Marchés T5 (Suite Chronique yproise). ON PLACE LE JUBÉ dans la cha pelle de l'hospice Belle. Nous donne rons sous peu une note ce sujet. D'autre part la chapelle de l'Hôpi tal les travaux avancent rapidement et promettent de nous donner un en semble artistique de premier ordre. A PROPOS DU CORTEGE DE LILLE nous avons le regret de ne pas nous être trompés. En effet les Yprois ne furent que bien rares parmi les fi gurants Lille. Nous avons mené une petite enquête pour établir les respon sabilités. Comment se fait-il que le groupe de Bruges ait été plus fidèle ses promesses, que le groupe d'Y- pres Cela voudrait-il dire, que ce n'est pas le comité de Lille qui est en faute, mais bien les personnalités yproi- ses qui ce comité s'est adressé. Ce pendant Lille on sait parfaitement bien que les Amis d'Ypres exis tent, malgré l'esprit de chapelle qui s'est opposé la constitution de ce groupement indispensable. Pourquoi s'adresser des personnes qui d'après leur réputation promettent beaucoup et ne tiennent que fort peu de leurs promesses. Si les Amis d'Ypres avaient pu se charger du groupe yprois de Lille, nous aurions eu dans ce cor tège la place qui nous revenait. Et c'eût été tout profit pour Lille et pour Ypres. Nous signalons au comité orga nisateur et aux Amis de Lille que notre adresse se trouve sur Le Sud LE GAI.A ARTISTIQUE de la salle Lapiere n'a pas rencontré le suc cès, qu'il méritait. Pour reprendre l'ex pression du sergent de carrière On en voyait beaucoup qui n'étaient pas là En partie par défaut d'or ganisation, et en partie cause de cette douce flemme qui caractérise l'un ou l'autre. Le mal essentiel provient de l'esprit de groupe qui caractérise trop d'initiatives. 11 faudrait en sep tembre, que tous les groupes échan gent leur programme d'hiver. C'est d'ailleurs le rôle des Amis d'Ypres de servir d'organisme de coordination. On croirait vraiment que certains con sidèrent leurs concitoyens comme des anthropophages. Nous n'avons pas en core rencontré celui qui a un gramme de viande humaine sur notre conscien ce. Approchez sans crainte, on ne vous mangera pas. Pourquoi ces énor mes efforts dispersés. Ainsi ce pro gramme de la fête de la salle Lapiere, de 32 pages de publicité, quel effort pour une seule soirée. Soyons prati ques, et nous rencontrerons le succès. Une fête comme le gala artistique au rait dû faire salle comble. Cela ouvri- ra-t-il les yeux o LE PREMIER PRESIDENT hono raire de la Cour d Appel de Gand, M. Iweins de 3X'avrans vient d être promu par Sa Majesté le Roi, Grand Officier de 1 Ordre de Leopold. Cette nouvelle réjouira plus d un Yprois, qui se souvient du rôle joué dans no tre vie locale par cette ancienne fa mille de notre région. Et cette joie des Yprois procurera d autant plus de plaisir au premier président, que celui- ci est resté attaché profondément sa région et sa bonne ville d Ypres. Lors des fêtes du 29 juillet, il n avait pas manqué d'être présent, et on re marquait combien cette fête d était pour lui également un jour de joie. Après avoir été pendant six ans Premier Président de la Cour, d vient d'être atteint par la limite d âge, et termine ainsi une carrière, qui pour sa famille est une tradition. En effet son père fut pendant longtemps le Presi- dent du Tribunal d'Ypres, et se dé voua sans compter, non seulement ses fonctions judiciaires, mais 1 admi nistration du patrimoine des pauvres de la ville. Il faudrait qu'Ypres se sou vienne de ces bons citoyens du passé. N y aurait-il nulle part place pour rap peler leur souvenir LES HUIT ÉGLISES PAROISSIALES D'YPRES Au moyen âge, Ypres complaît huit é- glises paroissiales, le double de ce qu'elle compte actuellement, et c'est là certaine ment un des indices les plus certains du chijjre élevé de sa population. Cependant, il est permis de révoquer en doute l'asser tion des échevinsfixant la population 200.000 habitants dans la requête qu ils adressèrent en 1247, au pape Innocent IV. A défaut de recensements en ces temps reculés, des historiens se sont livrés d'in génieuses supputations, et une liste de chefs de famille, conservée jadis en notre précieux dépôt d'archives, constituait cet égard, un document d'importance. Un autre élément d'appréciation de l'im portance de la ville d'Ypres au moyen âge nous est fourni par le nombre de ses églises paroissiales urbaines et suburbaines. Ce nombre, qui était du huit au XHIe siècle, égalait celui de Bruges et Gand. En voici l'énoncé L'église