Mouscron 33 o o MESDAMES, u 5 O O 5 53 W 2 *3 SAYETTE WIJVEKEN S HUIU DE&ONNET USIBJTItÂAT 26 1 IROUWBEELEEHNGl V} cC a* *9 n a On dit partout...! (fi Su Pas de DÉMAGOGIE BOURGEOISE MAIS un nécessaire et salutaire REDRESSEMENT BOURGEOIS UN BEAU JUBILÉ A MOUSCRON LES FRERES MARISTES A L'HONNEUR Mouscron catholique a fêté avec éclat les noces de diamant du Révérend frère Austre- bert, dans la vie Alfred Dambrinne, né Fontaine au Pire le 10 décembre 1860. Dès le matin un grand va-et-vient se re marque dans les rues avoisinant l'école des Frères du Centre. Nous notons la présence de nombreuses personnalités civiles et reli gieuses. Citons les révérends frères Gilduin, di recteur de la Maison provinciale de Bel gique Norbert, directeur de la province mariste du Nord de la France les direc teurs Léon, d'Herseaux Clément du Nou veau Monde Léon du Tuquet Charles Gabriel, de Templeuve Jules des Ballons Emile, de Courcelles Sylvain, d'Ardoye Maurice, de Wervicq Edmond Paul, di recteur des établissements St-Jean Bosco Tourcoing Gérard des Frères Maristes de Roubaix Bernardin, Joseph, Hilaire, délé gués de l'Institut St-Gilles les directeurs de Warnetoa, Halluin, etc., le Cher Frère Henri-Gustave, Provincial de Belgique, le Cher Frère Norbert, Provincial de France. Parmi les personnalités civiles nous re marquons MM. Leloup, président des An ciens élèves, entouré du comité de l'Ami cale Dubuissin, conseiller communal, pré sident des Classes Moyennes de Mouscron Noël André, membre du Cercle Ouvrier, etc. A 11 heures, une cérémonie particulière ment émouvante se déroule. Au nom de l'amicale, M. Leloup remet aux frères Al bert, Louis Calixte et Albert ainsi qu'à M. Houtteman, professeur, les bijoux que vient de leur octroyer le Gouvernement pour un stage de plus de 35 ans. A 11 h. 15, le long cortège groupant plus de 500 élèves, plusieurs centaines d'an ciens élèves, une trentaine de religieux, etc. se met en marche. M. Leloup dépose une gerbe aux pieds du monument des Héros de la grande guerre 1914-1918. Les musi ques participantes exécutent l'hymne natio nal. A l'église décanale St Barthélémy se presse déjà une foule d'amis et de sympathisants de l'école. La Sainte Messe est célébrée par le Rév. P. Samain, Barnabite. Le dévoué aumônier de l'amicale prononce ensuite un sermon de circonstance rappelant grands traits la vie du jubilaire. Véritable modèle d'humilité et d'abnégation, le Révérend Frè re Austrebert est aujourd'hui l'honneur, dit-il, mais l'école des Frères de Mouscron, les Religieux et professeurs laïcs sont eux aussi l'honneur. Le prêtre fait ensuite un vif éloge de l'enseignement libre. Le cortège se reforma ensuite et par les principales artères de la ville se rendit l'école. Là le vénérable jubilaire entouré de ses trois sœurs Aline, Julia, Marie, âgées respectivement de 87, 78 et 71 ans ainsi que de ses neveu et nièce M. et Mme Duez, fut chaudement congratulé par le président de l'amicale. La journée se termina dans l'apothéose. Plus de 900 personnes avaient pris place dans les locaux de la rue des Etudiants. La soirée débuta par des saynètes enfan tines, qui connurent un beau succès. M. le chanoine Hosten, curé-doyen de Mouscron, définit ensuite le magnifique rôle du reli gieux enseignant. Il félicita le Cher Frère Austrebert, qui durant soixante ans se dé voua au service de l'enfance. M. l'avocat Wille, au nom de l'Association des anciens élèves, apporta au jubilaire les vœux ardents et les félicitations des membres du comité. Il retraça sa vie d'apôtre parmi la jeunesse. Aux acclamations de toute la salle, M. Wille remit au Cher Frère Austrebert un cadeau. Le Très cher Frère FERRIER, Directeur de la Maison Provinciale de France fit en suite un émouvant discours que nous repro duisons d'autre part. Notre ami Théo MEUNIER présenta en suite au public Mgr REGENT, officier de la Légion d'Honneur, Aumônier militaire et Chanoine d'Honneur de la Cathédrale de Lille. L'éminent orateur (h une magnifique con férence sur les beautés et les splendeurs des sites italiens. Au cours de la soirée une vente de gâ teaux eut lieu au profit de l'œuvre de la Reine. T. M. LE FRÈRE AUSTREBERT A L'HONNEUR Discours du T. C. F. FERRIER AU POSTE DU DEVOIR Au cours de la longue