COUSEUM
La&uerredesVaises
WK-INinE
Aux Armes de Liège
PETITES A> NONCES
Maison Werquin, 24> Rue au Beurre» Ypres
0
nous croyons que là nous ne faisons pas
erreur Nous avons ensuite reproché l'in
curie administrative de ne pas faire le né
cessaire en ce qui concerne le Musée Mer
ghelynck. Il s'agit ici de l'Académie Royale
de Belgique, (et non de l'Académie Royale
flamande comme le dit notre confrère),
l'administration communale n'ayant pas le
monopole de l'incurie. En effet l'Académie
a là une propriété du Musée. Notre contra
dicteur fait d'ailleurs lui-même des repro
ches au ministère.
Tout dépend des frais d'une voiture de
déménagement. La Ville de Bruxelles désire
se débarrasser de la Collection Merghelynck.
Mais aucun bureau ne se décide décais
ser les frais de transport. Ne croyez-vous pas
qu'il y ait incurie, lorsque pour un pareil
détail on ne parvient pas ramener cette
collection Ypres Si vraiment la volonté
existait de s'intéresser cette question,
croyez-vous que ce problème de comptabilité
administrative resterait plus longtemps en
suspens
A laisser ainsi aller les choses on finit
par prétendre que la question des frais de
déménagement aurait pu être résolue, mais
que c'est la ville d'Ypres qui aurait répondu
qu'elle n'avait pas de locaux pour abriter
provisoirement la collection Merghelynck.
Or il existe en ville au moins un local assez
grand pour mettre ce mobilier en attendant
qu'il soit définitivement placé.
Une petite remarque. Nous avions cité
sept musées organiser. On nous répond
C'est beaucoup, c'est même trop la fois,
si on veut sincèrement réussir Notre in
tention était, justement, de prouver qu'il
y avait beaucoup faire, et qu'il était temps
de s'y mettre avec énergie. Au lieu de nous
répondre Mettons-nous au travail. Ré-
partissons la besogne on écrit un petit
article pour rectifier un point de détail,
qui n'avait pas besoin de rectification, et
satisfait on se rendort après cette protesta
tion. Irrémédiable stérilité
Nous reparlerons la semaine prochaine de
l'aménagement de l'hôtel-musée. C. v. R.
DES RÉFORMES
A LA BIBLIOTHÈQUE
Un lecteur nous adresse cette intéressante
mise au point.
Ce n'est pas nous qui réclamons des ré
formes du moins pour le moment,
mais bien un correspondant du Halle
qui paraît aussi peu familiarisé avec notre
bibliothèque communale qu'avec les biblio
thèques des autres villes. Notre confrère
De Halle a eu la loyauté de redresser
lui-même une erreur essentielle contenue
dans cet articulet et a reconnu qu'il ne res
tait plus de caisses, non encore ouvertes,
depuis l'armistice et renfermant des quanti
tés d'ouvrages appartenant la bibliothè
que.
C'était là une assertion toute gratuite
n'émanant certes pas d'un client de la bi
bliothèque, qui aurait pu se renseigner au
préalable.
Ce correspondant aurait pu se renseigner
également au sujet du groupement par ou
vrages d'un même auteur D'après lui, un
in-folio devrait voisiner avec une brochure
in-12°, et, du coup tous les rayons devraient
être établis la hauteur maxima. Partout
les locaux devraient avoir une superficie dou
ble. O douce naïveté Ce facétieux corres
pondant ignore donc que le public n'étant
pas admis fureter dans les rayons pour se
faire le choix d'une lecture, n'a rien voir
avec les classements effectuer par les bi
bliothécaires. Il suffit ceux-ci que l'indi
cation au catalogue de l'emplacement de
l'ouvrage demandé soit exacte pour per
mettre de retrouver celui-ci en un maxi
mum de temps.
Ce système proposé par De Halle est
radicalement impossible. En effet, ce sys
tème impliquerait la création de deux ou
de trois catalogues distincts. Nulle part, sauf
peut-être dans les bibliothèques privées ou
de villages, où l'honnêteté de la plupart
des lecteurs est connue, on ne permet l'ac
cès aux rayons. Désordre, et même pertes
de volumes, peuvent en résulter. Dès lors,
la recherche s'impose par voie de catalo
gues, et la demande de prêt ou de com
munication se fait par l'indication sur un
bulletin ad hoc, du titre et du numéro du
catalogue.
Des habitués de la riche bibliothèque que
nous possédions avant guerre se souvien
nent encore de la facilité des recherches of
fertes par le catalogue, relié en sept vo
lumes, dressé par le patient bibliothécaire
de ce temps. Ce catalogue heureusement
sauvé de la destruction fait encore l'admi
ration des connaisseurs, moins pour le tra
vail de bénédictin qu'il représente, que pour
la parfaite méthode de classification et le
rangement si précis de chaque ouvrage.
