I
St Nicolas vous invite chez Peel=Van de Walle
Le gant
J. ROPSY
est le gant chic.
PETITES ANNONCES
I (Paroi,
15, rue de
Lille, Ypres
I s Quiconque visitera le MUSEE 0F GUERRE DU
I SAILLANT D'YPRES ira «le l'avaat et prêchera toujours
la Paix entre Natioas
YPRES
dre française un écho aux légitimes reven
dications de nos ouvriers belges menacés
par les mesures nouvelles du gouvernement
français. Les relations entre la Belgique et
la France ne peuvent se limiter utiliser
la Belgique comme couverture en cas de
guerre pour permettre la France d'avoir le
temps de mobiliser son armée.
Voici le communiqué officiel français
Le Comité interministériel chargé d'as
surer la protection de la main-d'œuvre fran
çaise et comprenant les ministres des Af
faires étrangères, de l'Intérieur, de l'Agri
culture et du Travail, s'est réuni sous la
présidence de M. Edouard Herriot, minis
tre d'Etat. Il a pris les décisions suivantes,
approuvées par le Conseil des ministres dans
sa séance du 20 novembre
Pour remédier la situation révélée
par le rapprochement de ces deux chif
fres 350.000 chômeurs français secourus
et 800.000 travailleurs étrangers le Le
service de l'immigration (industriel et agri
cole) et son contrôle seront unifiés.
2o II ne sera plus délivré de nou
veaux entrants de cartes de travail. Le re
nouvellement des cartes déjà données sera
soumis un examen très minutieux. Sous
réserve des cas exceptionnels, dont le mi
nistre du Travail sera juge, aucune carte
durée réduite ne pourra être renouvelée,
sauf si son titulaire réside en France de
puis plus de deux ans.
La question des spécialistes saisonniers
est réservée pour un examen ultérieur.
3° Pour tous les marchés de travaux
publics ou fournitures faites au nom de
l'Etat, des départements, des communes, des
établissements publics et des services con
cédés par adjudication de gré gré, la
main-d'œuvre employée doit être fran
çaise. Cette obligation doit être consignée
dans le cahier des charges.
Si, pour une profession, la main-d'œu
vre française, après enquête des services pu
blics de placement, est reconnue insuffi
sante, tant sur place que dans les autres
régions du pays, il pourra être admis une
quantité limitée de main-d'œuvre étrangère
qui, en aucun cas, ne devra dépasser les
maximas fixés pour chaque département
et pour chaque profession par l'arrêté du
ministre du Travail.
4o Le Gouvernement demandera le vo
te rapide du projet de loi confiant aux
inspecteurs du travail le contrôle, qu'ils
n'ont pas encore, de ces dispositions. Les
commissions seront renforcées en ce qui
concerne les entreprises privées, industriel
les ou commerciales. Des décrets seront
pris non seulement, comme jusqu'à pré
sent, la demande des intéressés, mais
d'office, pour fixer, chaque fois que la pro
portion d'étrangers est supérieure 10
la quantité de main-d'œuvre étrangère per
mise par profession et par région. Seront
revisés les décrets lorsqu'ils ont prévu un
pourcentage de plus de 10
5o La surveillance des frontières de
venant de plus en plus nécessaire, le mi
nistre de l'Intérieur a obtenu le renforce
ment du contrôle, auquel coopérera le ser
vice des douanes. Il recherche, par ail
leurs, les modifications apporter au ré
gime de la carte d'identité, afin de fa
ciliter le contrôle des travailleurs étran
gers sur notre territoire.
LA GILDE DE Ste CÉCILE
A St MARTIN.
La légende de Ste Cécile est une des plus
gracieuses de l'antiquité chrétienne, et elle
a été trop souvent reproduite d'après les
vies des Saints pour que nous y arrêtions
ici. Le profil virginal de la jeune romaine
est un de ceux qui ont le plus tenté le pin
ceau des peintres de toutes les époques.
Les musiciens Pont toujours choisie pour
patronne, parce que, disent ses actes, elle
unissait souvent sa voix la musique instru
mentale pour chanter les louanges du Sei
gneur.
