Chronique Aéronautique. Classes Moyennes, Gouipapie Belge d'Assurances des filasses Moyennes SALVATOR Marchés "LE SUD Briqueteries Mécaniques Le Progrès 7, Rue Longue de la Croix, GAND De bons agents sont demandés pour Ypres et la région. L'AVIATION PRIVEE BRUGES SERA DOTÉE D'UN TERRAIN D'AVIATION A quand la mise l'étude d'un ter rain d'aviation Y près 3 PETITES NOUVELLES Ph. V. EST LE JOURNAL DE TOUTE LA RÉGION PLOEGSTEERT (Le Touquet) Tél. Comme» 129 Directeur R. DE BRUYN, 27, Ch. de Bruges, YPRES BRIQUES ORDINAIRES ET DE PAREMENT DE TOUS FORMATS ET COULEURS. PRODUITS DE PREMIERE QUALITÉ A DES PRIX DÉFIANT TOUTE CONCURRENCE I Avant de conclure de NOUVELLES ASSURANCES ou de MODIFIER DES CONTRATS EN COURS adressez-vous la SOCIETE ANONYME. CAPITAL 5 MILLIONS. Autorisée par Arrêté Royal du 1 septembre 1932 en exécution de la loi du 25 juin 1930, relative au contrôle des entreprises d'assu rances sur la vie. Agréée par le Gouvernement Belge pour l'assurance contre les accidents de travail aux fins de la loi du 24 décembre 1903 Bicyclettes de Luxe SPORT TOURISTES TRAVAIL TRANSPORT PRIX TRES MODÉRÉS long de 18 pieds et large de 12 Le tout était couvert de riches tapisseries et de ve lours. Entrer dans de plus amples détails serait oiseux. Nous ne voyons pas, eu égard ce qui précède, les raisons que le duc aurait pu avoir pour choisir l'habitation d'un de ses sujets, plutôt que le Prinsenhof, déjà appelé alors l'hôtel de toute gentil lesse raison de son luxe, de son con fort et de sa fastueuse hospitalité. Nous nous (faisons d'autant plus volontiers imaginer e puissant Duc dictant ses instructions, dé signant le Prinsenhof, et terminant celles- ci par la formule impérative que nous re trouvons au bas de la plupart de ses man dements car anisi nous plaît-il et vou lons être fait Un manuscrit de la Bibliothèque royale de Bruxelles, rappelle en une délicate en luminure, due au savant pinceau de quel que artiste demeuré sans doute inconnu, la tenue du deuxième chapitre de la Toison d'Or, qui eut lieu Bruges en 1432. On peut se demander pour quelles raisons celle du premier chapitre, en 1431, se fit Lille et non au siège du pouvoir Ducal en Flan dre Peut-être quelque érudit pourra-t-il nous en indiquer les motifs, ce petit point d'histoire n'étant pas sans présenter un cer tain intérêt. Suivant un des quatre-vingt- quatorze articles de l'ordonnance du Duc, les chapitres de l'ordre étaient tenus de se réunir tous les trois ans, mais le dernier ■et vingt-troisième eut lieu, sous Philippe II, i Gand, en 1559 et depuis, l'usage semble en avoir été aboli. Bruges connut deux te nues de chapitres, en 1432, ainsi que nous venons de le dire, et en 1478. Bruxelles, St Omer, Dijon, Valenciennes, Tournai, Ut- recht, Anvers Mons etc., se partagèrent les vingt! et un autres. Sous Philippe-le-Bon, qui fut le grand maître de l'ordre pend- dant 31 ans, il n'y en eut pas moins de dix le règne de Charles le Téméraire en connut deux celui de Maximilien d'Autri che, trois celui de Philippe le Beau, deux •celui de Charles-Quint, cinq, et enfin le rè gne de Philippe II en vit deux. Les églises (Suite) En ce qui concerne le nombre insuffisant des aérodromes, il est certain que c'est une difficulté sérieuse, mais elle n'est pas aussi grave partout. Il y a des pays, le plus grand nombre, où l'on n'a pas le droit d'atterrir où l'on veut, et d'autres comme l'Angleterre où l'on peut atterrir et décoller partout, avec l'assentiment du propriétaire. En Fran ce, une demande préalable doit être adressée la préfecture du dépassement pour