CHRONIQUE AGRICOLE CHRONIQUE HORTICOLE LES GRANDS TRAVAUX DE PRINTEMPS Suite de se semaine passée) Soins d'entretien aux céréales Les céréales de printemps Que dire des soins applicables aux «céréales de printemps Ils dépendent .avant tout des conditions et de l'épo que du semis et aussi du climat. Nous estimons toutefois devoir in sister sur la façon de procéder au bi nage des avoines. Celles-ci ont un sys tème radiculaire très superficiel et le Linage profond cause certains troubles végétatifs, qui se traduisent par le jau nissement de plantules. C'est pourquoi les travaux d'entre tien doivent être aussi superficiels que possible. Exécutés de la sorte, ils at teignent d'ailleurs pleinement leurs Luts si l'on considère que les semences sont déposées en sols bien ameublis et par conséquent bien aérés. Dès lors le binage des emblavements printaniers doit avoir essentiellement comme objectif la destruction des plan tes adventices et la lutte contre la sé cheresse. La destruction des plantes adventices Si, malgré les soins d'entretien dont nous venons de parler, les céréales •ont infestées de mauvaises herbes, il est tout indiqué de recourir aux traite ments chimiques. Parmi les méthodes applicables par tout, c'est-à-dire aussi bien en petite culture qu'en grande culture, mention nons 1° la distribution, le matin la ro- aée, de 800 1000 kg. de sylvinite fi nement moulue par hectare 2° le semis dans les mêmes condi tions de 300 400 kg. de sulfate de fer déshydraté. Ces systèmes sont suffisamment effi caces, lorsqu'ils sont réalisés quand les -aenés sont petits et ont tout au plus quatre six feuilles. La cyanamide pulvérulente est égale ment efficace, mais elle présente sou vent l'inconvénient de retarder trop la végétation et de favoriser la verse. Il existe dans le commerce d'autres produits, assez variés d'ailleurs, mais souvent trop coûteux. Enfin, mentionnons l'action très énergique comme herbicide de l'acide sulfurique dilué, distribué au pulvéri INo 66. P« HONORE DE BALZAC Le tonnelier avait calculé sur la puissance du temps, qui, disait-il, est un bon diable. A la fin de la troisième année, des Grassins écri vit Grandet que, moyennant dix pour cent des deux millions quatre cent mille francs restant dus par la maison Grandet, il avait amené les créanciers lui rendre leurs titres. Grandet répondit que le notaire et l'agent de change dont les épouvan tables faillites avaient causé la mort de son frère vivaient, eux pouvaient être devenus bons, et qu'il fallait les actionner afin d'en tirer quelque chose et diminuer le chiffre du déficit. A la fin de la quatrième année, le déficit fut bien et dûment arrêté la somme •de douze cent mille francs. Il y eut des pourparlers qui durèrent six mois entre les liquidateurs. Bref, vivement pressé de s'exécuter, Grandet de Sau- sateur grand rendement après la disparition de la rosée et par temps ensoleillé. C'est là un système bien connu, surtout en grande culture, puis qu'il implique l'acquisition d'un appa reil assez coûteux. Certains entrepreneurs se chargent du désherbage par pulvérisation, moyennant une somme forfaitaire par hectare, l'attelage étant généralement fourni par le cultivateur. Ce traitement l'acide sulfurique s'est avéré excellent pour combattre les ravages causés par le piétin des céréa les. On lui reproche par contre la décal cification des terres, mais entre deux maux ne faut-il pas choisir le moin dre Nous sommes de cet avis. Et puis en terres bien amendées le mal nous pa raît beaucoup moins grave que certains l'ont prétendu. Louis DELMÉE. UNE JOURNÉE D'ÉTUDES INTÉRESSANTE. Jeudi 5 avril dernier il s'est tenu l'In stitut Supérieur des Fermentations Gand, une réunion en vue d'étudier la valeur bras- sicole de différentes orges d'été, produites dans les champs d'essais, établis en Flandre Occidentale sous l'initiative du Gouverneur M. Baels. Nous avons relaté en son temps que Mr le Gouverneur avait institué une commission en vue de rechercher la possibilité de production d'orge de bras serie dans la province. Il fut établi, par MM. les Agronomes de l'Etat, des essais Vlisseghem, Oost-Vleteren et Dottignies. Au point de vue agricole les résultats ont été très satisfaisants. Les différentes orges produites furent maltées la Malterie