De nos jours encore, les musiciens yprois,
suivant une tradition séculaire, se réunissent
pour fêter gaîment leur patronne. Une so
ciété proprement dite, placée sous l'invoca
tion de la sainte, existait-elle jadis Le
musicologue Van der Straeten, qui fit des
recherches spéciales ce sujet, n'ose point
se prononcer. On peut supposer, tout au
plus, qu'il existait une association morale
entre les confrères de l'harmonie.
La situation est mieux définie quant aux
chantres de St Martin, réunis en une véri
table confrérie sous le nom de Cecilia-
nisten C'est la dénomination donnée par
le scribe communal au groupe de musi
ciens de cette église; obtenant, chaque an
née. du magistrat une gratification l'occa
sion de la fête de leur patronne. Le terme
de Gilde van Sinte Cecilie qui ne laisse
subsister aucun doute sur la question, n'est
employé qu'une seule fois.
Les registres capitulaires, comme les
Comptes de la ville, consultés jadis, éta
blissaient péremptoirement que les Cécilia-
nistes se réunissaient chaque année en une
agape fraternelle l'occasion de la Ste
Cécile. Des sommes diverses leur sont oc
troyées pour se récréer lors de la fête de
Ste Cécile, ou pour boire pro bibali et
aussi pro distractionibus Mais toutes ces
largesses ne sont faites qu'avec une certaine
restriction Avec l'espoir de voir régner
un plus grand zèle a fréquenter l'office di
vin afin qu'on fréquente davantage l'of
fice divin et qu'on le chante plus convena
blement que la fête ne se prolonge pas
au-delà de dix heures du soir et qu'elle ait
lieu au Chapitre bibal et nulle part ail
leurs
Alors, comme de nos jours, la musique
semblait ne pas adoucir beaucoup les
moeurs, et ce Chapitre bibal, dont le nom
lui seul est une invite aux franches lippêes,
avait vu éclater des rixes entre gens d'égli
se, preuve cette recommandation de
s'abstenir de toute violence et cette con
dition fixée en 1689, que rien ne sera
donné l'année suivante si une rixe éclate
Les chapelains et vicaires prenaient part
ces réjouissances. Un d'entr'eux, le cha
pelain Boursette, en fut exclu en 1661, on
ne dit pour quelle raison. Le magistrat
subsidiait volontiers la fête des musi
ciens pour les services signalés qu'ils
avaient rendu en chantant un Te Deum
l'occasion de la reddition d'Ostende, ou
en célébrant la naissance du fils du roi
d'Espagne, ou en prêtant leur concours vo
cal l'entrée triomphale de l'évêque.
La fête de Ste Cécile .était célébrée an
nuellement l'église St Martin par un ser
vice solennel et, détail curieux, ces mêmes
chapelains et vicaires, après s'être époumon-
nés en chantant sous les voûtes spacieuses
de la cathédrale, allaient encore s'égosiller
en allant se faire entendre de la ville
entière, du sommet du beffroi. Après de
tels exploits vocaux, oserait-on leur repro
cher le joyeux banquet auquel ils faisaient
honneur, le même soir, dans la vaste salle
du Chapitre
KEUSJE.
ALERTE AUX GAZ
On nous communique
D'un article paru dans La Ga
zette propos de la Conférence du
Major Sillevaerts, nous détachons les
lignes suivantes
L'orateur montra aussi plusieurs croquis
d'abris pour civils, en expliquant le systè-
me de calfeutrage de ces refuges.
Ce qui fit se demander pas mal d'audi-
teurs ce qu'on attendait Ypres pour
aménager en refuges de guerre les case-
mates des remparts Un peu de pré-
voyance sauverait bien des vies humaines.
Le bourgmestre d'Ypres est un ancien
combattant de la grande guerre, dont il
a connu les horreurs. Il jouit des sympa-
thies de toute la population et il peut
compter sur la collaboration des autorités
religieuses, judiciaires et militaires et sur
l'appui de certaines autorités administra-
tives. Pourquoi ne se mettrait-il pas
l'œuvre tout de suite
Le major Sillevaerts termina son in-»
structive causerie en parlant des manœu-
vres de défense antiaérienne de Bruxelles
et de Liège et d'unanimes applaudisse-
ments saluèrent une péroraison où il in-
vitait ses auditeurs joindre leurs ef-
forts aux siens. Quant aux Yprois, ils
sauront gré leur Chambre de Commerce
d'avoir organisé cette opportune confé-
rence
Nous insistons pour que l'on com
mence immédiatement l'aménagement
des vieilles casemates de nos remparts
en refuges de guerre modernes. Nous
insistons d'autant plus que nous ve
nons de lire dans la Libre Belgi
que l'information que voici
La fabrication intensive de munitions.
