LE SUD DANS LE NORD I ABONNEMENT 18 francs français. TENNIS LES CHAMPIONNATS DU NORD SUR COURTS COUVERTS Un regret unanime a marqué la dernière journée des championnats, regret dû l'ab stention de Marcel Bernard, malade. Après les très grands succès remportés par Marcel, aussi bien en Suisse, en Alle magne, qu'au Danemark, et l'excellente forme dont il fit preuve en s'entraînant mercredi dernier, nous avions le droit d'es pérer assister du très beau tennis. De ces considérations, il ne ressort ce pendant nullement que le tennis pratiqué par les Bonté, Breuvart, Motte, Eloy, etc., fut inférieur celui auquel nous sommes habitués. Bien au contraire. Si Bonté fut inférieur lui-même dans sa partie contre Ph. Motte, partie qu'il perdit d'ailleurs, Motte fit preuve d'une forme excellente et nous enthousiasma par la qualité de son jeu. Sa victoire fut très applaudie et bien accueillie par tous les camarades auprès des quels sa modestie coutumiere lui a attiré toutes les sympathies. Breuvart, se défit d'Eloy en trois sets. Beaucoup de jolies choses, mais aussi beau coup d'erreurs surtout de la part d'Eloy. La finale réunissait donc Breuvart et Motte. Très belle partie jouée une ex cellente cadence, qui alla jusqu'à la limite des cinq sets. félicitons sans réserve ces deux excellents joueurs. Ils méritaient tous deux de gagner Le simple dames fut pour Mme Morel- Deville, qui ne trouva pas en Mlle Thiriez son adversaire habituelle. Est-ce timidité Peut-être, puisque au second set elle se dé fendit beaucoup mieux qu'au premier. Le double messieurs réunissait Motte- Sergeant et Bonte-Huet. Il fut pour les pre miers nommés, après une très jolie partie. Le mixte fut pour Mme Morel-P. Motte, battant en finale Mme Sergeant-Breuvart, par 6-2, 6-4. Voici les résultats techniques Simple messieurs. Demi-finales. Motte contre Bonté, 6-1, 3-6, 6-4. Breu vart contre Eloy, 6-1^3-6, 6-2. Finale. Breuvart contre Motte, 4-6, 6-8, 6-0, 6-3, 8-6. Simple dames. Finale. Mme Morel- Deville contre Mlle B. Thiriez, 6-1, 6-3. Double messieurs. Demi-finales. Bonte-Huet contre Reynaert-Sautin, 6-3, 7- 5. Motte-Sergeant contre Eloy-Breuvart, 6-2, 7-5. Finale. Motte-Sergeant contre Bonte- Huet, 6-0, 3-6, 6-4. Double mixte. Demi-finales. Mme Sergeant-Breuvart contre Mlle Thiriez-Eloy, 6-2, 7-5. Mme Morel-Deville-Motte con tre Mlle Defrance-Sergeant, 6-3, 6-2. Finale. Mme Morel-Derville-P. Motte battent Mme Sergeant-Breuvart, 6-2, 6-4. LES ROSATI DE FLANDRE Le concours littéraire et artistique organisé par les Rosati de Flandre, est ouvert entre les originaires ou habi tants, depuis cinq ans, des départe ments du Nord, Pas-de-Calais, Somme, Aisne et Ardennes (Académie de Lille) Les concurrents belges, résidant dans les provinces limitrophes du départe ment du Nord, sont admis concourir en langue française, en section spéciale. Les envois devront être adressés M. Charles Couvreur, Secrétaire Géné ral des Rosati de Flandre, 36, rue de Valmy, pour le 1er mai 1935, der nier délai. Les épreuves ne seront plus acceptées après cette date. L'enveloppe portera extérieurement la mention Concours de 1935. Joindre un timbre pour la réponse en cas de demande de renseignements. H ALLUIN Une émouvante manifestation, destinée commémorer le premier anniversaire de la mon tragique de o. M. le Roi Albert, s'est déroulée dimanche, Halluin, sous les aus pices de la section -locale de la Fédération nationale des combattants belges. Dans une délicate pensée, les différents groupements d'anciens combattants français de la ville, avaient tenu s'y associer, ap portant ainsi la mémoire du souverain défunt, un pieux hommage de reconnais sance et, leurs frères d'armes, les anciens combattants belges, une preuve nouvelle des liens d'amitié qui les unissent. A 10 h. 15, eut lieu au siège de la section locale de la F. N. C., la réception de M. Louis Thaune, consul général de Bel gique, par M. Alphonse Geerlandt, l'actif Président du groupe, entouré de MM. Ray mond Tiberghien et Oscar Crombez, vice- presidents