franco-belge Belœil et avec les malts obtenus, Mr Vermeylen, Professeur l'Institut Supérieur des Fer mentations Gand, a fabriqué des petits brassins pour établir, ensemble avec les ana lyses effectuées, la valeur brassicole des dif férentes orges. La dégustation de ces différentes bières produites eut lieu jeudi 5 avril dernier. M. Baels, présidait. Etaient en outre pré sents MM. Van Mele, Président de la Fé dération générale des Brasseurs belges, De- geest, Président de l'Association des bras seurs pour l'Enseignement professionnel, Verlinde de Bruges, Beghin, Secrétaire du Fonds National, les agronomes de l'Etat de la West-Flandre, etc., etc. Mr le Professeur Van Goitsenhoven ex posa les résultats obtenus d'après les ana lyses de laboratoire. Mr Vermeylen fit pré senter les bières toutes fabriquées avec le mur répondit aux deux liquidateurs, vers le neuvième mois de cette année, que son neveu, qui avait fait fortune aux Indes, lui avait manifesté l'inten tion de payer intégralement les dettes de son père il ne pouvait pas prendre sur lui de les solder frauduleusement sans l'avoir consulté il attendait une réponse. Les créanciers, vers le milieu de la cinquième année, étaient encore tenus en échec avec le mot intégrale ment, de temps en temps lâché par le sublime tonnelier, qui riait dans sa barbe, et ne disait jamais, sans laisser échapper un fin sourire et un juron Ces PARISIENS Mais les créan ciers furent réservés un sort inouï dans les fastes du commerce. Ils se re trouvèrent dans la position où les avaient maintenus Grandet au moment où les événements de cette histoire les obligeront y reparaître. Quand les rentes atteignirent cent quinze, le père Grandet vendit, retira de Paris environ deux millions quatre cent mille francs en or, qui rejoignirent dans ses barillets les six cent mille francs d'in térêts composés que lui avaient donné ses inscriptions. Des Grassins demeu rait Paris. Voici pourquoi. D'abord LES SOINS ANNUELS A DONNER A LA VIGNE Avant de parler des soins donner une vigne, il importe avant tout, de con naître son mode de végétation. La vigne est un arbrisseau qui ne donne ses fruits que sur les bourgeons issus de bourres ou yeux bien constitués et formés sur le bois bien arrêté (mûr) de l'année précédente. Les yeux sont accompagnés de sous-yeux qui peuvent se développer en cas de des truction des yeux principaux et qui don nent souvent du fruit. Les yeux qui ne bourgeonnent pas au printemps conservent cependant, la faculté de se développer pendant plusieurs années mais sont généralement stériles. La vigne s'attache par ses trilles aux corps environ nants. On appelle ailerons, les bourgeons qui se forment l'aisselle des feuilles. Il n'en existe ordinairement pas aux feuilles de la base. Disons encore que chez la vigne, le bour geon devenu branche latérale, s'appelle sar ment, et que le sarment après la taille se nomme coursonne. Ceci étant dit, passons immédiatement aux soins donner. Ces soins sont multiples, et, afin d'en exposer les détails avec clarté, je les diviserai en plusieurs articles. 1. La Taille - le palissage et le pin cement Pour plus de facilité nous nous porterons en esprit, dans une serre vignes quel conque et nous nous placerons devant un pied de vigne ayant déjà subi depuis deux années consécutives, la taille, le palissage et le pincement nécessaires pour obtenir des plants vigoureux, capables de donnerdu beau, et bon fruit. Je supposerai toujours l'avenir qu'on ait adopté la forme en cordon simple. C'est d'ailleurs celle qui est le plus couramment employée par les viticulteurs. a) Opération d'hiver La troisième an née, on est bien en rapport et la vigne peut donner de six douze grappes. Pour ob tenir ce résultat, on donne au prolonge ment, lors de la taille, qui se pratique en même houblon, le houblon de Poperinghe, mais avec des malts différents. Les brasseurs présents étaient d'accord pour apprécier les bières présentées, ce qui est tout l'honneur de l'Institut des Fer mentations. Grâce l'intérêt porté l'agriculture par le Gouverneur de la Flandre Occidentale, il est probable que d'ici peu d'années, nous pourrons produire des orges rivalisant avec celles importés des pays étrangers. il fut nommé député puis il s'emmou- racha, lui père de famille, mais ennuyé par l'ennuyeuse vie saumuroise, de Florine, une des plus jolies actrices du théâtre de Madame, et.il y eut recru descence du quartier-maître chez le banquier. 