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USINE A POPERINGHE
UN CONCERT DE GALA A
MONT-A-LEUX. Le dimanche l 7
mars, I 6 h. 30, dans la salle du Pa
tronage Au Bois le Cercle les
X donnera, pour clôturer la saison
théâtrale, un concert de gala au profit
de l'Association des anciens élèves des
Frères Van Dale et des jeunes chô
meurs de la Jeunesse Ouvrière Chré
tienne (J.O.C.). Tout sera mis en œu
vre pour faire de ce concert une soi
rée qui ne peut manquer d'obtenir le
plus vif succès. Le vaillant Cercle des
X y interprétera un drame grand
succès Le Prisonnier de Miolans
drame en trois actes et cinq tableaux
de Ch. Buet une comédie en un acte
et différents intermèdes.
Le Comité espère qu'il sera réservé
bon accueil aux dévoués jocistes qui
présenteront des cartes domicile.
Prix des places premières 4 fr. se
condes, 3 fr. location, 0 fr. 25 nu
mérotage Au Bois partir du jeu
di 14 mars, tous les soirs, de 20 h.
20 h. 30 et le dimanche 1 7 mars, de
9 h. jusqu'au lever du rideau. Par dé
cision du Comité, toutes les places de
vront être numérotées.
CONSEIL REGIONAL D'A. C. J. B.
de la Flandre wallonne.
L'ANGOISSANT PROBLÈME
DES FRONTALIERS.
G. V. H.
AU PAYS
DES OUVRIERS FRONTALIERS.
Divers aspects du problème. Le
Nord cessera-t-il d'être un grand
centre industriel
bas des prix uniques La foule se-
lance et arrache les marchandises. Le petit
commerce est rudement frappé.
Quand donc les pouvoirs publics com
prendront-ils la nécessité urgente d'agir en
sa faveur.
o
dim. 24 fév. 1935. au cercle ouvrier 9-30h.
Léon Debruyne ouvre la réunion, souhaite
la bienvenue aux délégués de Mouscron,
Luingne, Herseaux, Montaleux, Tuquet,
Risquons-Tout, Dottignies, Warneton, ainsi
qu'à M. Giovanni Hoyois, Président général
de l'A. C. J. B.
Ghislain Vanhoutte présente un rapport
sur l'activité régionale depuis février 1934,
spécialement campagne Pascale, pétition-
nement, congrès régional etc... Les diffé
rents délégués complètent pour leur sec
tion et paroisse cet exposé et accusent un
progrès général.
Clotaire Lerycke expose un projet magnifi
que de campagne pascale et cite en exemple
les méthodes de conquête jociste. Echange
de vue entre les différentes fédérations et
sections.
Giovanni Hoyois prononce une chaleu
reuse improvisation où il rappelle le glo
rieux congrès d'octobre 1934.. Indique l'é
volution de l'A. C J. B. qui devient de
plus en plus un mouvement de conquête,
ce qui suppose une ardente conviction chez
les militants. Rappelle tous leurs graves
responsabilités. Chaleureuses ovations des
auditeurs conquis eux-mêmes.
Quelques communications concernant la
presse. Les colonnes Fraternelles. La Ligue
catholique terminent cette assemblée bien
vivante entrecoupée de chants et de dis
cussions du plus haut intérêt.
o
Le Correspondant de La Libre Belgique
Mouscron s'est livré une enquête fort
objective touchant les licenciements de tra
vailleurs belges occupés dans le Nord de
la France. Les réflexions qu'il a recueillies
ne sont pas neuves elles n'en démontrent
que mieux la gravité de la réaction qu'ont
but naître dans les esprits les mesures pro
hibitives du gouvernemnet français l'égard
de la main-d'œuvre belge. Et le correspon
dant de La Libre Belgioue a pris ses
informations des isources relativement in
dulgentes et pondérées... Car il faut l'a
vouer, les pauvres chômeurs que la France
met ainsi sur le pavé, ne ravalent pas leur
rancune Les liens d'amitié qui depuis long
temps unissent nos régions frontières la
France, se relâchent terriblement.
Ce n'est pas en octroyant, même tour
de bras, des distinctions honorifiques que
la France évitera de subir un grave dom
mage moral. Pareils gestes ne feront qu'avi
ver les rancœurs. Dans les circonstances ex
ceptionnelles cela ressemble fort une dé
rision. A coup sûr, c'est une maladresse.
On ne reproche déjà que trop nos amis
Français de n'avoir notre égard qu'une
sympathie toute en paroles et en gestes sym
boliques... Bien des jours pénibles nous
attendent et ne pourront que renforcer cette
fâcheuse impression. Et l'on aura beau ré
criminer ou tempêter contre notre voisine
On perdra son temps. D'ailleurs, c'est moins
chez elle que chez nous qu'il faut chercher
les responsables de cette tragédie. Ils sont
légion, du haut en bas de l'échelle poli
tique et syndicale. Pour n'avoir toujours en
visagé aveuglement que des intérêts basse
ment électoraux on a ^erdu de vue que le
travail frontalier, en même temps qu'un
appauvrissement pour notre oays constituait
pour les ouvriers qui en vivaient, le plus
dangereuse insécurité.
Il faut dénoncer avec vigueur cette véri
table forfaiture des Politiciens. Le jour où
la classe ouvrière frontalière comprendra
comment et par qui ses intérêts vitaux fu
rent méconnus et sacrifiés, elle ne permettra
plus qu'on laisse son pain quotidien la
merci d'un pays étranger, fût-il notre plus
grand ami. Pour l'ouvrier belee, du tra
vail, en Belgique
o
Et voici l'enquête de La Libre Belgique
De notre correspondant de Mouscron
Nous venons de visiter de nombreuses
communes frontalières, et nous en rappor
tons une impression désolante. Partout, nous
avons vu des hommes serrant les poings,
des femmes en pleurs, des jeunes gens, le
regard lointain, perdus dans de sombres
pensées.
Dans les plus humbles hameaux, comme
dans les plus riches quartiers, nous avons
saisi une réelle impression d'angoisse, de
désespérance.
Un ancien combattant que nous interro
geons nous dit d'une voix émue
Je me suis battu en 1914 j'ai fait
tout mon devoir. J'ai donné de mon sang
pour la France.
Je veux bien admettre, qu'en combattant,
j'ai défendu mon pays d'abord, la France
ensuite, mais je ne puis comprendre qu'un
pays se disant notre grande sœur puisse
songer nous considérer comme des étran
gers indésirables...
Un ouvrier, vieilli la tâche, nous dé
clare, d'une voix misérable
Ah Monsieur, quelle triste affaire
Avant-guerre, je travaillais déjà en France,