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LA QUESTION DU MARCHÉ
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tants. En 1163,.UNE EGLISE PAROIS
SIALE fut construite avec le produit d'une
cotisation faite par les marchands de la
Foire. Elle était située au côté nord du
cimetière et fut appelée l'Eglise des Mar
chands. Elle fut consacrée l'année suivante
par Milou, Evêque de Morinie (Thérouan-
ne) St Nicolas. Vers 1450, sous le règne
de l'Abbesse Agnès de Craon, un Hôtel de
Ville fut construit, afin qu'il serve aux
magistrats de la ville traiter discrètement
les affaires publiques toutefois ils devaient
tenir les plaids (Conseil communal) dans
l'Eglise Abbatiale. L'abbesse y fit publier
les statuts, ordonnances et coutumes de la
ville. L'Hôtel de Ville avait en annexe une
boucherie et une Halle dans celle-ci, du
rant la Foire, il était interdit d'exposer
en vente des marchandises, de n'importe
quelle nature, sauf autorisation spéciale de
l'Abbesse. Cet Hôtel de Ville était situé
au coin de la Grand'Place et de la rue
Courte et Belle, où se trouve actuellement
le café du même nom. On construisit aussi
un bâtiment abritant un bureau de vérifi
cation des poids et mesures, et une ba
lance publique. Au 13e siècle, probable
ment sous le règne de l'Abbesse Margue
rite de Créquy, la ville avait été dotée d'un
Hôpital-Béguinage en 1417, sous le règne
de l'Abbese Guillemine de Louvigny, une
maison d'aliénés lui fut annexée ces bâ
timents se trouvaient situés dans la Rue
Basse.
UN ANCIEN DE LA RÉGION.
Reproduction interdite.
(A suivre).
En réunion du Conseil Communal du
20 mars, demandée par cinq conseillers
communaux pour proposer un article
49bis interdisant le commerce ambulant
en dehors des jours et heures réglemen
taires du marché public, M. le bourgmestre
donna lecture d'une lettre de M. le Gou
verneur de la Province, aux termes de la
quelle il résulte qu'il est impossible aux
règlements communaux de prendre cette ini
tiative sous peine de se trouver en contra
diction avec les lois en vigueur.
M. le Bourgmestre a protesté auprès du
Sud contre l'imputation qui lui est faite
d'avoir plutôt favorisé le boucher étran
ger, au lieu de défendre les intérêts des
bouchers Messinois. Les lecteurs jugeront.
Voici les faits dans leur ordre chronologique.
Le 30 novembre 1934, les bouchers ayant
appris qu'un étranger la commune solli
citait du bourgmestre l'autorisation de dé
biter de la viande sous une porte-cochère
et en dehors des jours de marché, délèguent
l'un d'eux, M. Deduytschave, pour deman
der au bourgmestre de défendre ce débit.
Cette démarche n'ayant donné aucun ré
sultat positif, le 1er décembre, les bouchers
la confirment par lettre. Cette lettre n'a
jamais reçu de réponse.
Notons ici, que si les bouchers et dans
la suite, les conseillers communaux ont con
sidéré leur réclamation fondée, c'est que,
quelques temps auparavant, un marchand
de couvertures avait fait une tentative de
vente dans un café et le garde-champêtre
avait été chargé de le lui interdire for
mellement.
Le jeudi 6 décembre, le boucher étranger
distribue durant le marché public des cir
culaires annonçant l'ouverture de son dé
bit pour le samedi 8 décembre. N'ayant
reçu aucune réponse du bourgmestre, les
bouchers exposent leur cas M. le Commis
saire d'Arrondissement.
Le samedi 8 décembre, 13 heures, le
boucher étranger arrive, s'installe et com
mence débiter. A 14.30 heures le bourg
mestre intervient et fait cesser la vente parce
que le local n'était pas en ordre, régle
mentairement pour servir de boucherie.
Début janvier, le boucher étranger dé
pose chiez le bourgmestre une nouvelle
demande d'autorisattion. Une enquête de
de commodo et incommodi est affichée.
C est donc que la demande était prise en
considération. M. Carlos Victoor, boucher,
dépose dans les délais réglementaires, une
protestation en son nom et au nom de ses
Collègues. Le 31 janvier, l'enquête étant
terminée, le collège échevinal a une pre
mière réunion pour prendre connaissance
des résultats de l'enquête.
Le lundi 4 février, sur demande de M.
l'échevin Deleu, une nouvelle réunion a
lieu. M. Deleu, ancien bourgmestre et prin
cipal auteur du règlement communal, sa
chant mieux que quiconque dans quel es
prit les différents articles avaient été rédi
gés, attire l'attention du bourgmestre et
du second échevin sur le sens donner
l'article 49 et les invite donner un avis
défavorable la demande d'autorisarion
déposée et de défendre ainsi les intérêts
des commeraçnts de la commune. Rencon
trant une opposition formelle son invi
tation, Mr Deleu propose, puisqu'il y a
doute sur l'interprétation donner au Rè
glement communal dé consulter le (Conseil
avant de prendre une décision. Cette pro
position est rejetée. Considérant qu'il y avait
là un manquement vis-à-vis des manda
taires communaux, M. Deleu donna sa dé
mission d'échevin.
Les bouchers ayant prié M. Deleu de con
tinuer défendre leurs intérêts, liés ceux
de leurs commerçants dans cette question,
celui-ci poursuivit par les moyens légaux
sa disposition la réalisation de cette mission.
Voilà les faits.
Quoique élégamment qualifiés dans le
Strijd de Pères Conscrits nous estimons
que MM. Deleu, Bertrand Menu, Jules Cop-
pin, Deribreux et Vandenbroucke ont ren
du un très grand service, non seulement
Messines, mais toutes les communes.
Le pays est envahi par des tas de bri
coleurs étrangers, qui ne lui rapportent rien
socialement, et qui se livrent de mul-
I
tiples commerces ambulants. Ces gens
échappent aux taxes et obligations sur les
ateliers, et arrivent, spécialement dans les
âfticles confectionnés, des prix de revient
infiniment bas. Ils forment un noyau re
doutable de concurrence déloyale pour de
multiples commerçants normalement instal
lés. Si l'on tient compte, qu'ils s'approvi
sionnent des denrées indispensables unique
ment dans des boutiques tenues par des
compatriotes eux, on se rend compte qu'ils
ne laissent rien au commerce belge comme
profit.
La lettre de M. le Gouverneur fait res
sortir, que nous ne sommes pas armés pour
empêcher cette concurrence déloyale. Elle
fait ressortir aussi que des communes qui
retirent un profit intéressant des taxes éta
blies sur le Marché Public pourraient s'en
trouver privées du jour au lendemain, car