de St Martin, voisine du berceau de la ville, n'était primitivent, suivant une tradition locale, qu'une chapelle consacrée la Vierge Marie ou Saint André. Elle fut desservie d'abord par les prêtres sécu liers, et ensuite par des chanoines de l'ordre de St Augustin. Robert-le-Frison aurait rem placé cette chapelle primitive par une église vers l'an 1088. Cette église, comme on le voit, fut re devable de son érection l'existence même des moines et fait corps avec l'abbaye même. C'est ce que certains Yprois, rêvant de ruines et de dégagements inesthétiques, semblent mal comprendre en cherchant retarder jusqu'aux calendes grecques la reconstruction de la célèbre abbaye, dont l'.histoire entière est si intimement liée celle de la ville même. Notre seconde église, celle de St Pierre, fondée également par Robert-le-Frison, fut soumise' dès son érection en 1073, avec sous ses appendices au chapitre de Saint Martin. L'église de St Jacques est probablement antérieure 1139, puisqu'une bulle papale de cette année en confirme la possession au même chapitre de Si Martin. L'église de St Nicolas existait, comme chapelle, en 1202, et fut consacrée comme paroisse en 1233- A ces quatre s églises existant l'inté rieur de la ville, vinrent ajouter successi vement quatre autres églises dans les fau bourgs. Ce furent l'église St Michel, située au faubourg de la porte de Messines, est désignée comme paroissiale en 1249, la cha pelle laquelle elle devait son origine exis tant dès 1102. Elle fut détruite lors du siège en 1383- L'égise de Ste Marie, ou de ten Br'tèlén, simple chapelle également son origine, fut élevée au rang de paroisse par Hélisée. prévôt de St Martin, en 1193. Elle fut dé truite par les iconoclastes au XVIe siècle, pour ne plus se relever. L'église St Jean, en dehors de la porte de Dixmude, est mentionnée en 1200. com me dépendant du même chapitre de St Martin. L'église de la Sainte-Croix, fondée en 1017. hors de la porte au beurre, devint église paroissiale en 1277. Incendiée d'abord par les Français en 1297. et rebâtie en 1303. elle fut détruite, dans l'incendie des fau- fourgs lors du siège de 1383. A proximité de cette église s'élevait la maison des chevaliers du Temple. Une cha pelle qui jouissait de certains privilèges, y était annexée. En dehors des huit églises paroissiales que nous venons de rappeler, il existait encore Ypres. vers cette époque, un nombre considérable d'ordres religieux et d'établissements de bienfaisance. UITTREKSEL noot en tôt de kostelooze rechtsple- ging toegelaten den 26 October 1934, voor dewelke is aangesteld en optre- den zal Me. Jos. Van der Mersch, Pleitbezorger wonende te Yper, de Stuersstraat Nr 8, tegen Heer Phili- mon VERSTRAETE, timmerman wo nende te Yper, Veurnesteenweg 73, eene vordering tôt scheiding van goe- deren ingesteld. Voor uittreksel, Jos. van der Mersch. Yper den 30 October 1934. Le dimanche 4 novembre MESSES ANNIVERSAIRES St MARTIN 8 h. J/2 pour Hector LAMMERS et 1 1 h. Zï pour les membres défunts de corporation des bouchers. St PIERRE 8 h. Zî pour Charles BERTIER et 10 h. pour Emma VANDENBUSSCHE, Ve Emile Pat- tyn. St JACQUES 7 h. Zl pour Hubert FIERS et 8 h. Zï pour Mme DE- VOS-DEWANCKEL. St NICOLAS 8 h. pour Richard DHONDT et ses enfants défunts. ETAT-CIVIL du 23 au 31 octobre 1934 Naissances Denys Robert, Rue du Château d'eau, 27. Garreyn Gaston, Kaai-West, 10. - Matthys Willy, Porte des Récollets, 5. Lazoore Ivonne, Chaussée de Poperinghe, 149. Mariages Lamaire Hilaire, boucher et Vandevoorde Béatrice, boutiquière, tous deux d'Ypres. Moerman Paul, entrepreneur de trans port d Ixelles et Delaplace Marguerite, sans prof. d'Ypres. Décès Carpentier Léoriie, 70 ans, veuve de Devos Aloïs, Avenue M. Haig, 70. Gau- quier Maria, 4 m., Avenue M. Plumer, 35. Langzweerd Clémence, 82 ans, sans prof., célibataire, Chaussée de Poperinghe, 8- Santy Emile, 60 ans, peintre, époux de Decroos Elodie, Rue Wenninck, 3. POPERINGHE, 26 oct. Beurre, 18- 20 -Œufs, 0,50-0,70 Pommes de terre, 25-30 Froment. 65 Seigle, 70 Avoine, 62. WAREGHEM, 27 oct. Beurre, 17- 19 Œufs, 0,65-0,68 Pommes de terre, 33-40. YPRES, 27 oct. Beurre, 18,50-20 Œufs, 0,72-0,75 Pommes de terre, 25-30 Froment, 62-64 Seigle, 64-67. 