(D'un de nos correspondants parisiens)
D'après des informations de Berlin, les
usines Seidel et Naumann de Dresde, au
raient installé une nouvelle section s'occu-
pant de la fabrication des obus. Pour le
moment, la production est de 50.000 obus
mensuellement, mais d'ici la Noël, la fa
brique sera en état d'en livrer mensuelle
ment 100.000.
Les ouvriers ont dû prêter serment
quatre reprises avant d'être embauchés, et
ils n'ont aucun rapport avec le reste du per
sonnel.
Les obus terminés sont transportés dans
des wagons fermés.
A LOUER immédiatement belle
MAISON BOURGEOISE située
Ypres, rue d'Elverdinghe, n° 60. Pour
les conditions s'adresser Mme VAN
HUFFEL, Rue du Nord, 7, HARLE-
BEKE. Clefs déposées rue d'Elver
dinghe, 9.
CHAMBRE DE COMMERCE
et D'INDUSTRIE.
Nous vous prions de bien vouloir
assister l'ASSEMBLEE GENERALE
STATUTAIRE le Samedi lr Décem
bre, 8 heures du soir, Hôtel du
Sultan
Ordre du jour
1Rapport annuel.
2. Comptes 1934.
3. Budget 1935.
4. Election de 3 membres du comi
té, sortant et rééligibles.
5. Désignation des membres du Co
mité de la Foire Commerciale-
1935.
6. Communications et discussions.
LE COMITE.
Le dimanche 25 novembre
MESSES ANNIVERSAIRES
A St Martin 1 1 h. Yi pour les mu
siciens morts la guerre, de la part
de l'c Ypriana
A St Pierre, 8 h. Yz pour Louis LO-
GIER-WINDELS et fils.
A 10 h. pour Arthur CREMER.
Dimanche 25 novembre, fête de
Ste Catherine. A St Martin aux
messes de 6 h. et 7 1/2 h.. Communion
générale pour les dames et jeunes filles
de la ligue du Sacré-Coeur.
Vendredi 30 novembre, fête de St
André.
ETAT-CIVIL
du 15 au 21 novembre 1934.
Naissances
Ameye Rolande, Place Guido Gezelle, 4.
Tavenier Paul, Place Vandenpeereboom,
29. Goemaere Mariette, Chaussée de Bru
ges, 128. Derluyn Madeleine, Chaussée
de Zonnebeke, 137. Jonckheere Gabriel,
Porte des Récollets, 5.
Mariage
Ghekiere Daniel, boulanger Zillebeke
et Goemaere Elise, sans prof, Ypres.
Décès
Gheysens Maria, 79 ans, sans prof., Veuve
Glissoux Eugène, Rue Hôpital St Jean, 1.
Ostyn Marie, 70 ans, sans prof., Veuve
Saelens Jean, Chaussée de Poperinghe, 8.
Platteeuw Jeannine, 6 mois, Rue Kauwe-
kyn, 4.
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S'adresser Kalfvaart, 4.
Voyez page 14, une importante com
munication qui vous est faite par
HET SAYETTE WUVEKEN
r
(Paroles de i'Evêque de Willesdeo
Fields Trafalgar Square, Londres,
St.Martin"s-in-tHe-
le 10-11-32).
Dans l'exposition Engins défensifs et offensifs. Equipe
ments, Curiosités d'intérêt technique et Historique dont
plusieurs rappellent de notables exploits, de par les faits
qu'elles évoquent. Toutes les armes des différentes ar
mées y sont représentées et des Photographies Officielles
de la guerre, prises par l'ennemi et les alliés, reprodui-
sent les faits les plus importants.
|En face des Hadles. Entrée Rue du Verger. Un
Ancien Combattant donne gratuitement toutes les expli
cations. Conservateur M. L. Murphy, F. I. L.t Ypres.
Bureau de Renseignement pour Touristes rue princi*
pale, face aux Halles. Téléphone 195.
