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69, me de la Montagne, MOUSCRON. B B ÉPl BB^B et petites annonces MAISON DU
Tél. 857. B B ^^0 ^0 90 BlmBr H B LIVRE, R« do Gaa MOUSCRON.
LA PREMIERE CONFERENCE
DE LA JIC.
NOUVEAUX EXPLOITS
DES VANDALES.
LIBERTÉ D'ENSEIGNEMENT.
oo—
LAMENTABLE
APRES LA TENTATIVE DE VOl.
DE L'HOTEL DE VILLE
LES AMIS DU BON THEATRE
DANS LA RUE DE TOURNAI.
11 NOVEMBRE.
COLLISION DE TRAMS
A.A. MOUSCRON 2
DOTTIGNIES 1.
MARCHES.
{Restaurant REMY, Mouscron, I
LE TRAITEMENT DES EMPLOYÉS
A LOUER immédiatement belle
MAISON BOURGEOISE située
Mercredi dernier, la JIC a ouvert son
cycle de conférences 1934-35 par Le tour
d'Europe en musique et en anecdotes de
Chalux.
Chalux est un grand voyageur devant
l'Eternel. Littérateur, érudit et polyglotte
remarquable, il est allé sur tous les points
du globe assouvir sa curiosité passionnée,
son âme artiste. Il connaît l'Europe
peuples, langues, coutumes sur le bout
des doigts.
C'est un plaisir de l'entendre passer en
revue tous les idiomes du continent, de
puis l'extrême pointe méridionale jusqu'aux
confins glacés de la Laponie et de mon
trer comment les situations géographiques
et climatériques en ont influencé le rythme
et la sonorité. Avec le même bonheur il
réussit mettre en lumière l'originalité
psychologique des peuples par la tournure
de phrase bien caractéristique pour chacun
d'eux d'expressions banales signifiant
par exemple Comment allez-vous
Les chansons-types qu'il interprète sont
très curieuses. Ses anecdotes et réparties ne
le sont pas moins.
Après l'Europe et pour faire honneur
la Belgique, Chalux est passé au Congo
belge qu'il aime et admire profondément.
Ses anecdotes savoureuses, servies avec
une bonhommie sans pareille ont copieuse
ment déridé l'auditoire.
Bref excellent début pour ce nouveau
cycle de conférences.
oo
Pour célébrer leur façon peu re
luisante et grotesque l'anniversaire de
la victoire, des galopins communistes ont
repris leur badigeon. Sur les pavés et les
murs de nombreuses propriétés particulières
ils ont peinturluré, côté de la faucille et
du marteau, l'inscription saugrenue De
bout les morts la guerre est proche
Espérons que cette nouvelle infraction au
règlement communal interdisant les ins
criptions murales sera enfin poursuivie
Sinon quoi sert le règlement A quoi
riment les sanctions prévues
Rue de la Marlière, les mêmes gamins
se sont amusés accrocher une loque rouge
aux ftls téléphoniques, occasionnant des
perturbations dans les lignes et des déran
gements plusieurs appareils. La gendar
merie enquête.
oo
Aujourd'hui, au patronage St Joseph a
lieu 4 h. 30, l'initiative de l'Amicale
des Anciens élèves des Frères Maristes, une
importante conférence.
Mr l'avocat Desénépart y parlera de la
liberté de l'enseignement, envisagée prin
cipalement du point de vue constitutionnel,
juridique et moral.
A diverses reprises nous avons signalé
l'état déplorable de certaines rues restées
sans aménagement depuis le creusement
des tranchées de l'eau potable. La chaussée
du Risquons-Tout est particulièrement affli
gée Cela dépasse l'imagination. Les
étrangers qui v pasesnt d'aventure sont édi
fiés sur la sollicitude de l'Administration
Communale pour ses administrés. On ne
dira bientôt plus la Chaussée du Risquons-
Tout, mais la chaussée du Risque-aux-
trous Sans commentaires
Dès que fut connue la tentative de cam
briolage de l'Hôtel de Ville, l'opinion pu
blique fut unanime trouver que le ou les
auteurs de cet exploit devaient être des
familiers de l'endroit. Des accusations de
plus en plus précises furent émises un
nom fut même prononcé. La persistance
e ces rumeurs, et d'autres raisons plus sé
rieuses provoquèrent des mesures provi
soires contre un agent de police. Lors d'une
perquisition effectuée son domicile, on
y découvrit de fausses cartes d'identité
Mais l'agent mis en cause fournit au Par
quet des explications qui parurent suffi
santes pour qu'il fût laissé en liberté. Nous
apprenons qu'il vient d'être une nouvelle
fois mis en inculpation pour faux et usage
de faux. L enquête continue.
Aujourd'hui 18 novembre, en la salle
des fêtes du Cercle catholique «L'Ave
nir s'ouvre la saison théâtrale. Une séan
ce est offerte aux membres de l'Association
Catholique et donnée par la troupe Les
Amis du Bon Théâtre de Mouscron (Ré
gisseur M. Graulich).