11 est inutile de parler de sa conduite elle fut jugée Saumur pro fondément immorale. Sa femme se trouva très heureuse d'être séparée de biens et d'avoir assez de tête pour me ner la maison de Saumur, dont les af faires se continuèrent sous son nom, afin de réparer les brèches faites sa fortune par les folies de monsieur des Grassins. Les Cruchotins empi raient si bien la situation fausse de la quasi-veuve, qu'elle maria fort mal sa fille, et dut renoncer l'alliance d'Eu génie Grandet pour son fils. Adolphe rejoignit des Grassins Paris, et y de vint, dit-on, un fort mauvais sujet. Les Cruchot triomphèrent. Votre mari n'a pas de bon sens, disait Grandet en prêtant une somme madame des Grassins, moyennant sûretés. Je vous plains beaucoup, vous êtes une bonne petite femme. Ah monsieur, répondit la pau vre dame, qui pouvait croire que le décembre ou janvier au moyen du séca teur ou de la serpette, une longueur de 50 cm. 1 m., selon la force des sujets. Les rameaux latéraux les plus vigoureux se ront conservés et on les répartira de ma nière les espacer d'environ 30 cm., si on avait déjà obtenu ce résultat par l'ébour- geonnement dont il sera parlé bientôt. Ces rameaux latéraux seront taillés sur un œil s'ils sont faibles sur deux yeux s'ils sont de force moyenne et sur trois, s'ils sont très forts et bien epacés. Les aile rons seront toujours supprimés l'occasion de la taille. b) Opération d'été Pendant la végéta tion, la troisième année, on pincera le bour geon de prolongement 1 m. lorsqu'il aura atteint 1 m. 50. On répétera ce pincement trois ou quatre fois durant l'année, en mon tant toujours de 30 cm. Les bourgeons la téraux fruits et ceux sans fruits que l'on conserve, seront pincés 7 ou 8 feuilles. Ces opérations en été, se répéteront en pre nant toutefois soin de laisser deux ou trois feuilles en plus lors de chaque pincement. Un pincement trop sévère du prolongement ou des bourgeons latéraux, ferait développer les yeux de la base, destinés donner du fruit l'année suivante. Les ailerons, durant toute la période végétative, seront pincés comme il a été dit plus haut. Quatrième année et suivantes Dans la suite, on permettra la vigne de s'allonger d'année en année de 50 cm. 1 m. et les opérations précédemment dé crites se répéteront toujours. On aura soin, loin de la taille, de ne con server sur chaque couronne, qu'un seul ra meau, que l'on taillera sur un, deux ou trois yeux bien constitués. Lors de la taile, chaque année, il est essentiel de la faite deux centimètres au moins au-dessus de la bourre, pour que l'œil voisin ne se déssèche pas. P. S. Les ailerons seront pincés 1 ou 2 feuilles selon la force du sujet. Les vrilles seront toujours supprimées. (A suivre.) Ja. V. LE CONGRES DES DIRIGEANTS DE L'A. C. J. B. Le Congrès des dirigeants de l'A. C. J. B. se tiendra cette année du 3 au 5 mai prochain Bruxelles. Il débu tera le vendredi 3 mai par une messe l'église du Palais de la Vie Catho lique l'Exposition de Bruxelles. Le thème du congrès sera l'expan sion du mouvement de jeunesse jour où il partit de chez vous pour aller Paris, il courait sa ruine Le ciel m'est témoin, madame, que j'ai tout fait jusqu'au dernier mo ment pour l'empêcher d'y aller. Mon sieur le président voulait toute force l'y remplacer et, s'il tenait tant s'y rendre, nous savons maintenant pour quoi. Ainsi Grandet n'avait aucune obli gation des Grassins. En toute situation, les femmes ont plus de causes de douleur que n'en a l'homme, et souffrant plus que lui. L'homme a sa force et l'exercice de sa puissance il agit, il va, il s'occupa, il pense, il embrasse l'avenir et y trou ve des consolations. Ainsi faisait Char les. Mais la femme demeure, elle reste face face avec le chagrin dont rien ne la distrait, elle descend jusqu'au fond de l'abîme qu'il a ouvert, le mesure et souvent le comble de ses vœux et de ses larmes. Ainsi faisait Eugénie. Elle s'initiait sa destinée. Sentir, aimer, souffrir, se dévouer sera toujours le texte de la vie des femmes. A suivre).

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Le Sud (1934-1939) | 1935 | | pagina 15