Garage Moderne CÉSAR UOTTRIE LES AVANTAGES DES SEMIS A GRAND ÉCARTEMENT ET DES BINAGES FRÉQUENTS. Les binages mécaniques. EXPOSITION DE TABAC A WERVICQ. ACHETEZ VOS CAMIONS ET VOITURES D'OCCASION AVEC GARANTIE A DES PRIX TRES AVANTAGEUX. PAS UN VÉHICULE NE QUITTE LES ATELIERS SANS AVOIR ÉTÉ REVISÉ ET MIS EN PARFAIT ÉTAT DE MARCHE. ACHETEZ EN CONFIANCE ET VOUS AUREZ ENTIÈRE SATISFACTION au Boulevard Mal ou, 30, YPRES, Tél. 149. HONORE DE BALZAC CHRONIQUE AGRICOLE L'expérience pratique avec comme labo ratoire les champs, ces vastes germoirs na turels, et comme réactifs les plantes, mi lite en faveur de la néoculture appropriée notre milieu de production végétale. Pour certains, et nous nous flattons d'en être, nier les bienfaits de la néoculture, c'est nier la lumière du soleil en plein jour. Allons, cultivateurs demeurés scep tiques envers ces méthodes modernes, éprou vez-les donc sérieusement, imitant en cela l'exemple de vos frères, pionniers du pro grès et de la technique rationnelle. Que réclament les plantes que vous cul tivez Pour vivre, se développer, se mul tiplier et fournir d'abondantes moissons et des produits de première qualité, les cul tures exigent qu'un ensemble de condi tions soient réunies fertilité et richesse du sol en éléments fertilisants, eau, air, lu mière, chaleur. La productivité et la qualité des végé taux dépendent d'une foule de facteurs sur lesquels nous pouvons parfois exercer une action. Nous sommes incapables d'exercer une influence sur le climat, mais nous pou vons néanmoins mettre nos plantes dans un sol enrichi, profondément ameubli, débar rassé des mauvaises herbes, etc. etc. Nous n'exagérons point en disant que l'on peut quasi mesurer la limite de pro ductivité des terres en se basant sur la pro fondeur des labours. La profondeur de la couche arable doit être augmentée partout où c'est possible. Le sol est un réservoir nu tritif dont la capacité augmente avec l'ap profondissement de la couche arable. Mais il ne suffit pas de labourer profondément, de soussoler, de remuer le fond du sillon, il faut encore que le terrain soit suffisam- ment rassis. Les engrais donnent en général les ré sultats les plus favorables quand ils sont mélangés la couche arable. Les engrais minéraux phosphatés, potassiques et cal caires ne devraient jamais être utilisés en couverture. L'enfouissement des engrais par le labour prédispose les plantes développer leur che velu radiculaire et semble être une garantie d'absorption facile des principes nutritifs. L'emploi, avant les semailles des céréa les d'automne, d'une partie des fertilisants azotés, engrais distribués sous forme ammo niacale ou amidique, donnent des récoltes particulièrement rustiques et productives. L'application de la totalité des matières azo tées avant les semis ou plantations printa- niers se généralise de plus en plus et c'est heureux. Grâce aux travaux poursuivis par les cher cheurs et par les stations de sélection, nous disposons maintenant d'une foule de varié tés de valeur et bien adaptées au milieu dans lequel elles évoluent. Lorsque les graines sont semées exagé rément dru, les plantules se livrent dès le début, une lutte sans merci pour la vie. Elles s'allongent outre mesure les tissus s'épaississent insuffisamment, le pied s'atro phie et les plantes en général, demeurent grêles, filantes leur résistance la verse, comme leur rusticité en général d'ailleurs, s'amoindrit. Au contraire, les semis mécaniques grand écartemenr, faits assez tôt, permet tent non seulement une économie de semen ces, mais entraînent une levée aussi régu lière et aussi complète que possible et en gendrent des plantes vigoureuses, bien or ganisées, bien armées pour se défendre con tre la foule d'aléas inhérents au climat, au sol et en un mot, au milieu. Partout où les semis grand écartement ont été essayés ils se sont multipliés avec une rapidité digne de servir d'exemple. Ainsi, il y a quelques années peine, dans notre belle région d'Ath, il n'y avait, que nous sachions, aucun cultivateur semant ses céréales grand écartement ils sont main tenant légion. Sous l'impulsion de l'exemple donné par l'Ecole de Culture et d'Elevage d'Ath, grâce surtout quelques essais démonstra tifs que nous avons entrepris, ce système s'est développé dans toutes les localités en vironnantes, non seulement en grande cul ture, mais aussi en moyenne, voire même en petite culture. On perd souvent de vue que la plante utilise d'énormes quantités d'anhydride car bonique de l'air pour faire intervenir le carbone qu'elle en retire dans l'édification Or, les végétaux sont d'autant mieux armés pour accomplir ce travail si utile, qu'ils dis posent profusion d'air et de lumière. Ni croûte, ni herbe telle est la devise dont nous devons sans cesse nous inspirer. Les binages mécaniques permettent d'appli quer économiquement ce principe. Voici succinctement rappelés quelques-uns des avantages qui sont consécutifs l'appli cation des binages aux céréales, au blé par exemple 1) Risques de sécheresse supprimés ou atténués I 2) Suppression des mauvaises herbes dégagement du pied des plantules dont la résistance est accrue 3) Pénétration plus facile de l'air, de l'eau et de la chaleur dans le sol, d'où ac tion