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Hésitez=vous polir YOS cadeaux? 011KZ G06Z PeeUVandewal'e '"yprÉs!1*'
Le gant
J. ROPSY
est le gant chic.
PETITES Al* NONCES
YPRES
sait devoir s'achever péniblement, se ter
mina dans l'enthousiasme. Nous remer
cions vivement le bourgmestre de Courtrai
de nous avoir fortement appuyé, et de nous
avoir désigné, d'accord avec le bourgmestre
de Dixmude, pour représenter, dans le co
mité de propagande, l'hinterland du Sud
de la Westflandre.
Nous avons aussitôt demandé l'Assem
blée que le comité constitué pour la propa
gande l'exposition de Bruxelles, devienne
un comité permanent pour la propagande
touristique de la province. Ce vœu ren
contre l'adhésion de tous. Nous avons
bien l'intention d'en faire une réalité.
On ne déplace plus des étrangers
1.000 kilomètres de distance, pour contem
pler une tour, grimper sur un mont, écou
ter un concert, ou promener sur une digue.
Mais quand on peut comme en Westflan
dre offrir un magnifique littoral, avec des
plages aussi variées que riches par leurs pro
grammes de fêtes, et que derrière ce litto
ral il existe des villes historiques et recon
struites avec art comme Dixmude et Ypres
il existe des joyaux comme Bruges et Fur-
nes il existe dee villes pleines de mu
sées et de monuments comme Courtrai il
existe la poésie que nous ne comprenons
pas assez de cette plaine de Flandre et
cette lumière qui nous donna tant de pein
tres il existe des coins perdus qui vous
plongent dans le passé, Damme, Loo, Ha-
ringhe, que sais-je il existe nos monts
de Flandre et nos Etangs, et tous les cime
tières de la guerre et les monuments, et
Lisseweghe, et l'abbaye des Dunes, et tant
d'autres choses encore, que vraiment il se
rait désespérer du génie de notre peuple,
si nous restions dans notre sommeil ou no
tre médiocrité, et si nous ne parvenions pas
faire de notre province un centre de tou
risme connu dans le monde entier.
C'est un des points essentiels du pro-
gramme d'action que nous nous sommes
tracés. Aussi éprouvons-nous une grande
joie après la réunion d'Ostende, et som
mes-nous prêts faire appel tous pour
travailler cette œuvre commune, sans
égoïsme et sans esprit de village.
Et travaillant ainsi au bien général de
la province en encourageant 1 industrie du
'tourisme qui pour elle est vitale, nous ren
dons la partie sud, de Nieuport Re-
naix, un service considérable. Trop peu 1 ont
compris jusqu'ici, et s'ils l'ont compris ils
ont mis l'appui de cette compréhension
trop peu d'activité et pas d'imagination.
Espérons qu'en 1935, grâce l'effort de
toute la province, nous verrons l'expo
sition un pavillon de la Westflandre, qui
soit digne du patrmoine artistique, histo
rique et touristique que nous avons le de
voir de mettre en valeur.
Ch. van RENYNGHE.
UN OFFICE DE TOURISME
BELGO-LUXEMBOURGEOIS
A LONDRES
D a été inauguré par le baron Cartier
de Marchienne.
Le baron Cartier de Marchienne, am
bassadeur de Belgique Londres, a inau
guré cette après-midi les locaux du Bel-
gium-Luxembourg Touring Office.
Situé tout près de Piccadilly Circus, au
MUSÉE
rez-de-chaussée d'un grand immeuble de
Regent Street, une des artères les plus ani
mées du centre de la capitale britannique,
cet office a été créé l'initiative de l'Of
fice belgo-luxembourgeois de tourisme et
avec l'appui et l'accord du comité exécu
tif de l'Exposition de Bruxelles 1935, la
Société nationale des chemins de fer bel
ges et la direction générale de la marine
belge. Il abritera les bureaux de ceux-ci,
et, la clientèle touristique anglaise ayant
fait presque entièrement défaut en Belgi
que au cours de la saison dernière, il
s efforcera de remédier cette situation par
une propagande habilement conçue.
Plus de trois cents personnes avaient été
invitées l'inauguration.
Après les discours d'usage, les invités ont
parcouru les locaux de l'office, aménagés
d'une manière très moderne.
Prenant la parole le baron de Cartier de
Marchienne, ambassadeur de Belgique, a
dit notamment
On entend souvent parler de la petite
Belgique et nous savons parfaitement que
nous ne pouvons songer rivaliser en éten
due avec les autres puissances européennes,
mais nous prétendons pouvoir démontrer
la vérité de ce vieil adage good things are
wrapped up in small parcels aussi, l'an
prochain quand l'exposition internationale
s'ouvrira Bruxelles, exposition laquelle
la Grande-Bretagne prend une part si im
portante, les touristes du monde entier se
ront étonnés des ressources insoupçonnées
de la Belgique et du Grand-Duché de Lu
xembourg.
Je suis donc convaincu que la maison
du tourisme belgo-luxembourgeois est inau
gurée au moment le plus opportun. Son
principal objet est naturellement d'encou
rager un nombre de plus en plu? grand de
touristes visiter la Belgique et le Luxem
bourg et leur montrer les beautés natu
relles de ces deux pays ainsi que les tré
sors qu'ils possèdent en œuvres d'art, en
musées et en monuments historiques. Et
puis, il y a la nécessité d'une coopération
internationale et dans ce domaine, des
échanges de vues amicales et pacifiques
d'un pays un autre peuvent faire beau
coup pour rapprocher les esprits.
