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Gtioii de JOUETS.
1
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Léon Grillet
Vingt ans après.
H. CASIER-VAN DE PUl TE
PETITES ANNONCES
MUSÉE
GUKRRE DU
33'
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58, Ch. de Bruges. Tel 82.
Au Conseil communal du 8 octobre M. l'Echevin des Travaux Pu
blics a annoncé que l'horloge serait placée pour le 20 octobre. Voici
une photo de ce mécanisme compliqué exécuté par la mai'on Donche.
LES CLASSES MOYENNES
donneront leur première soirée le diman
che 28 octobre 5 h. y2. Cette fête est
réservée aux membres des Classes Moyen
nes et leur famille. M. l'avocat Versteele
de Fumes y prendra la parole, et la partie
récréative sera assurée par les Classes
Moyennes de Furnes. La fête sera termi
née 8 heures. Le Bureau.
LE LEGS VANDEVYVER
apportera une utile contribution au mu
sée d'Ypres. Nous avons remarqué parmi
les tableaux légués la Ville, un tableau
représentant les grands-parents Vande Vy-
ver-Meersseman, signé Delbeke un autre
portrait du donateur signé Boudry un au
tre portrait du grand-père deux tableaux
très intéressants pour notre histoire locale
ce sont des vues du quai d'Ypres. Une
bonne toile du peintre animalier Robbe.
Parmi les meubles, outre un mobilier
genre Boule, deux chaises en tapisserie et
un très joli cabaret omé de peintures. Nous
avons également remarqué une petite coif
feuse rehaussée d'écaillé. Il est certain que
ce mobilier donnera de l'attrait notre mu
sée, et nous avons hâte de l'y voir installé.
A PROPOS DE DONATION
Nous sommes frappés de voir dans la
liste des tombes menacées de désaffection
celle de Napoléon Meersseman. Il y a de
la part de la Ville une certaine ironie
conseiller aux parents des défunts de se
mettre d'urgence en règle, quand on se
souvient de la générosité avec laquelle
Meersseman s'est dépouillé, même de son
vivant, pour l'embellissement de sa ville.
N'y aura-t-il personne pour défendre la
tombe de ce bienfaiteur d'Ypres. Cela doit
encourager les futurs donateurs
o
TOUTES NOS FELICITATIONS
M. le Notaire De Cock pour sa nomi
nation comme membre de la Commission
de l'Assistance Publique.
M. Decock a pris la place vacante depuis
le décès de M. Desaegher. M. van der
Mersch, suppléant, s'était désisté cause
de ses nombreuses occupations. C'est M.
Lemahieu qui est suppléant de M. De
Cock.
o
DEUX ARTICLES
lire dans DE HALLE de dimanche
passé Perspektieven in ons Land si
gné Herwig et Het gebruik van het
Vlaamsch in Ieper signé Pyrès.
MESSES ANNIVERSAIRES
le dimanche 21 octobre
St Martin 11 h. pour le repos de
l'âme de M. le Juge Caste!.
St Pierre 8 h. |/2 pour le repos de
l'âme de Madame Raes, née Maria Priem
et 10 h. pour Madame Van Raes née
Louise Benost.
St Jacques 7 h. 1/, pour le repos
de l'âme de Léopold Acke
8 h. y2 pour Henri Salomé.
o
Le 28 OCTOBRE également grande
SOIREE ARTISTIQUE organisée au pro
fit des Invalides de guerre d'Ypres. Nous
entendrons les artistes de la Monnaie
M. Tilkin Servais et Mme Jacqueline de
Kessel. La soirée se donnera la Salle La-
piere 8 h. y2
M. le Bourgmestre Vanderghote
a fort bien répondu M. Messiaen lors
de la dernière réunion du Conseil Com
munal. M. Messiaen protestait parce que
la police avait enlevé les pancartes atta
chées aux réverbères par les jeunes socia
listes. M. le Bourgmestre a répondu que
jusqu'ici les reverbères n'avaient pas été
considérés comme devant servir l'affi
chage et que si cela était toléré au point
de vue politique, rien ne permettait de
l'interdire au point de vue commercial.
Ce qui donnerait nos rues un aspect assez
pittoresque. M. Messiaen a du s'avouer
vaincu
UN CURIEUX INCIDENT
a également marqué cette séance du con
seil. La location d'une ferme de Lange-
marck ayant été mise en adjudication, une
offre a été faite de 20.900 francs pour
13 Ha 87. M. l'échevin Lemahieu estime
que ce prix est excessif, et ne peut être
accepté. Nous admettons que le fermier qui
offre pareil prix est en contradiction avec
l'esprit de la législation actuelle, et avec
les conditions de la vie économique. Mais
nous devons donner raison M. van der
Mersch, qui dit qu'en tant qu'échevin de
la ville et commission d'Assistance Publi
que, il n'y a pas lieu de juger du prix
excessif d'une offre faite par adjudication
publique. La loi est la loi, et il serait, peut-
être, très utile de mettre, l'étude la possi
bilité de modifier pareille loi. En atten
dant ce n'est pas au Collège ni l'Assis
tance Publique proposer au Conseil Com
munal de refuser une offre trop avanta
geuse.
o
Le bureau du Receveur de l'Enregistre
ment et des Domaines est transféré du
N. 71 au No 136 de la rue de Lille.
LE PRIX LOUISE DE HEM,
la grande et généreuse artiste dont les
œuvres sont la principale richesse de notre
musée yprois, vient d'être décerné au pein
tre Léon DEVOS de Bruxelles. Nous sug
gérons au lauréat de marquer sa recon
naissance l'artiste disparue, en tenant
cœur de figurer dans notre Musée ses
cAtés.
