Le Nouveau Modèle BARCO 6 lampes - 1695 francs - Garantie 1 an. LA QUESTION DU MARCHÉ Le meilleur des postes. Le poste le plus sélectif EN VENTE CHEZ TOUS LES BONS ÉLECTRICIENS. tants. En 1163,.UNE EGLISE PAROIS SIALE fut construite avec le produit d'une cotisation faite par les marchands de la Foire. Elle était située au côté nord du cimetière et fut appelée l'Eglise des Mar chands. Elle fut consacrée l'année suivante par Milou, Evêque de Morinie (Thérouan- ne) St Nicolas. Vers 1450, sous le règne de l'Abbesse Agnès de Craon, un Hôtel de Ville fut construit, afin qu'il serve aux magistrats de la ville traiter discrètement les affaires publiques toutefois ils devaient tenir les plaids (Conseil communal) dans l'Eglise Abbatiale. L'abbesse y fit publier les statuts, ordonnances et coutumes de la ville. L'Hôtel de Ville avait en annexe une boucherie et une Halle dans celle-ci, du rant la Foire, il était interdit d'exposer en vente des marchandises, de n'importe quelle nature, sauf autorisation spéciale de l'Abbesse. Cet Hôtel de Ville était situé au coin de la Grand'Place et de la rue Courte et Belle, où se trouve actuellement le café du même nom. On construisit aussi un bâtiment abritant un bureau de vérifi cation des poids et mesures, et une ba lance publique. Au 13e siècle, probable ment sous le règne de l'Abbesse Margue rite de Créquy, la ville avait été dotée d'un Hôpital-Béguinage en 1417, sous le règne de l'Abbese Guillemine de Louvigny, une maison d'aliénés lui fut annexée ces bâ timents se trouvaient situés dans la Rue Basse. UN ANCIEN DE LA RÉGION. Reproduction interdite. (A suivre). En réunion du Conseil Communal du 20 mars, demandée par cinq conseillers communaux pour proposer un article 49bis interdisant le commerce ambulant en dehors des jours et heures réglemen taires du marché public, M. le bourgmestre donna lecture d'une lettre de M. le Gou verneur de la Province, aux termes de la quelle il résulte qu'il est impossible aux règlements communaux de prendre cette ini tiative sous peine de se trouver en contra diction avec les lois en vigueur. M. le Bourgmestre a protesté auprès du Sud contre l'imputation qui lui est faite d'avoir plutôt favorisé le boucher étran ger, au lieu de défendre les intérêts des bouchers Messinois. Les lecteurs jugeront. Voici les faits dans leur ordre chronologique. Le 30 novembre 1934, les bouchers ayant appris qu'un étranger la commune solli citait du bourgmestre l'autorisation de dé biter de la viande sous une porte-cochère et en dehors des jours de marché, délèguent l'un d'eux, M. Deduytschave, pour deman der au bourgmestre de défendre ce débit. Cette démarche n'ayant donné aucun ré sultat positif, le 1er décembre, les bouchers la confirment par lettre. Cette lettre n'a jamais reçu de réponse. Notons ici, que si les bouchers et dans la suite, les conseillers communaux ont con sidéré leur réclamation fondée, c'est que, quelques temps auparavant, un marchand de couvertures avait fait une tentative de vente dans un café et le garde-champêtre avait été chargé de le lui interdire for mellement. Le jeudi 6 décembre, le boucher étranger distribue durant le marché public des cir culaires annonçant l'ouverture de son dé bit pour le samedi 8 décembre. N'ayant reçu aucune réponse du bourgmestre, les bouchers exposent leur cas M. le Commis saire d'Arrondissement. Le samedi 8 décembre, 13 heures, le boucher étranger arrive, s'installe et com mence débiter. A 14.30 heures le bourg mestre intervient et fait cesser la vente parce que le local n'était pas en ordre, régle mentairement pour servir de boucherie. Début janvier, le boucher étranger dé pose chiez le bourgmestre une nouvelle demande d'autorisattion. Une enquête de de commodo et incommodi est affichée. C est donc que la demande était prise en considération. M. Carlos Victoor, boucher, dépose dans les délais réglementaires, une protestation en son nom et au nom de ses Collègues. Le 31 janvier, l'enquête étant terminée, le collège échevinal a une pre mière réunion pour prendre connaissance des résultats de l'enquête. Le lundi 4 février, sur demande de M. l'échevin Deleu, une nouvelle réunion a lieu. M. Deleu, ancien bourgmestre et prin cipal auteur du règlement communal, sa chant mieux que quiconque dans quel es prit les différents articles avaient été rédi gés, attire l'attention du bourgmestre et du second échevin sur le sens donner l'article 49 et les invite donner un avis défavorable la demande d'autorisarion déposée et de défendre ainsi les intérêts des commeraçnts de la commune. Rencon trant une opposition formelle son invi tation, Mr Deleu propose, puisqu'il y a doute sur l'interprétation donner au Rè glement communal dé consulter le (Conseil avant de prendre une décision. Cette pro position est rejetée. Considérant qu'il y avait là un manquement vis-à-vis des manda taires communaux, M. Deleu donna sa dé mission d'échevin. Les bouchers ayant prié M. Deleu de con tinuer défendre leurs intérêts, liés ceux de leurs commerçants dans cette question, celui-ci poursuivit par les moyens légaux sa disposition la réalisation de cette mission. Voilà les faits. Quoique élégamment qualifiés dans le Strijd de Pères Conscrits nous estimons que MM. Deleu, Bertrand Menu, Jules Cop- pin, Deribreux et Vandenbroucke ont ren du un très grand service, non seulement Messines, mais toutes les communes. Le pays est envahi par des tas de bri coleurs étrangers, qui ne lui rapportent rien socialement, et qui se livrent de mul- I tiples commerces ambulants. Ces gens échappent aux taxes et obligations sur les ateliers, et arrivent, spécialement dans les âfticles confectionnés, des prix de revient infiniment bas. Ils forment un noyau re doutable de concurrence déloyale pour de multiples commerçants normalement instal lés. Si l'on tient compte, qu'ils s'approvi sionnent des denrées indispensables unique ment dans des boutiques tenues par des compatriotes eux, on se rend compte qu'ils ne laissent rien au commerce belge comme profit. La lettre de M. le Gouverneur fait res sortir, que nous ne sommes pas armés pour empêcher cette concurrence déloyale. Elle fait ressortir aussi que des communes qui retirent un profit intéressant des taxes éta blies sur le Marché Public pourraient s'en trouver privées du jour au lendemain, car

HISTORISCHE KRANTEN

Le Sud (1934-1939) | 1935 | | pagina 11