MESSES
Dimanche 16 décembre
A Saint-Martin 7 h. 30 Messe et
Communion générale pour les en
fants.
8 h. 30 :Messe anniversaire pour
M. Charles LAMS, rue de Dixmude.
11 h. 30 Messe pour les défunts
de la Ligue des boulangers.
A Saint-Pierre 8 h. 30 Messe chan
tée pour Constant WATERBLEY et
son fils.
Mardi 18 et mercredi 19 décembre
On apportera la Sainte Communion
aux malades.
Mercredi, vendredi et samedi Quatre-
Temps.
Quand aurons-nous de l'eau potable
UNE INSCRIPTION ÉNIGMATIQUE.
Certaines inscriptions existant sur d'an
ciens monuments, de même que certaines
vieilles enseignes, sont de véritables rébus
destinés, croirait-on, exercer l'esprit sa-
gace des curieux qui ont, de tout temps,
éprouvé un vif plaisir en cherchant le sens
caché d'une énigme.
Notre palais de justice d'avant-guerre,
qui était un des deux anciens palais de nos
évêques d'Y près, tous deux reconstruits,
portait sur son vaste fronton sculpté, l'in
scription latine suivante Non nisi cœlesti
radio vere hostias. C'était là une de ces
devinettes qui tourmentèrent longtemps les
magistrats, les disciples de Cujas et tous les
esprits investigateurs.
Plusieurs solutions ingénieuses furent pro
posées.
Suivant l'une d'elles, on voyait dans cette
inscription un sens se rapportant la des
tination de l'édifice la justice, et on trou
vait fort plausible cette explication Sans
la lumière d'en haut, vous ne jugerez pas
valablement Le mot hostias suivant
cette leçon, avait été découvert, dit-on. dans
le tréfonds de la basse latinité, avec le sens
de juger
On perdait malheureusement de vue
cette chose essentielle, c'est que le bas-relief
avec son inscription, datait, non pas de
l'époque, relativement récente, où le tri
bunal vint s'installer dans l'ancien palais
épiscopal. mais bien de l'époque même de
la construction de celui-ci.
Des esprits plus imaginatifs encore cru
rent voir dans cette inscription une allu
sion certaine interdiction, formulée par
les jansénistes, de célébrer le saint sacri
fice de la messe avant le lever du soleil.
Il faudrait lire dans ce cas Sans la lu
mière céleste, vous ne célébrerez pas de sa-
frice valable Impossible de s'arrêter un
instant cette version. Il est inadmissible
en effet, que la demeure d'un prélat, suc
cesseur de Jansénius, mais non janséniste,
porte sur son fronton une inscription qui
n'énoncerait qu'un simple détail liturgique.
Autant voudrait spécifier la couleur d'une
chasuble ou la qualité de l'encens.
On a voulu être trop savantet c'est
en celà qu'on a eu tort, nous semble-t-il,
de ne pas rester confiné dans les limites
mêmes du sujet du fronton. Celui-ci, en
effet, représentait Chronos, le Temps, in
diquant du doigt l'heure du cadran so
laire voisin. De même que, dans toute mé
daille. l'inscription est chargée d'expliquer
le sujet ou l'allégorie représentée, de mê
me ici l'inscription est le complément du
bas-relief.
Inutile donc de chercher midi quatorze
heures. Le Temps indique l'heure du ca
dran solaire, mais il ne peut le faire effi
cacement qu'à la condition que le soleil
vienne projeter sur le. cadran l'ombre de la
tige rectiligne appelée style. L'inscription
devient dès lors, en latin Non nisi ce-
lest i radio vere hostias (tempus). Ce der
nier mot, non indiqué est remplacé par le
personnage même, le Temps. Ce qui équi
vaut ceci Vous n'indiquerez exacte
ment le temps qu'avec la lumière céles
te Une sorte de vérité de la Palisse
donc, et oui n'a certainement pas donné de
méningite son auteur. Hostias du
verbe hostire de la basse latinité, si
gnifiant mesurer, de même que le substan
tif hostus a été employé par certains
auteurs dans le sens de mesure
Un point dont on ne s'était guère préoc
cupé, et qui importait cependant en la ma
tière, c'était l'époque laquelle fut établi
le bas-relief avec son inscription. Tout son
style semblait démontrer qu'il datait de
l'époque même de la construction de l'édi
fice.
On ignorait généralement que le palais
n'avait plus son aspect primitif. Le corps
principal du bâtiment était, lors de sa con
struction, en retrait, de sorte que les deux
pavillons d'angle avaient une forte saillie
Lors de la transformation du palais épisco
pal en tribunal, la façade principale fut re
portée presqu'au niveau des deux pavil-
tons d'angle, afin d'aménager des salles
de pas-perdus. Au dire de contemporains
de cette transformation, le fronton avec son
bas-relief et son inscription fut replacé sur
la nouvelle façade, jusqu'à preuve du con
traire, il n'y avait donc lieu de voir dans
cette inscription tant discutée, qu'une lé
gende un peu neuve, accompagnant, selon
l'usage d'autrefois, un cadran solaire. C'est
là un des nombreux souvenirs yprois que
nous avons tenu exhumer, maintenant
qu'un square banal est venu remplacer le
palais épiscopal du XVIIle siècle, qui suc
céda au palais Jansénius, qui lui faisait vis-
à-vis. REUSJE.
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