Pour permettre nos nombreux lec
teurs de pouvoir utiliser facilement la
rubrique des Petites Annonces nous
ouvrons Ypres un bureau d'annonces.
A l'avenir pour les petites annonces,
et la correspondance qui s'y rapporte
nos lecteurs sont priés de s'adresser
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A la demande des annonciers le
texte sera affiché sur un tableau, sans
que, de ce fait, le tarif soit majoré.
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NOUS RAPPELONS
que ce dimanche 21 octobre est le di
manche consacré aux Missions. En 1929
l'Eglise récolté 66 millions de lire pour
les Missions. En 1933 après une chute con
tinue la somme de 38 millions a été at
teinte. C'est la crise, d'accord. Mais plus
que jamais en période de crise les Métro
poles ont un urgent besoin de l'appui des
missionnaires dans les colonies.
CASE A LOUER
C'est tout un temps dans le roman de
Dumas, mais c'est bien peu de chose dans
la mémoire des Yprois qui ont vécu la
■juere. Nous entrons en pleine période de
souvenirs douloureux, et nous ne doutons
point que les pages émouvantes, écrites par
tant d'auteurs sur la longue agonie et la
mort d'Ypres, seront relues, cet hiver avec
un intérêt nouveau, mélangé de profonde
tristesse.
L'auréole de gloire qu'Y près s'est acquise
au prix de sa destruction complète, devait
presque fatalement lui revenir après la chute
d'Anvers et la retraite de l'armée belge sur
l'Yser, parce que notre ville est un point
stratégique important vers lequel conver
gent de nombreuses grandes routes.
Cette importance d'Ypres a été recon
nue de tout temps, et la place d'Ypres fût
toujours considérée comme un des princi- -
poux boulevards du pays.
Ypres ancienne capitale du troisième
membre du Comté de Flandre, c'est-à-dire
du territoire connu jadis sous le nom de
West-Quartier ou Flandre occidentale, ter
ritoire qui se composait des châtelleries
d'Ypres, Cassel, Baillent, Botnbourg,
Bergues, Saint-Winoc et Furnes, avait
par sa position même, servi le plus sou
vent de place d'armes et de base aux opé
rations des armées qui manœuvraient dans
la West-Flandre ou dans le Comté d'Artois.
Exception faite pour les gouvernements
de Louis XV, de 1744 1748, le gouver
nement autrichien, partir de 1782 jusqu'à
1792 et le régime français de 1794 1814,
tous les gouvernements qui se sont succé
dés dans le pays, ont reconnu l'importance
stratégique de la place d'Ypres, et se sont
toujours appliqués augmenter et ami-
liorer ses moyens de défense. Nous n'en ci- -
ferons comme preuve que les ouvrages ex
térieurs ajoutés cette place par les Espa
gnols en 1640, et la citadelle bâtie par eux
vers 1670, les travaux gigantesques con-
struits par Vauban après 1678, enfin, l'amé
lioration et la restauration de tous ces ouvra
ges sous le gouvernement des Pays-Bas, de
1817 1830.
Ce sont évidemment les événements po
litiques qui ont influencé le rôle que cette
place a joué dans le système défensif du
pays. Prise par la France, elle entrait dans
le système défensif de cette puissance contre
l'Espagne, souveraine de la Belgique, ou
bien rendue l'Espagne et l'Autriche, elle
servit son tour, de barrière contre la
France. Il n'y a peut-être pas en Belgique
de forteresse qui ait subi plus de transfor-
mations que la place d'Ypres. Tantôt agran-
die puis amoindrie, bouleversée ou restau- -
rêe, elle a perdu son rang de place forte
depuis son démantèlement décrété en 1852.
Après cette brève incurscion dans le passé
militaire d'Ypres, revenons un instant aux
événements d'il y a vingt ans. Une sorte
de prédiction fut faite quelques années
avant la guerre, et le lecteur voudra bien-
nous permettre de placer une petite anec
dote absolument véridique.
Lisez la suite de la Chronique Yproise
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Quiconque visitera le MUSEE DF GUERRE OU
SAÎLL ANT D'YPRES ira de l'avant et prêchera toujours
la Paix entre Nations
(Paroles de l'Evêque de Willesden St.M«rtin's-in-the-
Fields T rafa'gar Square, Londres, le 10-11-32).
Dans l'exposition Engins défensifs et offensifs. Equipe
ments, Curiosités d'intérêt technique et historique dont
plusieurs rappellent de notables exploits, de par les faits
qu'elles évoquent. Toutes les armes des différentes ar
mées y sont représentées et des Photographies Officielles
de la guerre, prises par l'ennemi et les alliés, reprodui
sent les faits les plus importants.
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