C'est le cas de répéter pour ce catalogue
le mot connu Une place pour chaque
chose et chaque chose Lsa place.
En prévoyant les acquisitions, un espace
vide entre deux titres d'ouvrages permet
une intercalation et, ce qui est surtout pré
cieux pour l'avenir, c'est que le verso de
chaque feuillet, laissé en blanc, réserve suf
fisamment de place pour une importance
au moins double d'ouvrages. Déjà, avant
1914, les accroissements de la bibliothèque
étaient inscrits, le numéro d'ordre chargé
d'autant d'exposants que de besoins.
Peut-on raisonnablement, dans ces condi
tions, abandonner le fruit d'un travail un
chambardement inconnu jusqu'ici.
L'ordre méthodique doit être général et
ne peut admettre de subdivisions par lan
gues. Citons un exemple Un lecteur dé
sireux de savoir ce que notre bibliothèque
possède en fait d'ouvrages de philosophie,
sera heureux de trouver, en même temps
que des œuvres anciennes écrites en latin,
les œuvres des philosophes modernes écrites
en français, en néerlandais, en allemand, en
anglais ou en toutes autres langues. Au
lecteur de choisir et faire sa demande.
Une tout autre question est celle du per
sonnel. Il ne faut pas qu'un seul biblio-
técaire blanchisse sous le harnais et courbe
la tête sous le poids des volumes trans
porter. C'est là une question d'organisation
qui relève de l'administration.
Il importe qu'une démarcation bien nette
continue subsister entre la bibliothèque,
publique et la bibliothèque populaire, com
posée simplement de livres de lecture et
d'ouvrages techniques l'usage des arti
sans. Nous ne voyons nullement la néces
sité de procéder la désinfection d'ouvra
ges de la bibliothèque publique. Seule, la
bibliothèque populaire pourrait être l'ob
jet de mesures prophylactiques.
ECOLE DE MUSIQUE. Diman
che prochain 10 mars, 3 heures de
l'après-midi, au Théâtre de la Ville,
Place Vandenpeereboom CONCERT
donné par les élèves de l'école. En
trée libre.
PROGRAMME 1. Rondo en do mi
neur, pr piano, Fr. Chopin, par Mlle Pyck
Denise. 2. Allegro du Concertino en sol
majeur pr violon, F. Kûckler, par M. Op-
debeeck Franz. 3. a) Al Spinnend, pr
piano, Jos. Hazen b) Jachtlied, pr piano,
Jos. Hazen, par M. Van Puyvelde Constant.
4. Nocturne, pr violonc., Jos. Ryelàndt
b) Gavotte, pr violonc., Lorenzitti par
Mlle Dethoor Antoinette. 5. a) Eeuwige
Klacht, Jos. Ryelàndt, pour piano b) Im
promptu en mi b majeur, Fr. Schubert,
pour piano par Mlle Denys Albertine.
6. Concertino, pour clarinette, C. M. v. We-
ber, par M. Vermeulen Maurice. 7. Bal
let. Scène, pour violon, Ch. de Bériot, par
Mlle Masquelier Paul. 8. a) Herhaalt
mij nu, Jos. Ryelàndt b) De Maaier, Jos.
Ryelàndt, pour deux chœurs. 9- Fan
taisie en do majeur, Fr. Schubert, pour
piano, par Mlle Blanckaert Alice.
Pendant l'audition des morceaux les por
tes resteront fermées.
CINEMA CATHOLIQUE,
30, rue St Jacques, Ypres.
Samedi 2 mars 8 *4 heures.
Dimanche 3 mars 1 5 et 8 heures.
Lundi 4 mars 8 Vi heures.
Mardi 5 mars 8 Vt heures.
Mercredi 6 mars 8 V4 heures.
Jeudi 7 mars 8 V4 heures.
AU PROGRAMME
Le film célèbre
avec Fernand Gravey, Jeanine Crispin,
Magdeleine Ozeray et Dranem.
Ce joli film essentiellement viennois, re
trace de façon heureuse une guerre musi
cale. La vérité historique y a été respectée,
surtout pour ce qui concerne le dénouement.
Le scénario fourmille en détails charmants,
impossibles conter sans dévoiler toutes les
finesses dont ce film est émaillé, ce qui en
diminuerait de beaucoup l'attrait.
Comme toujours, la U. F. A. a doté cette
production d'une mise en scène particuliè
rement soignée, très vraie. La photographie
est de qualité excellente.
Quant la musique, arrangée par Aloïs
Michard sur des airs de Strauss et Lanner,
il est inutile de dire qu'elle est un des
grands attraits de ce film.
La Guerre des Valses a valu des
triomphes l'Alliance Cinématographique
Européenne et il n'est pas de doute que ce
film sera applaudi par un public nombreux
yprois.
ACTUALITES et
UN SECOND HLM.
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teurs de pouvoir utiliser facilement la
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