Le Pavillon de "La Vie Catholique Belge" SALVATOR René Schmidt-Acke Le Les Bornes Soirées De HaariM BAISSE BAISSE SCIERIE MÉCANIQUE A L'EXPOSITION UNIVERSELLE ET INTERNATIONALE DE BRUXELLES EN 1935. Bicyclettes de Luxe SPORT TOURISTES TRAVAIL TRANSPORT LE KM. 1,25 fr. TARIF D'ATTENTE 6 FRS L'HEURE. PRISE EN CHARGE 3,00 FRS. en plus Réduction importante pour courses dépassant les 100 Km. PROFITEZ-EN POUR TOUS VOS DÉPLACEMENTS UTILISEZ Téléphonez au 100... et CITAX accourt Voitures en stationnement Grand'Place, Gare, Rue Carton 49. BOIS DU NORD ET D'AMÉRIQUE TRIPLEX - MULTIPLEX SPÉCIALITÉ DE BOIS DE MENUISERIES Marché au Bétail, YPRES Téléphone 154 m hebdomadaire illustré avec un radio-programme, de l'humour, du cinéma, des actualités, etc. 1 fr. le n*. Journal illustré, publie un roman complet par semaine. 1 fr. le nc. publiceert wekelijks ean rniirtligie ro Getllustreerd. 1 fr. per or. On n'a pas oublie le succès qu'a rem porté, l'Exposition Coloniale de Paris, en 1931, le Pavillon des Missions Catho liques c'était une église qu'entouraient des salles d'exposition. Le service religieux y était assuré l'intention des personnes que leur emploi retenait le dimanche dans l'en ceinte de l'Exposition, mais la foule des visiteurs qui s'y rendait la messe fut bien tôt telle que l'Eglise ne put les contenir. Dans les salles d'exposition, des cartes, des images et des dioramas montraient que par tout les missionnaires parcouraient le monde moderne comme Saint Paul avait parcouru le monde antique. Le Maréchal Lyautey, qui s'y connaissait en conquêtes, avait tenu rappeler dans cette apothéose de la colonisation le rôle si important de ses collaborateurs les plus effacés. Dans une crypte d'une belle tenue architecturale étaient déposés les témoins émouvants de leur apostolat les armes dont ils s'étaient servis pour conquérir au Christ les colonies chaînes, instru ments de supplicè de toutes sortes enno blis du sang des plus illustres d'entre eux. Une c Association sans but lucratif fon dée Bruxelles, l'initiative de Mgr Pi card, et groupant tous les grands groupe ments tendances religieuse ou sociale, sous le nom de La Vie Catholique Belge l'Exposition Universelle et Internationale de Bruxelles en 1935, résolut d'élever un pavillon analogue celui de Vincennes. Son siège est établi, 12, rue de la Tribune. Elle est présidée par Monsieur Henri Car ton de Tournay, ancien ministre. Elle ouvrit un concours entre plusieurs architectes pour l'étude du pavillon éle ver sur un terrain que lui avait accordé la Société de l'Exposition. Ce terrain a la rorme d'un triangle irrégulier. Trois ave nues, Astrid, Miramar et des Frondaisons, qui ne seront pas également fréquentées, le desservent des niveaux variant de deux mètres cinquante. Le pavillon aura sur cha- ^çune d'elles une façade de 120 m. environ. Le programme réaliser était celui de Vincennes mais amplifié. A l'église, aux salles d'exposition, on ajoutait de grandes salles de réception pourvues de toutes les installations confortables que peuvent récla mer les groupements et sociétés qui vien dront nombreux de la capitale et des pro vinces. Donner ces locaux si divers la situation, l'étendue et la forme qui leur conviennent, utiliser pour cela le terrain et les matériaux mis sa disposition dans les limites de temps et d'argent qui lui étaient assignées, tel fut le problème posé l'archi tecte. Celui-ci s'avisa de superposer les élé ments de la composition, plutôt que de les juxtaposer sur un même plan. Au rez-de-chaussée, des portiques ouverts sur les deux avenues principales accueille ront les voyageurs. Un soubassement de trois mètres rachetant la différence de niveau, permettra d'installer tous les services en bor dure de l'avenue la moins fréquentée. Par tant des trois sommets du triangle, de lar ges perrons conduiront directement de la chaussée la terrasse des salles d'expo sition. Enfin, au second étage, l'église, rai son d'être du pavillon, dominera celui-ci de toute la hauteur de ses coupoles et de ses flèches dorées. Cette église n'étant pas une paroisse, rien n'obligeait lui donner la forme tradition nelle d'une croix. Pour inscrire son plan dans un triangle irrégulier on fut conduit naturellement lui donner la forme circu laire et remplacer des clochers qui ne pourraient contenir de cloches par des flè ches qui porteront la croix cinquante mè tres au-dessus du sol des avenues. Pour accueillir la foule dans des condi tions de sécurité parfaite, cette construction provisoire et économique devait néanmoins