6 COURTRAI, 29 oct. Beurre, 20-21 Œufs, 0,70-0,75 Pommes de terre, 32-35 Froment, 62-68 Seigle, 65-70 Avoine, 62-65. DIXMUDE, 29 oct. Beurre, 18-19 Œufs, 0,70-0,72 Pommes de terre, 22-30 Froment, 62-68 Seigle, 66-70 Avoine, 65. ROULERS, 30 oct. Beurre, 18-20 Œufs, 0,55-0,72 Pommes de terre, 20-33 Froment, 67 Seigle, 65 Avoine, 66. DEINZE, 31 oct. Beurre, 17-20 Œufs, 0,74 Pommes de terre, 45. FURNES, 31 on. Beurre, 18-19,50 Œufs. 0,74 Pommes de terre, 30- 35 Froment, 60-62 Seigle, 66- 68 Avoine, 60-62. WERVICQ, 2 nov. Beurre, 18-20 Œufs, 0,60-0,75. PLOEGSTEERT (Suite) Volgens exploot van M. Armand Van Wittenberghe, Deurwaarder te Yper, in date van 30 Oktober 1900 vier en dertig heeft Mw Irma WICKE, huisvrouw wonende bij haar echtge- L'auteur de la détresse des affiliés de la Caisse de Retraite n'est pas un ennemi extérieur c'est l'Etat Belge lui-même JOSEPH LEFEBURE. de bon aloi trouveront largement leur part. Voici le magnifique programme qu'ils mettront en exécution 1. Ouverture par la société de musique. 2. 1er Acte de la Comédie Lardi- mol est une fine mouche 3. Polka pour piston Jolie et Co quette 4. 2ème Acte de la Comédie. 5. Le Secret de la Lode, grande ouver ture pour la société de musique. 6. Comédie militaire en 1 acte Lo riot Chansons et intermèdes comiques. Ouverture de la salle, rue du Romarin, 4 h. 30 lever du rideau 5 heures précises. On pourra se procurer des cartes d'en trée chez Mr Désiré MOURET, président, chez Mr Gaston VANUXEM, Vice-Prési dent, rue d'Armentières, chez Mr Julien LECOUVET, Secrétaire et au local de la société, chez Mr Edouard DEBACQ, Grand'Place. (1) Institution d'une Caisse de Re traite. Documenrs parlementaires. Ed. Guyot, 1868, Bruxelles. LA DETRESSE DE LA PETITE EPARGNE L'Etat Belge de 1850, a fondé une Caisse de Retraite, dans un but moral et social. Pour encourager les idées de prévoyance. Pour permettre tous les citoyens d'assu rer le sort de leurs vieux jours pour leur donner le moyen de se constituer, avec certitude, une pension de vieillesse. Avant la création d'une Caisse de Re traite il existait toutes sortes d'organismes auxquels beaucoup d'habitants confiaient leurs épargnes. Dans les campagnes sévissaient les usu riers, les mauvais agents d'affaires, qui spé culaient sur les économies des travailleurs. Dans les villes, il y avait des caisses an nexées des banques. En 1837, le trésor public vint au secours de la caisse d'épargne établie par la Ban que de Belgique. En 1848, le trésor public est encore intervenu dans les affaires de la Société Générale, pour sauver l'avoir des épargnants. L'Etat d'alors était sincère, quand il di sait vouloir protéger les économies des pe tites gens, et il intervenait chaque fois qu'un danger sérieux menaçait l'épargne. C est aussi pour éviter le retour de pa reilles interventions, que l'Etat a créé une Caisse de Retraite, garantie par lui. Voici, d'après les législateurs de l'épo que, quelle devait être la valeur de l'institution Une caisse où les place ments seraient a 1 abri de tout risque, où la garantie serait complète. Une caisse où le placement est d une sûreté toute exception nelle, dont la dette sera toujours, de tour temps, la plus inviolable une caisse, qui dans les circonstances les plus malheureu ses, les plus désastreuses par où un pays puisse passer restera aux yeux de tous, des ennemis intérieurs comme des ennemis ex térieurs, ^un dépôt sacré, le plus inviolable des dépots de la dette publique. La dette de la Caisse de Retraite n'est pas seulement une dette publique ordinaire mais un engagement d'un caractère tout particulier, d'un caractère plus sacré que tous les engagements. Le placement la Caisse de Retraite est un placement privilégié, parce que c'est r> c est-a-dire le pays tout entier, qui s engage et qui est responsable. La garantie de l'Etat ne sera pas seule ment morale, elle sera au besoin une ga rantie matérielle. Si la Caisse ne pouvait se suffire a elle-même, il faudrait que l'Etat vienne son aide»... (1). Que les contribuables se rassurent II n est pas besoin que l'Etat vienne l'aide de la Caisse d Epargne et de Retraite Celle- ciregorge de milliards, et peut faire face NonnK aUCUnei a t0UteS ses ob''<*>tions. Nonobstant cela, et quoiou'elle proclame elle son7Tenam !cS, D,aceme™ ^ez elle sont de tout repos, la Caisse de Re- dettes F1™*' ne P« Sous Prétexte qu'un franc est un franc la Caisse de Retraite paie en francs de quatorze centimes ce qu'elle doit en francs Je cent centimes. Autrement dit, quatre- vingt-six pour cent de la petite épargne y SS ;n francs-°r: spoliés sauf ver gogne par cette institution gouvernementale &>L 4«r

HISTORISCHE KRANTEN

Le Sud (1934-1939) | 1934 | | pagina 15