Edouard Vanhoof, secrétaire et Emile Provost, trésorier. Précédés de la Clique de La Jeune Gar de les combattants belges se rendirent en cortège l'église Saint-Hilaire, où se trou vaient déjà réunies les sociétés locales d'an ciens combattants français. Au cours de la messe de 11 h., célébrée par M. l'abbé Georges Vermeirsche la mémoire du grand défunt, M. l'abbé Thel- liez félicita les Anciens Combattants de leur pieuse pensée et invita la population ap porter au Roi-Chevalier le tribut de leurs prières. Après, l'offrande, donnée par M. l'Abbé Schabaillie, curé de la paroisse et doyen d'Halluin, la clique de La Jeune Garde sonna Aux Champs puis, l'on entonna le De Profundis A l'issue de la cérémonie religieuse, tan dis que de dévouées jeunes filles vendaient l'insigne-souvenir, un cortège se forma jus qu'au monument aux morts, où M. Louis Thaune, consul de Belgique déposa une gerbe la mémoire du Roi-Chevalier et de ses compagnons d'armes Une minute de silence fut observée, puis les personnalités se rendirent au siège de la F. N. C., où fut servi un vin d'honneur. ASSEMBLEE DE LA LIGUE LES JEUNES DE L'AVIATION A LILLE. Les membres de la Ligue des Jeunes de l'Aviation se sont réunis dimanche ma tin leur siège, 7, rue Esquermoise, Li",e, sous la présidence de M. Bouzin, secré taire général des Ailes Roubaisiennes Les questions inscrites l'ordre du jour ont été discutées, notamment les adhésions, les cartes d'adhérent, l'insigne de la ligue, la situation financière, l'organisation du groupement général et des sections en par ticulier, la composition du Comité définitif élire prochainement et plusieurs manifes tations auxquelles seront invités les mem bres de la Ligue. Il fut ensuite projeté, pour le Marfi- Gras, une visite l'Institut mécanique des fluides et une autre l'aérodrome de Ron- chin. La prochaine réunion a été fixée au 24 mars. M. Pierre Goemaere a parlé samedi soir, Lille, du Roi Albert 1er loin des foules La conférence qu'a donnée samedi soir, Lille, le distingué directeur de la Re vue belge M. Pierre Goemaere, sur Al bert 1er, loin des foules était un cha pitre de la petite histoire, mais combien pas sionnant, combien vivant et qui a restitué le vrai visage du Roi, travers la forme ano dine et pourtant révélatrice de l'anec dote. A cette réunion qui eut lieu en la salle de la Société Industrielle, se pressaient de nombreuses personnalités Mgr Descamp, représentant S. Em. le cardinal Liénart M. Peberay, représentant M. le Préfet M. le commandant Heduy, représentant le com mandant du 1er corps M. Hubert, doyen de la Faculté des Lettres, etc., etc... Me DECÎAUX, le distingué président des Amitiés franco-belges qui patronnaient cette réunion, présenta le conférencier dont l'esprit et .e talent allaient animer cette soi rée. II faudrait citer toutes les anecdotes con tées par le conférencier pour exprimer quel point elles ont ému l'assemblée. Accordons notre distingué confrère l'hommage de notre très vive admiration pour la filiale étude qu'il a livrée l'auditoire. (P. S. Nous signalons nos lecteurs que ces anecdotes ont paru dans les deux der niers numéros de la Revue Belge PROMOTIONS Nous adressons touti s nos félicita tions deux confrères et amis du Nord, Joseph PATTEIN et André B1E- BUYCK l'occasion de l'attribution de la rosette de l'Instruction Publique. Joseph Pattein reçoit cette déco ration non au titre de journaliste ou de littérateur, mais comme compositeur de musique et auteur des Chansons du Pays de Flandre Nos lecteurs ont déjà eu et auront encore le plaisir de lire les articles d'André Biebuyck. Artiste, poète, revuiste, journaliste et grand ami de notre région André Biebuyck est, dans toute la France, l'en thousiaste manager de Reusje A l'occasion du Carnaval de Cassel nous donnerons un article d'André Biebuyck sur le carnaval et dans le numéro de ce jour un article sur l'air du Reuze. A tous deux nos plus chaleureuses félicitations. LE SUD. LE WESTLAND SOUS LA RÉFORME (1567-68) L'assassinat des prêtres