pou voir utiliser un terrain non reconnu. C'est un gros progrès. Le petit nombre de terrains n'est trop souvent que la conséquence de l'apathie ou de la mauvaise volonté des municipalités. Il faudrait que toutes les communes de 15.000 habitants aient leur terrain qui ne doit pas nécessairement être un aéro drome très bien équipé. Devant les efforts de certains pays, il est permis despérer que cette situation changera rapidement. A la question des aérodromes se rattache celle de la liaison entre le terrain et la ville. Puisque toutes les villes ne peuvent comme Berin, se payer le luxe d'un aéro drome en peine ville, il faut des moyens de liaison rapides et économiques métro, tramway, autobus pour les grandes villes. Pour les autres, ne pourrait-on, comme on l'a suggéré il y a longtemps déjà, mettre la disposition des pilotes, au terrain, des taxis louer, sans chauffeur, et dont le nombre varierait naturellement avec l'im portance de l'agglomération Les réparations seront, hélas toujours né cessaires, moins fréquentes et moins sérieu ses cependant avec les progrès de la sécu rité et de la Construction. Ce n'est pas une raison pour qu'elles coûtent si cher et qu'el les immobilisent l'appareil accidenté pen dant si longtemps. En général, il faut ren voyer l'avion l'usine ou faire venir une pièce de rechange... avec un mécanicien. Un très sérieux progrès dans cette voie a été accompli cependant par certains con structeurs, comme Potez et Caudron, qui ont installé des Station-Service sur quel ques aérodromes desservant une région im portante. Ces Station-Service analogues celles de l'industrie automobile, offrent aux pilotes toutes facilités. Leur nombre augmen tera très vite avec les besoins d'une clien tèle qui s'étend de plus en plus. Quant aux assurances On a calculé ue pour un avion de tourisme moyen, e 100 CV, on payait environ 150 francs d'assurances par heure de vol, en prenant comme base une moyenne de 100 h. de vol par an. Dans ce chiffre sont compris l'assu rance envers les tiers, envers les passagers, envers soi-même, et l'assurance de l'appareil. Une telle» dépense est exorbitante et con stitue sans conteste l'obstacle le plus sérieux la diffusion de l'aviation privée. Elle provient de ce que les compagnies d'assu rances considèrent l'avion comme un engin catastrophique, et aussi du fait que les ré parations sont trop chères et que les ris ques sont mal répartis. Ici il reste donc fournir un très gros effort. Nous avons déjà dit un mot du confort et de la sécurité nous en reparlerons, ainsi que des performances et du prix de l'heure de vol, quand nous passerons en revue les désirata de l'heure actuelle et les réalisa tions qui tendent y répondre. Ph. V. Nous avons rapporté, en son temps, les efforts fournis par le club d'avia tion Avia, de Bruges. Ce jeune club qui inaugurait, il y a six semaines, son premier planeur, s'efforce actuelle ment d'obtenir un terrain d'aviation qui soit agréé par le ministère. Le co lonel Daumerie et le commandant Crab, du ministère de l'Aéronautique, se sont rendus sur place jeudi après- midi et ont examiné la possibilité. Les experts visitèrent successivement la plaine de Maele, indisponible parce que servant de plaine d'exercice la garnison de Bruges, le Maeleveld propriété lotie entre 104 habitants de Maele, et une grande plaine sise As- sebroeck, propriété de la F. N. Les délégués furent ensuite reçus l'hôtel de ville, par M. Ryelandt, éche- vin, entouré de nombreuses autorités, parmi lesquelles MM. Baels, gouver neur, et le colonel Quintin, directeur de