgique, pourraic nous amener déve lopper sérieusement une politique qui s'in spirerait d'un développement des échanges entre les pays du bloc de l'or, c'est-à-dire de ceux qui sont restés fidèles l'ortho doxie monétaire. Pour ma part, je compte collaborer effectivement l'organisation d'un tel projet, car je le considère d'un in térêt primordial pour tous les pays, qui, luttant contre une concurrence, représentéc- par le dumping des monnaies dévaluées, ont le devoir de se défendre, en amélio rant réciproquement leur commerce. Rien ne s'oppose une ouverture plus franche des frontières économiques entre nations lut tant avec des armes égales pour assurer leu: existence. D'après moi, cette question domine tous les autres problèmes du moment car de plus en plus l'économique prime le poli tique Le jour où les nations voudront remettre de l'ordre dans leurs productions, elles pourront en même temps pratiquer une meilleure politique générale. Ce n'est pas lorsque l'on est dans la misère que l'on peut réfléchir et agir d'une manière saine. Evidemment, la mise en pratique d'une pareille politique ou si vous voulez d'une entente économique entre les pays du bloc-or demande une mure réflexion. II s'agit toutefois d'aller vite et je pense que nous pourrons bientôt trouver un système qui permette d'élaborer un projet réalisant cette idée. La question est de savoir s'il faut d'abord traiter de nation nation ou s'il faut nous mettre tous autour d'une table pour discuter du problème. Bientôt, j'espère, une décision dans cet ordre d'idées sera prise et je soumettrai ensuite mes collègues un projet d'action. Les négociations qui se sont poursuivies dernièrement Paris entre les délégués français et belges comme suite mon voya ge Paris, prouvent que l'on désire de part et d'autre d'aboutir des résultats sa tisfaisants. Nous avons déjà jeté les bases de certains accords de principe, notamment pour ce qui est d'une amélioration du con tingentement du charbon belge. En madère agricole, j'espère également que nous abou tirons prochainement un accord satisfai sant. En tous les cas, j'ai confiance dans (Voir suite page 7) e célébré V(IPD< ent Anglais# I tllCS Ce ne sera pas la gloire de la France d'avoir déclanché le vote permettant la Russie de siéger Genève. AI. Jaspar y ex plique en termes précis les raisons qui mo tivent l'abstention de la Belgique. Mais c'est Al. Motta qu'est revenu le grand mérite de défendre le point de vue moral. Voici comment Al. Struye décrit dans La Libre Belgique le climat dans lequel fut prononcé ce discours. Quand M. Motta, délégué de la Suisse, s'avança vers la tribune, il y eut un vif mouvement d'attention et de sympathie et un silence religieux s'établit aussitôt. M. Motta, vêtu de son immuable ja quette un peu désuète, a l'allure d'un hon nête clergyman. Le teint rougeaud, il a l'as pect un peu fruste, mais il respire la bon homie et la loyauté. Il parle sans effets oratoires, mais avec une sobre énergie, en martelant ses phra ses, en les ponctuant de gestes vigoureux, en élevant de temps autre la voix, et, quand la pensée se hausse, en dressant le bras vers le ciel comme s'il parlait d'une chaire de vérité. Son langage clair et courageux a pro duit une impression profonde. Rarement il m'a été donné de voir un auditoire aussi bigarré et aussi sceptique dominé et remué par un orateur qui n'a rien d'un artiste ou d'un magicien mais qui sait faire parler les faits. M. Motta s'est, en débutant, déclaré dé cidé parler avec ce sens de la mesure et ce souci de la modération qui seuls ga rantissent aux arguments leur efficacité». Il a rappelé la position du Gouverne ment suisse. La légation helvétique de Pe- trograd a été pillée en 1918, un des fonc tionnaires massacrés. Nous n'avons jamais reçu un semblant d'excuse. M. Motta signale que le Conseil fédé ral a hésité longtemps entre l'abstention et le vote négatif. Mais il doit aujourd'hui tenir compte du vœu de l'opinion publi que. Suit alors une apologie émouvante de l'esprit civique du peuple suisse. «Notre opinion publique est libre et spontanée Pas de presse officieuse. Pas de pression, pas même de directives. Nous sommes fiers de notre démocratie. Elle est une de nos (Voir suite page 7)

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Le Sud (1934-1939) | 1934 | | pagina 5