de Reninghelst. Une fois en possession de l'autorisation d'exercer leur culte, les sectaires se mon trèrent plus audacieux que jamais. Ils ne se cachent plus. Ils vont de maison en mai son faire de la propagande et recueillir les trois millions offrir au Roi pour obtenir la liberté de conscience* Pendant plusieurs mois le pays fut soumis au régime de la terreur, par les assassinats des prêtres et des oficiers de justice, et d'au tre part par le saccagement et le pillage non seulement des églises, mais aussi des mai sons particulières. Car il faut bien se ren dre compte, que ce qui avait été au début une simple question de conscience, était de venu pour la plupart un prétexte aux vols et aux meurtres. Le lundi 12 janvier 1567, environ trente- cinq brigands, la tête desquels se trou vait facques van Huele, issu d'une noble famille brugeoise, commencèrent dès sept heures du matin leur funeste besogne. Ils brûlèrent successivement tout ce qui avait trait au service divin dans les églises de Reninghelst, Lokeren, Dranoutre, Kemmel, Neuves-Eglise et Nieppe, emmenant avec eux le Curé et les deux chapelains de Re ninghelst ainsi que le curé de Dranoutre. Après avoir traîné, toute la journée avec eux ces quatre prêtres qui avaient été, im puissants, les témoins de leurs odieux sa crilèges, ils abattirent coups de hache et de hallebarde le curé et les chapelains de Reninghelst. Les corps furent jetés ensuite dans un ruisseau tenant un bois que l'on nommait Twesthofbusch. Le curé de Dranoutre, presque par mi racle, échappa leurs coups et s'enfuit Ypres. Ce crime provoqua une telle ter reur dans la région que la paroisse de Re ninghelst ne trouvait plus d'ecclésiastique qui osât y résider. Les habitants, pour re médier cet état de choses, adressèrent au duc d'Albe, au mois de mars suivant, une requête, par laquelle ils demandaient être autorisés lever des impôts suffisants, pour entretenir une vingtaine de soldats, chargés de veiller la garde de l'église, du curé et de ses chapelains. LE SUD est en lecture dans plus de cent hôtels et cafés et vous recom mande DUNKERQUE Hôtel des Arcades. Au Brave Jean Bart. Café-Restaurant du Vingtième Siècle- Café du Commerce. BERGUES La Tête d'Or. HONDSCHOOTE Hôtel-Restaurant Corion. STEENVOORDE Hôtel de Flandre. au MONT-CASSEL Hôtel du Sauvage. Taverne Flamande. HAZEBROUCK Hôtel du Nord. Hôtel St Georges. Café du Centre. Hôtel Gambrinus. BAILLHJL Café-Restaurant de l'Epi de Blé. Café Français. Café de la Paix. Café de Belle-V,ue. LILLE Hôtel-Restaurant Alcide. Hôtel Terminus. Hôtel Continental. Hôtel-Restaurant Taverne Lilloise. Grand' Hôtel de Paris. PARIS Hôtel LUTETIA. ARMENTIÈRES A la Douane Française. Café de la Bourse. Au Coq Gaulois. Café Moderne. Au Prophète. Estaminet du Bureau. NIEPPE Estaminet Saint-Eloi. Café de l'Hôtel-de-Ville. CORTEGE DU MARDI-GRAS 5 MARS 1935 BAILLEUL Programme 1. Héraut d'armes et ses suivants, grou pe. 2. Les marmitons du géant, groupe. 3. Le géant Gargantua Galaffre, char. Les aiguiseurs de couteaux, groupe. 5. Les bateliers de la Volga, char. 6. Gloire l'agriculture, char. 7. L'Harmo nie du docteur, groupe. 8. L'escorte du doaeur, groupe. 9. L'illustre doaeur Francisco Piccolissimo, char. 10. Le tex tile bailleulois, char. 11. Rendez-vous de chasse, char. 12. La bonbonnière en chantée, char. 13. Le char des cantons- char. 14. La charité, char. Un magnifique groupe de charmants quê teurs sollicitera le public pour les pauvres. Un élégant courrier assurera le bon ordre du cortège. A 10 heures du matin, place de la Gare, arrivée de l'Illustre Doaeur Piccolissimo. Ail heures, réception. A 13 heures, départ du cortège au bas de la rue de Lille, A 19 heures 30, place Plichon, grond a brillant Feu d'Artifice. Sur le champ de foire de la Grand-Place, nombreuses attraaions foraines Bals. a Citax vous conduit Bailleul, aller-retour, pour 47.50 francs. Sta tionnement 6 freines l'heure.

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Le Sud (1934-1939) | 1935 | | pagina 4