guerre 1914-1918, pendant mes 52 mois de campagne, succes sivement dans la plupart des secteurs, mais surtout dans celui de l'Yser, il m'est arrivé plusieurs fois d'être le témoin ému de quel que prise d'armes pour la remise de déco rations des Officiers, mais aussi des soldats, qui s'étaient distingués récemment par leur valeur, au cours de quelque offen sive, ou de quelque coup de main périlleux dans les lignes ennemies. Plus on approchait de la fin de la guerre, plus c'était le cas de décorer, de la Croix de guerre surtout, non plus seulement des hommes courageux pour un acte de bra voure isolé, mais pour toute une suite de semaines, de mois, d'années même, où, sans défaillance, leur valeur s'était manifestée jet continu, tous les jours, dirais-je, dans la manifestation de ce dévouement obscur au devoir, qui est bien ainsi, par sa durée constante, le plus haut sommet de la vertu. Après guerre même, il y eut tant d'oubliés aux faveurs méritées de la Patrie recon naissante, qu'elle créa pour cette foule ano nyme de cPoilus», de «Jass», ou de «Tom- mies qui s'étaient sacrifiés de jour et de nuit, et longue échéance, sans jamais ré clamer, sans soupçonner même qu'on pût penser eux, croyant purement et simple ment ne faire que leur Devoir un point c'est tout qu'elle créa, dis-je, la Croix du Combattant pour tous ceux qui étaient titulaires de la Carte du Combattant avec droit la pension, décernée ceux seule ment qui avaient été réellement au feu dans une unité combattante. C'est pourquoi, 16 ans encore après la fin de la guerre, on lit dans les journaux des récits de céré monies officielles pour décerner tel ou tel groupement d'Anciens Combattants, cette Croix du Combattant ou cette Croix de feu si honorables pour ceux qui les ont méritées. Des milliers de fois donc pendant la guerre ou après la guerre, se sont renou velées ces cérémonies impressionnantes de remise de décorations des Rois, des Généraux, des Officiers supérieurs ou in férieurs, des sous-officiers, des capo raux et de simples soldats. Le décor est peu près toujours le même, sur le ter rain où se passe la cérémonie. Public en foule, troupes en armes, drapeaux et mu siques, récipiendaires sur une seule ligne, président délégué, discours, accolades, vins d'honneur; etc... Tout cela est très beau et très juste... et ceux qui en sont l'objet sont légitimement fiers de voir leurs mé rites reconnus. Trop, hélas, de ceux qui de vraient partager leur bonheur, ne sont pas là... ils sont couchés sur le mètre carré de terrain qu'ils avaient défendre et qu ils n'ont pas lâché, vivants... ou morts. On dit d'eux Morts au poste du Devoir ou mieux, au Champ d'Honneur»... Tous ceux-là étaient des soldats de la Patrie... mais que dire de ceux de la Religion Et ici, je m'adresse mon confrère, le C. F. AUSTREBERT, depuis 60 ans soldat du Christ, apôtre de la Religion, tantôt par ses leçons, tantôt par ses prières, toujours par ses exemples, dans l'humble Congréga tion des Petits Frères de Marie. Chaque jour, sur le Champ de Bataille du Devoir obscur, méconnu, oublié, il travaille pour la bonne cause. Il a usé ses forces, sa santé, son cœur, tout son être dans la tâche de soldat de 2* classe, soit comme professeur de petite classe, en France, en Belgique, durant 20 ans soit comme humble frère économe pendant 40 ans environ. Quelle somme de mérites, vous avez accumulée de vant Dieu, C. F. Austrebert, qui vous en ...et avec raison, que cette importante Maison possède un rayon de CEINTURES, VENTRIERES, BASQUES, SOUTIEN-GORGE, etc., si complètement assorti, que toute dame soucieuse de sa souplesse et de son élégance y trouve les toutes dernières nouveautés, permettant de SATISFAIRE les plus EXIGEANTES d'entre elle». DEMANDEZ UN CORSET M Modèle SPECIAL pour personne FORTE, et donnant ST1 HOUETTE la MODE. Aussi tout corset COMPRESSIF ne donnant pas PLEINE et EN TIERE SATISFACTION sera de suite REPRIS et ECHANGE GRA TUITEMENT. ESSAYEZ, Mesdames, et vous vous DECLAREREZ SATISFAITES et ne voudrez porter AUTRE CHOSE. Adressez-vous en CONFIANCE aux magasins 19, Grand'PIace, YPRES MAGASINS TOUJOURS OUVERTS JAMAIS FERMÉS '5 o (9 0) o *i 81

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Le Sud (1934-1939) | 1935 | | pagina 10