être solide et incombustible. Elle devait être monumentale pour soutenir le voisinage écrasant des majestueux palais du cente naire. La charpente métallique sera ourdée de béton calorifuge dans la hauteur des éta ges de soubassement et revêtue de plaques de cuivre doré dans la hauteur de l'église. Tous les matériaux qui entrent dans la construction sont exclusivement belges et usinés en Belgique. Notre pays est le plus grand producteur de cuivre du monde c'est la richesse de sa colonie. Quel meilleur emploi en ferait-il que d'en parer ses tem ples L'or apporté d'Amérique par Colomb n'a-t-il pas servi dorer les caissons du plafond des basiliques romaines Une église circulaire n'admet que deux couvertures le cône ou la coupole. La pre mière s'est vue rarement Pise, Padou. La seconde se voit partout. Est-ce une rai son suffisante pour la rejeter alors que la logique et la géométrie s'accordent pour l'imposer Le plan circulaire a été celui d'un grand nombre d'églises orientales que les archéologues désignent sous le nom d'églises plan central II paraît inévi table qu'une église qui occupe le centre d'un triangle, et qu'on revêt de métal doré, évoque l'Orient. Pourquoi se plaindrait-on de cette coïncidence Certaines personnes s'imaginent encore qu'un architecte choisit priori et de fantaisie «rie style dans le quel il bâtira. Les rares églises circulaires d'Occident ont été élevées par l'Ordre du Temple l'imitation du Saint-Sépulcre de Jérusalem. S'il est un édifice oriental que les Belges ont de bonnes raisons de rappeler, c'est celui où sont entrés en vainqueurs respec tueux les plus illustres devanciers de leur Roi. Il n'y a pas longtemps qu'en Pales tine le Roi Albert et la Reine Elisabeth sont allés s'incliner devant les sépultures mutilées de Godefroid de Bouillon et de Baudouin de Constantinople. Elles étaient jadis abritées sous les voûtes que les Croi sés avaient élevées côté de la rotonde de Constantin. Nos souverains ont déploré alors l'injuste abandon de ces reliques na tionales. Dans un article de la Revue Générale du 15 juin 1934, la grande pitié de deux tombes royales le Baron Firmin van den Bosch a rappelé les démarches qu'il a faites en Palestine pour obtenir des deux confes sions religieuses locales un accord de prin cipe sur la restauration de ces monuments belges. II fera Bruxelles le geste qu'il n'a pu faire Jérusalem, et les Chevaliers Belges de l'ordre de Saint Sépulcre, qui 11 faisait appel, l'aideront. Dans l'église cir culaire de l'Exposition, sous le dôme re nouvelé de celui de Constantin, le peuple de Belgique verra en 1935 une restitution des tombeaux des premiers Rois Belges de Jérusalem détruits en Palestine depuis 1808. Dans trois mois, on apercevra de la ter rasse supérieure du Mont des Arts, côté des grands palais du Centenaire, dont la puissante silhouette se détache déjà sur l'ho rizon, la courbe des coupoles et l'élancement des flèches. Le grand travail déjà fait se voit peine. Dans un mauvais terrain, 700 pieux ont été fichés qui transmettent au sol, dans les conditions de sollicitation les plus favorables, une réaction totale de 12 millions 250 mille kilogs. Des semelles et des poutres en béton armé assurent une liaison rigide et indéformable des têtes de fondations. Aux premiers jours de septembre s'élè vera l'ossature du pavillon, constituée par une charpente métallique cadres, qui pèse 700.000 Kilogs. Chacune des six flèches montera 50 m. de hauteur. La coupole centrale de l'église, dont la clé sera 35 m. au-dessus du niveau du sol, aura 23 m. de diamètre. Un déambulatoire qui portera 31 m. le diamètre de la salle donnera accès trois chapelles circulaires de 13,50 m. de diamètre. La surface du revêtemeht en lai ton verni est de 6.900 m2. L'église, entourée d'un balcon de 3 m. de largeur aura 1225 m* de superficie. Les salles d'exposition couvriront 1760 m2 et seront accessibles par une terrasse pro menoir de 3.500 m*. L'on disposera au rez-de-chaussée de 5.250 m2. L'auteur du projet est Monsieur Henry Lacoste, architecte. L'étude et la direction techniques sont assumées par Monsieur J. F. van der Hae- ghen, Ingénieur-conseil, assisté de Mon sieur F. De Mol, Ingénieurs U. I. Lv. L'entreprise générale a été confiée la firme Laurent Van Rymenant de Bruxelles. REPORTAGE MODERNE. Le reporter au nageur qui va tenter une traversée extraordinaire Avant que vous ne partiez, fé vou drais bien prendre une photo de votre arri vée. 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Le Sud (1934-1939) | 1934 | | pagina 6