Hôtel Skindles Hôtel Excelsior ÇOTEL YPRIANA Hostellerie de l'Etang Splendid Britannique ZILLEBEKE HOTEL COSMOPOLITE YPRES Apéritif-Concert. Mesure prendre pour améliorer la situation actuelle et amener la collaboration du Rail et de la Route. RESTAURANT DE 1' ORDRE Porte de Menin 13 HOTEL 17, GRANO'PLACE, 17 LaBsaison;: les dimanches de 11 1 heure TELEPHONE 74 TELEGR. SPLENDID YPRES DERNIER CONFORT GARAGE YPRES en face de la gare Tél. 3 POPERINGHE rue de l'Hôpital, 43 Tél. 24. - Vaste Parc RENOMME POUR SON RESTAURANT, SES SPECIALITES, SALLES POUR BANQUETS. DINERS DE NOCE, EI"C. VINS FINS, PRIX MODÈRES. Projets de Menus sur demande Propriétaire V. N. BENTTN. UN RESTAURANT DE PREMIER ORDRE A L' GRAND'PLACE SA CUISINE EXQUISE SES VINS DE CHOIX Nous avons donné dans LE SUD le rapport présenté par Al. Rulot ayant pour objet la défense du Rail. L'Ingénieur Me- chelynck a donné dans le Bulletin des In génieurs de Bruxelles une étude qui se ter mine par les conclusions que vous lirez. II y a lieu de nettement distinguer le trafic-voyageurs du trafic-marchan dises. Nous allons donc examiner le problème ces deux points de vue. TRAFIC-VOYAGEURS Lors de l'établissement des chemins de fer, la Belgique ne comprenait que quelques petites villes peu près iso lées. C'est ce qui explique leur con ception qui a consisté établir en or dre principal un trafic interurbain c'est-à-dire de ville en ville, et subsi- diairement un trafic local Depuis cent ans, il est évident, que le caractère de .notre pays s'est pro fondément modifié et qu un certain nombre de petites villes de jadis sont devenues des agglomérations impor tantes, comportant une grande ban- lieu d un rayon de 20 30 kilomè tres. Potfr Bruxelles, en particulier, qui lors de la création des chemins de fer com prenait le territoire encerclé par les boulevards, la ville, dans le sens to pographique, mais non administratif, s'est étendue successivement aux ter ritoires voisins extra-muros puis sept faubourgs, puis une aggloméra tion d'tme vingtaine de communes. Mais 1 heure actuelle, l'agglomération tend s étendre plus loin encore. On peut dire qu'elle comprend un noyau de 10 kilomètres de rayon avec des antennes de 20 25 kilomètres. Car toute la zone ainsi définie est habitée par des personnes venant journelle ment Bruxelles pour leurs affaires, pour leurs études, pour leurs achats ou pour leur agrément Il en est de même, parfois un moin dre degré, des autres villes du pays. Mais en fait on peut dire que la Belgi que comporte un noyau central ayant Bruxelles comme centre et un rayon de 50 kilomètres environ. Dans ce noyau central nous avons donc, ou tre Bruxelles, Anvers, Gand, Mons, Charleroi, Namur, Louvain et Tirle- mont. Un phénomène du même genre est constaté dans toutes les grandes villes. C'est le mouvement centrifuge qui se manifeste depuis trente quarante ans, en opposition au mouvement centripète du siècle dernier. A Lon dres notamment, la zone suburbaine s'étend sur un rayon de 50 100 ki lomètres suivant les directions. En fait, on peut donc dire que toute la partie centrale de la Belgique, limi tée la périphérie par Gand, Mons, Charleroi, Namur, Tirlemont et An vers, constituera d'ici quelques années une zone urbaine Cette zone est-elle desservie par le TÉL. 78 YPRES T Prix menus spéciaux pour groupes. en face célèbre Monument Anglais IY ores Garage gratuit CAVE RENOM M! SALLES POUR BANQUETS Rendez-vous des anciens combattants français. Prop. J. NEYS-KAESTEKER de RESTAURANT BUFFET FROID SPECIALITE D'ANGUILLES CANOTAGE PECHE TOUTE L'ANNEE 10 minutes de la Place d'Ypres. Tél. Yprea 86. RESTAURANT Chambres pour voyageurs. TéL 552 