la cartoucherie F. N. Les possibi lités y furent longuement étudiées et l'administration communale chargea les dirigeants d'Avia de lui soumettre un plan financier complet, promettant de son côté un large appui financier. La meilleure solution envisagée serait la location de la propriété de la F. N. Notons que le club Avia, en pleine activité, a déjà, au cours de douze séances de vol voile, donné 277 dé parts sans casse. D'autre part, ses di rigeants ont reçu l'assurance que la K. L. M. et l'Aéra y feraient des esca les régulières le jour où la plaine serait accessible aux avions. Espérons que les projets en cours pourront rapidement être réalisés. Au cours de l'année 1934, les avions du Club d'avions légers des Flandres ont parcouru le chiffre respectable de 200.000 Km. A leur tour les Allemands veulent avoir leur ligne d'Extrême-Orient. Sur le trajet Berlin-Calcutta-Saïgon-Shangaï, ils vont con currencer les Cies Air-France K. L M. (Hollandaise) et Impérial Ayrways (Anglaise). Depuis le 15 fonctionne une ligne Berlin-Le Caire, hebdomadaire et sans doute le premier tronçon vers l'Extrême- Orient. C Tout le monde y vient... Le ministère de l'Air Britannique, lui aussi, est en pour parlers pour acheter un Cornet celui que Scott-Campbell Black conduisirent vic torieusement Melbourne. f[ Le Santos Dumont a battu le 18 févr. son record de traversée Dakar-Natal, avec une moyenne de 205 Kmh., ce qilt est fort respectable pour un hydravion de 22 tonnes et dont la conception remonte 7 ans. Le courrier a été transporté de Toulouse Rio de Janeiro en 2 jours 5 h., ce qui est une magnifique performance L'avion économique Potez 60-Potez 50 cv, baptisé Sauterelle satisfait toutes les dures épreuves des essais. Un grand nombre de ces appareils ont été comman dés par les clubs. (19.800 frs français, prime déduite). Pendant la tempête du 22 fév., tous les services de lignes traversant les régions en prise l'ouragan ont fonctionné très nor malement, alors que plusieurs paquebots transatlantiques durent différer leur départ. POPERINGHE, 22 févr. Beurre, 16- 17,œufs, 0,25-0,30 pommes de terre, 30-35,froment, 60,seigle, 70, avoine 62, YPRES; 23 févr. Beurre, 16,50-17, œufs, 0,30-0,33 pommes de terre, 25- 35,froment, 58-60,seigle, 62-64 avoine 65-68, COURTRAI, 25 févr. Beurre, 17- 18,œufs, 0,32-0,35 pommes de terre, 42-45,froment, 58-60,seigle, 60- 68,avoine, 62-65, DIXMUDE, 25 févr. Beurre, 14- 15,50 œufs, 0,28 pommes de terre, 25- 28,froment, 58-60,seigle, 62- 64,avoine, 65-68, ROULERS, 26 févr. Beurre, 15-17,50; œufs, 0,30 pommes de terre, 20-35, froment, 60,seigle, 60,avoine, 67. DEINZE, 27 févr. Beurre, 14-15,— œufs, 0,28-0,29 pommes de terre 20-25, FURNES, 27 févr. Beurre, 14,25- 15,25 œufs, 0,28-0,34 nommes de terre, 28-34,froment, 58-60,seigle, 60- 62,avoine, 63-65, WERVICQ, 1 mars. Beurre, 17-18 Œufs, 0,25 des différentes villes choisies pour ces as semblées, conservent encore aujourd'hui, les écussons de tous les chevaliers qui y assis taient. C'est ainsi qu'à Anvers, MaJines, Bruges, Mons, Gand, on peut voir, Blasonant les murs ou les chœurs des sanc tuaires, les armoiries de ceux-là qui, il y a quelques siècles, vêtus de velours cra moisi et portant longs manteaux de même couleur, doublés de satin blanc, fourrés de vair assistaient solennellement, toutes por tes fermées, l'observance exacte de leur règlement. Pourvues des meilleurs perfec tionnements. Modèles pour Motocyclettes légères des En vente chez les Agents.

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Le Sud (1934-1939) | 1935 | | pagina 3