Au programme 1») Les orphelines de
Valneige mélodrame en 3 actes d'après
le roman de Lamartine Geneviève ar-
rangé par MM. Decourcelle et Jaime.' 2°)
Le Fardeau de la liberté comédie en
1 acte de l'humoriste Tristan Bernard. Un
orchestre prêtera son concours.
-o
Une partie de la rue de Tournai est assez
étroite (du côté de la Place) et la circula
tion est intense dans cette artère. Depuis
longtemps déjà on parle d'interdire le sta
tionnement et d'y instaurer le sens uni
que II n'est pas rare de voir une file
de dix, douze voitures en stationnement.
Et lorsque le tram arrive de la gare en
direction de la Place et que, au passage
étroit, une ou plusieurs autos et vélos arri
vent en sens inverse que se passe-t-il
Un embouteillage parfois même un ac
cident
Le mardi, jour de marché, la circulation
est interdite aux véhicules venant de la
gare vers la place.
Au passage étroit les commerçants de la
rue installent leurs marchandises sur les
trottoirs. Le pavé est destiné aux piétons
qui n'y sont pas en sûreté. A l'entrée de
la rue une inscription est placée Circu
lation interdite De nombreux automobi
listes si aventurent tout de même Pour
quoi parce qu'il n'y a personne pour les
en empêcher Ils viennent stationner dans
la rue de Tournai et même parfois s'arrêtent
devant les installations des commerçants.
Alors c'est la guerre Il faut faire démé
nager la voiture. Pendant ce temps les
commerçants perdent du temps et des ventes.
Si un automobiliste continue sa route ju^
qu au coin de la rue de Courtrai, là, il est
arrêté par plusieurs agents de police qui
lui font faire marche arrière Ici, en
core une fois, danger pour les piétons qui
ne savent où se sauver.
Il n'est pas nécessaire d'introduire le
sens unique mais il est d'extrême néces
sité d'interdire le stationnement Pour
le mardi il serait utile de placer un agent
de police au carrefour des rues de Tournai,
de la Station, du Luxembourg et C. Bus-
schaert, puisque le placard «Circulation
interdite ne suffit pas.
L'interdiction du stationnement a déjà
fait l'objet de plusieurs interventions de M.
Beyens, commissaire de police, auprès de
M le Bourgmestre pour qu'un arrêté soit
pris. Les interventions sont restées sans
résultat.
Les habitants de la rue de Tournai ne
demandent pas le sens unique Cette
mesure ne pourrait causer que préjudice
aux commerçants.
oo
Les anciens combattants belges et fran
çais, les invalides civils et militaires, les
Croix de feu et population mouscronnoise
ont fêté avec éclat le seizième anniversaire
de l'armistice.
A 8 h. 30, une messe solennelle fut cé
lébrée en l'église décanale Saint-Barthele-
my, par M. 1 abbé Pauwelz, vicaire, l'in
tention des victimes de la guerre.
A 10 heures, une cérémonie patriotique
s'est déroulée en la salle de l'hôtel-de-ville.
Les anciens combattants belges et fran
çais, les invalides civils et, militaires, les
orphelins et les veuves de guerre, les Sa
peurs-Pompiers volontaires, prenaient part
la réception. M. le Bourgmestre prit la
parole et glorifia les grands défenseurs de
la Patrie. M. le Bourgmestre, entouré des
membres du Conseil communal, remit des
cadeaux aux orphelins. Après la réception,
la nombreuse assistance s'est formée en
cortège pour se diriger vers le monument.
Là, une gerbe fut déposée et M. le
Bourgmestre a prononcé nouveau un dis
cours.
Après que les clairons du corps des Sa
peurs-Pompiers volontaires eurent sonné
Champs la foule se retira lente
ment.
o
Dimanche, une collision de trams s'est
produite dans la rue Saint-Pierre, au car
refour des rues Saint-Joseph, du Luxem
bourg et Aloïs den Reep. Un tram qui
avait dû arrêter subitement, a été violem
ment heurté par un tram qui le suivait.
Les glaces volèrent en éclats, plusieurs per
sonnes furent blessées.
o-
Le derby régional qui a eu lieu diman
che, avait attiré une grosse affluence au
terrain de l'U. S. Dottignies.
La partie ne fut intéressante suivre
que par suite de I ardeur de l'équipe locale
qui joua fond de train de la première
la derniere minute. Le score ne représente
nullement la différence de classe qui existe
entre les 2 clubs, néanmoins il exprime fi
dèlement la physionomie du match, terri-
torialement parlant.