Rue de la Station, 62, YPRES. Renommé pour ses hors-d'oeuvres variés. chemin de fer de façon assurer le trafic possible Je crois que l'on peut hardiment répondre que non, les ex press n'assurant que le trafic entre les villes et les omnibus étant insuffi sants en nombre, en vitesse et en con fort. De quelle façon doit être assuré ce trafic La seule solution satisfaisante est l'organisation d'un c service tram ways c'est-à-dire un service espa cements faibles et réguliers. Pour mieux faire comprendre notre pensée, nous prenons l'exemple de la ligne Bruxelles-Anvers quel est l'inté rêt de gagner deux ou trois minutes sur la durée du parcours si l'on doit attendre une heure ou plus pour le train suivant Un service même un peu plus lent, mais avec départ toutes les demi-heures ou tous les quarts d'heure, serait d'un intérêt et d'un rendement beaucoup plus grands. De timides essais en ce sens ont été faits par la mise en circulation sur cer taines lignes de trains légers ou d'automotrices. Ceci n'est qu'une première étape. Ce service peut être amélioré d a- bord par le développement des servi ces d'automotrices, puis par l'électrifi- cation. En ce qui concerne la ligne d An vers, l'électrification en a été décidée et les travaux sont en cours. On escompte la mise en exploitation en 1935. On prévoit pouvoir y assurer un trafic la fréquence de dix minutes. Le sénateur Waucquez, dans ses rapports sur les budgets des Trans ports de 1932 et 1933, demande l'é lectrification de toute l'étoile ferro viaire entourant Bruxelles une dis tance de 50 kilomètres, donc dans la zone urbaine définie ci-dessus. Il a baptisé son projet le Métropolitain Electrique de Belgique En complément de ce projet, il pré conise l'achèvement de la jonction Nord-Midi. Ce projet est une suite logique de 1 établissement d'un service intense sur le réseau sururbain. Mais dans ce cas, la jonction se limiterait un simple métro et n'aurait plus besoin de l'envergure prévue autrefois. Mais toutes ces transformations exi gent des immobilisations très impor tantes qui ne seront rentables que là où il y a un trafic très important. Dans la plupart des cas, on devra s'arrêter l'étape précédente, c'est-à- dire l'établissement de service par automotrices moteur essence ou moteur Diesel. La Société nationale a d'ailleurs, l'heure actuelle, une ving taine d'automotrices en service et plu sieurs types l'étude. Ces services pourront également être organisés en services-tramways, c'est-à- dire réfquence élevée et régulière. A la campagne, le chemin de fer ne pouvant aller partout, il y a lieu de pré voir une liaison entre les gares et les hameaux isolés. Ceci peut être utile ment fait par les vicinaux et les auto bus. Ceux-ci, au lieu d'être en lutte avec le chemin de fer, comme cela se pré sente souvent actuellement, travaille raient donc en liaison avec lui ou peut- être même, dans certains cas, le chemin de fer aurait-il intérêt, soit organiser ce trafic lui-même, soit aider ou subsidier un service nouveau pendant la période d'établissement du trafic. En ce qui concerne le trafic rapide grande distance, c'est-à-dire de 300 600 kilomètres, soit pour la Belgique le trafic international, il est probable que dans l'avenir il sera fait au moyen de véhicules de conception nouvelle et très grande vitesse, de l'ordre de 200 kilomètres l'heure et plus, véhi cules genre Micheline ou Zeppelin sur rail. Quant au trafic rapide plus gran de distance passagers et courrier il sera réservé l'avion. Nous donnerons la semaine prochaine le TRAFIC-MARCHANDISES).

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Le Sud (1934-1939) | 1935 | | pagina 13