(Suite Chronique ypeoase). A LA CHAMBRE DE COMMERCE Dans le rapport annuel de la Chambre de Commerce d'Ypres nous relevons différents points qui intéres sent nos lecteurs. La Chambre de Commerce annonce que la ville va remédier certains abus qui sévissent au marché d'Ypres. Nous avons en effet appris de différents cô tés, que des marchands étrangers ve naient temporairement au marché d'Ypres, et y vendaient des produits des prix dérisoires. Camelote qui trouvait amateurs pendant quelques se maines. La clientèle fournie les mar chands disparaissaient, et de pareilles mœurs nuisent fortement nos com merçants établis Ypres. Il est temps que la ville édicté un règlement plus sévère. Le rapport signale également que sous peu la route de Comines sera mise en réfection. Nous deVnandons la ville de hâter les travaux pour que cette route soit utilisable Pâques. Nous regrettons vivement que la Chambre de Commerce n'ait pas pris position au sujet de la suppression de tout bureau de contrôle et de place ment des chômeurs dans l'arrondis sement d'Ypres. Nous sommes étonnés de ne rien voir dans ce rapport au sujet ne l'en quête demandée par Bruxelles sur les relations commerciales et industrielles de notre région avec le Nord de la France. A ce sujet nous rappelons une nouvelle fois que nous avions proposé en novembre 1933 la Chambre de Commerce d'Ypres de nous aider dresser la monographie de notre ré gion dans ses rapports commerciaux avec la France. Nous sommes arrivés la politique douanière des Trous dans le mur et un solide dossier sur notre région déposé au Ministère des affaires Etrangères Bruxelles, avec côté une personne vigilante pour pro voquer des négociations, ne pourrait qu'apporter de l'aide nos industriels et nos commeraçnts. Nous ne nous lasserons pas de le répéter la Cham bre de Commerce d'Ypres, et sommes au regret de devoir signaler une fois de plus cette lacune. Et nous déplorons hautement que dans le rapport de la Chambre de Commerce il ne soit même pas ques tion du tourisme dans notre région. Le tourisme doit être la principale res source de notre commerce, et nous sommes stupéfaits de constater qu un organisme de l'importance de notre Chambre de Commerce ne s'en rende pas compte. Nous espérons que ce n'est qu'un oubli et que la Chambre •de Commerce s'occupera en 1935, l'année de tourisme belge, avant tout de ce problème-là, qui est le vrai pro blème vital pour Ypres. Ch. van RENYNGHE. ETAT-CIVIL Naissances Albert Gekière, rue de Pilckem, 3. Marie Okker, rue Neuve-St-Jacoues. Teannine Vandecasteele, rue de Lille, 176. Jacques Code, rue au Beurre, 46. Odette Duwel, chaussée de Zonnebeke, lg2. Astrid Gellebert, rue Saint-Nico las, 17. Mariage Emile Vanoverberghe et Germaine Catry. Décès Juli Everaet, 77 ans, rue Pannenhuis, 14. Adrienne Corman, 37 ans, épouse Jules Broucke, chaussée de Poperindie, 8. Ge- rarda Baelde. 11 ans, chaussée de Dicke- busch, 203. Marie Van Wynendaele, 884 ans, veuve Vandemaele, chaussée de Poperinghe, 8. Marie Boudry, 74 ans, «haussée de Menin. Nous félicitons M. le Bourgmestre pour la rapidité de sa décision. La si rène sera utilisée pour avertir les habi tants en cas d'incendie. Nous insistons pour qu'elle soit re liée électriquement au poste de police, afin de pouvoir plus rapidement faire fonctionner le signal. Simple sugges tion ne serait-il pas indiqué de mettre la sirène sur un des toits du Palais de Justice, ce qui faciliterait le raccorde ment au Commissariat Et nous nous excusons de faire une dernière suggestion pour rassurer les habitants sur le bon fonctionnement de l'appareil, il serait assez pratique de faire marcher la sirène une fois par se maine, le samedi midi moins cinq pour avertir de la fin du marché. Vérification pratique et, en même temps, service rendu. Plusieurs commerçants de la ville nous ont demandé d'intervenir auprès de la poste d'Ypres, pour qu'ils soient avertis par un signe extérieur, du mo ment auquel la dernière levée a été faite. Nous avons constaté personnel- ment, qu'il est désagréable de ne pas savoir si les lettres sont encore levées le soir même, ou si on les a déposées trop tard. Nous sommes convaincus que l'administration fera le nécessaire pour rendre ce petit service aux Yprois. roHPWSMnrm ni HP ■UMmnmwi Quand aurons-nous de l'eau potable Le carillon et l'horloge du Beffroi font mauvais ménage. L'heure hésite trop sonner, quand le carillon achève de jouer son air. Est-ce parce que l'air est parfois trop long Et depuis qu'il y a Ypres tant d'heures officielles différentes on ne sait vraiment plus l'heure qu'il est. LES CONFERENCES du Chanoine Brohée et de l'Abbé Cartuyvels ont rencontré le plus vif succès. Les ora teurs ont exposé au Cercle Catholique le grave problème moral et éducatif du cinéma. En conclusion ils ont de mandé aux catholiques de constituer Ypres une section de la Ligue Catho lique du Film.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Sud (1934-1939) | 1934 | | pagina 15