plus complète des engrais et nutrition pli s intense 4. Meilleur état sanitaire des cultures 5. Résistance la verse fort améliorée. Tout cela se traduit en général par une augmentation des rendements en produits de qualité supérieure. Paris vaut bien une messe disait un jour un Grand de France les binages valent bien les peines que l'on se donne pour les exécuter. Le placement mécanique des betteraves afin de maintenir un nombre optimum de plants a permis d'augmenter sensiblement les rendements connus jusqu'à présent. Tous ces points essentiels, et d'autre ac cessoires, forment l'ensemble de la néo culture pratique. N'en êtes-vous pas parti sans Nous espérons vous avoir convain cus de son utilité et si nous n'avons pas atteint ce but, nous vous demanderons de vous livrer des essais qui vous permet tront de vous faire une opinion person nelle. Louis DELMEE. o L'exposition de tabac se tiendra le di manche 23 décembre. A cette occasion dif férentes personnalités du monde agricole prendront la parole, St Paul, Wervicq, local où se tiendra l'exposition. L'inauguration de l'exposition aura heu le matin 11 heures précises, alors qu'une réunion générale de tous les planteurs de la région aura lieu l'après-midi 2 y2 heu res. Il est espérer que tous les planteurs de tabac auront cœur d'assister l'ouver ture et la réunion. Les planteurs qui désirent exposer sont priés d'envoyer sans retard leur adresse Mr SIMOENS, Agronome de l'Etat Ypres. Le Président de la Fédération de planteurs de tabacs, O. VAN RAES-VEYS. No 49. P«r Qu'est-ce qu'un billet... J'en... j'en ai beau... beaucoup reçu, je n'en ai jamais si... si... signé. Ça... aaa se asse touche, ça s'essscooompte. Voilà ce qu... qu... que je sais. J'ai en... en... en... entendu di... di... dire qu'on oon pou... ou... ouvait rache... che... cheter les bi... bi... bi... Oui, dit le président. On peut acquérir les billets sur la place, moyen nant tant pour cent. Comprenez- vous Grandet se fit un cornet de sa main, l'appliqua sur son oreille, et le prési dent lui répéta sa phrase. Mais, répondit le vigneron, il y a dddonc boire et manger dan... dans tout cela. Je... je... je ne sais rien, mon âââge, de tooooute ce... ce... ces chooses-là. Je doi... dois re... ester i... i... ici pour ve... ve... ■veiller au grain. Le grain s aama masse, et ce... ce... c'est aaavec le grain qu'on pai... paie. Aavant tout, faut ve... ve... veiller aux... aux ré... ré... récoltes. J'ai des aaaffaires ma... ma... majeures Froidfond et des inté... té... téressantes. Je ne puis pas a... a... abandonner ma... ma... ma... maison pooour des em... em... embrrrrououillllami g entes de... de... de toous les di... dia... ables, où je ne coompre.prends rien. Voous di tes que... que je devrais, pour li... li... li... liquider pour arrêter la dé claration de faillite .être Paris. On ne peut pas se troou... ouver la fois en... en... en deux endroits, moins d'être pe... pe... pe... petit oi seau... et... Et je vous entends, s'écria le notaire. Eh bien, mon vieil ami, vous avez des amis, de vieux amis, capables de dévouement pour vous. Allons donc, pensait en lui-mê me le vigneron décidez-vous donc. Et si quelqu'un partait pour Pa ris, y cherchait le plus fort créancier de votre frère Guillaume, lui disait... Min... min... minute, ici, re prit le bonhomme, lui disait... quoi Quelque... que cho... chooo... chose co... co... comme ça monsieur Gran det... det... det... pa... pa... par ci, monsieur Grandet... det... det... de Saumur par là. 11 aime son frère, il ai me son nene... neveu. Grandet est un bon pa... pa... parent, et il a de très bonnes intentions. Il a bien vendu sa ré... ré... récolté. Ne décla rez pas la fa... fa... fa... fa... faillite, aaassemblez-vous, no... no... nom mez des li... li... liquidateurs. Aaalors, Grandet, vé... erra. Voous au... au... aurez... ez bien davantage en li quidant qu'en lai... lai... laissant les gens de justice y mettre le né... né... nez... Hein pas vrai Juste dit le président. Parce que, voyez-vous, mon sieur de Bon... Bon... Bon... fons, faut voir avant de se dé... décider. Qui ne... ne... ne peut..., ne... ne peut. En toute af... af... affaire oooné... néreuse, pooour ne pas se ru... ru... rui... ruiner, il faut connaî tre les resources et les charges. Hein I pas vrai Certainement, dit le président. Je suis d'avis, moi, qu'en quelques mois de temps, l'on pourra racheter les créances pour une somme de, et payer intégralement par arrangement. Ha I ha I 1 on mène les chiens bien loin en leur montrant un morceau de lard. Quand il n y a pas eu de déclaration de faillite et que vous tenez les titres de créances, vous devenez blanc com me neige. Comme né... né... neige, répé ta Grandet en refaisant un cornet de sa main. Je ne comprends pas la né... né... neige. Mais, cria le président, écou tez-moi donc, alors. J'é... j'é... j'écoute. Un effet est une marchandise qui peut avoir sa hausse et sa baisse. Ceci est une déduction du principe de Jérémie Bentham sur l'usure. Ce pur bliciste a prouvé que le préjugé qui frappait de réprobation les usurier?, était une sottise. Ouais fit le bonhomme. (A suivre).

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Le Sud (1934-1939) | 1934 | | pagina 11