Ce nouveau succès de l'A.A. Mouscron
rapproche sensiblement ce club des deux
équipes de tête Thielt et La Panne et
renforce l'intérêt de la rencontre Thielt-
A.A. Mouscron qui aura lieu dimanche
prochain, chaussée du Risquons-Tout. Ce
match sera sans aucun doute un des plus
intéressants de toute la saison.
o
MOUSCRON, 13 novembre. Beurre
le kg. 21.00 22,00 œufs frais 0,60
0,90 pièce endives 0,50 0,— la botte
bananes 3,00 3,50 pommes 1,50
3,00 carottes 0,75 0,80 la botte P.
de t. 0,45 0,60 salades 0,1,
marrons 2,00 4,00 cresson 1,25 oran
ges 2,50 4.00 citrons 0,35à 0,50 épi-
nards 2 0,Choux-verts 0,50 0.
pièce raisin 7-8,do fromage 8 17
gruyère 9.50 tomates 2.00 4.00 dat
tes 3,50 le kg poires 1,25 2,kg.
oignons 1,1,25 poireaux 1,50 2
la botte salsifh 2,50 échalottes 2 2,5
noix 6 choux-fleurs 2,50 3,50 choux-
rouges 0,75 0,00.
o
ETAT-CIVIL
Naissances.
Nicole Demeure, place de la Liberté
au?"" Vanderbeke, rue du Mont-à-Leux
Albertine Ronse, chaussee du Risquons-
Tout Hèléna Lievens, rue de Wattrelos
Arthur Vevlsteke. rue du Caster Daniel
Deprez, rue du Petit Courtrai.
Décès
Ginette Mondv, 9 mois. Hôpital Civil
Elisabeth Sticbelbour, 69 ans, Refuge
Martha Knockaert, 32 ans. chaussée de Me-
nin François Cocue. 51 ans. rue du
Mont-à-Leux Alice Mayaert, 19 ans, rue
du Caster.
15, Rue de Tournai (près du col- I
lège - Pension de famille - Traifet/r. I
LE SUD s'y trouve toujours.
(Suite Chronique yproise)
communaux a fait l'objet d'une interpella
tion au conseil communal. La Région
d'Ypres avait également donné dimanche
dernier un article laissant sous-entendre
qu'éventuellement elle pourrait parler de
cette question. Notre Bourgmestre a plus»
d une arme pour se défendre, mais il a
paru, cause d'une position mal prise,
comme un accusé. Voilà où conduit la
politique de club.
Nous avons proposé plusieurs reprises
notre bourgmestre d'imposer franche
ment le problème, tel qu'il se pose. Cela
éviterait une montagne de malentendus.
Pourquoi tout mettre sous le boisseau, et
arriver alors une situation aussi ridicule
que I interpellation de lundi dernier.
En attendant les employés communaux
conservent jusqu'ici la perspective d'une fin
d'année peu agréable.
Voici ce que dit ce sujet le bulletin des
employés communaux
Comment un arrêté royal a-t-il rejeté le
recours introduit par le conseil communal
d'Ypres
Et pourquoi ce recours
Le conseil communal d'Ypres n'ayant pas
imposé son personnel les retenues décré
tées par la loi du 23 mars 1932, les comp
tes de cette année ne furent pas approuvés
par la Dépuration permanente. La Députa-
tion opinant pour un avis contraire. Il ap
partenait au Roi, sollicité a cet égard, de
trancher et de donner tort soit au conseil
communal, soit la Députarion permanente.
On sait eue l'avis sollicité du Roi est
une rimple fiction et qu'en réalité c'est
l'avis du ministre qui se donne ou. plus
exactement encore, l'avis du département
de l'intérieur.
Te m'abrite immédiatement sous l'aile de
M. Pouller. l'ancien ministre de l'intérieur.
Ou'a donc dit ce dernier
Ceci il ne faut retenir aux agents des
communes que les 6 et les 10 qui
auraient été accordés au delà du barème
normal, établi par le conseil communal.
Si rien n'a été ajouté, rien n'est retirer.
Ouoiqu'il en soit, l'arrêté roval du 16
décembre 1927 accorda au personnel de
l'Etat le barême des traitements que l'on
sait. Le 22 juillet 1929. un arrêté roval
maiora ces traitements de 10 */0. Le 13 fé
vrier 1930 un nouvel arrêté royal porta
cette augmentation 16 a la date du
lr janvier 1930 soit donc avec effet ré
troactif.
Le conseil communal qui n'avair accordé
ni 10 ni 16 °/0 crut, en toure équité,
comme vous et moi. que n'ayant absolument
rien accordé, en dehors du traitement du
barême, il n'avaient rien retrancher en ap
plication de cette loi mal fichue du 23
mars 1932.
Et les comptes se clôturèrent ainsi.
Toujours pu vertu d'instructions ministé
rielles, la Députarion permanente n'a pas
approuvé le* comptes et invita le conseil
communal d'Ypres les modifier, en ap
pliquant la loi.
C'est contre cette injonction que le con
seil communal, chez qui la pudeur perdu
rait. prît son recours auprès du Roi.
T'ai peut-être le cerveau un peu brûlé,
mais je ne parviens pas comprendre ou'un
arrêté roval Puisse obliger une commune
retenir ce qu'elle n'a pas songé accorder,
o
Ypres. rue d'Elverdinghe. n° 60. Pour
'es c°ncbtions s'adresser Mme VAN
HUFFEL. Rue du Nord, 7, HARLE-
BEKE. Clefs déposées rue d'Elver-
dinghe. 9.
Impr. M. Ehimez-Truwant, Wervirq.