Messines
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I
LE SUD, dimanche 30 juin 1935.
HISTOIRE DE MESSINES
Le meilleur des postes. Le poste le plus sélectif.
EN VENTE CHEZ TOUS LES BONS ÉLECTRICIENS.
U
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(18me suite
La Fondation Royale devint une source
de revenus réguliers pour les Messinois.
L'entretien des nombreux bâtiments fournit
du travail tous les corps de métier le
commerce local, outre le profit qu'il reti
rait de multiples fournitures aux institutri
ces et élèves, bénéficiait des dépenses
faites par les familles de ces dernières, du
rant leurs visites comme beaucoup d'élè
ves étaient originaires de régions lointaines,
très souvent les familles restaient loger
Messines. En plus, les nombreux pèlerins
-de la procession du Grand Tour laissaient
profit de leur passage.
Les Sociétés purent se regrouper plus
nombreuses et bientôt, la ville acquit nou
veau une réputation enviable auprès des
villes et communes voisines.
Notons ici que, primitivement, le sceau
de la Ville de Messines, portait la vignette
■représentant le dôme de l'Eglise. Après les
guerres de Flandre de Louis XIV, roi de
France, vers 1673, le sceau de la ville eut
pour armoiries un écusson Fleur de Lys
Sur Champ d'Azur, surmontée de la cou
ronne héraldique des fils de France. Sous
le régime Hollandais, en 1818, la ville fut
contrainte de mettre en exergue sur ces ar
moiries les mots Bestuur der Stad Mees-
sen Le sceau resta ainsi jusqu'en 1870
1 cette époque on remplaça l'inscriptiop
hollandaise par les mots Ville de Messi
nes malgré que depuis 1830, celle-ci n'é
tait plus cataloguée officiellement comme
ville. Cecte appellation, en souvenir de
sa splendeur passée, lui est cependant en
core toujours donnée dans le langage cou
rant.
Quoique perdue dans le Sud de la Flan
dre Occidentale, Messines fut toujours
connue en Belgique, du fait que de nom
breuses élèves de l'Institution Royale ve
naient de tous les coins de la Belgique.
Dans la région, ce qui contribua énor
mément la réputation de la ville, ce fut
la qualité supérieure de l'Instruction et de
l'Education données dans les écoles. En
tre les années 1714 et 1907, la succes
sion de chefs d'école d'une même famille,
d'une trempe remarquable et d'un dévoue
ment tel, qu'ils considérèrent toujours leur
tâche comme un apostolat, donna de ré
sultats merveilleux. Ces instituteurs furent
successivement Jacques Verstraete, Ghis-
lain Verstraete, François Verstraete, Ferdi-
nan Verstraete Jean-Baptiste Deleu, gen
dre du précédent qui n'avait pas de fils,
Pierre Deleu, François Deleu et François-
Isidore Deleu lorsque ce dernier fut mis
la pension en 1907, n'ayant pas de fils
pour lui succéder, il laissa la place Léopold
Seghers qui fut chef d'école jusqu'en 1914.
Non seulement, ils assuraient aux en
fants la meilleure instruction dans les deux
langues, mais encore ils cherchaient dé
velopper en eux le goût des arts, principa
lement du chant et de la Musique. Les
jeunes gens, montrant des dispositions par
ticulières pour cette dernière, grossissaient
chaque année les rangs de la Fanfare, qui
se trouvait ainsi sélectionnée. Ils faisaient
également pratiquer chaque jour la gym
nastique bientôt une société Progrès par
le travail se fonda et elle fut remarquée
dans divers concours auxquels elle parti
cipa.
(A suivre)
Un Ancien de la Région.
Reproduction interdite.
L'inauguration du Curé de Messines
a été une grande et belle fête.
Toute la population, sans exception
aucune, a participé cette manifesta
tion de sympathie l'égard de son
nouveau pasteur.
A Messines, plus qu'ailleurs, on con
state la bonne volonté entière de la
population et cette bonne volonté ne
demande qu'à s'extérioriser librement
en dehors de toutes les entraves poli
tiques. Que les Messinois nous permet
tent de leur dire combien nous som
mes heureux d'avoir pu faire cette
constatation. 11 y a de grandes choses
tenter Messines, pour lui donner un
peu de la splendeur passée. Cela n'est
possible que si les Messinois veulent
admettre, qu'ils doivent soutenir pareil
effort sans arrière-pensée.
Tous les témoins de la fête du 23
juin en sont revenus enchantés. Au mi
lieu de la région, sur sa colline, Mes
sines doit donner le ton la contrée.
Elle a prouvé qu'elle en était capable,
et que les querelles vaines du passé
sont oubliées. Et voici, comme docu
ment pour l'avenir un compte rendu
de la journée.
3 heures après-midi, la limite de la com
mune de Messines, route de Messines aux
Quatre-Rois (vers Comines, ancienne Chaus
sée Romaine) non loin du café La Bar
rière où l'on avait monté un petit kiosque.
Dans toute l'agglomération, toutes les
maisons, on avait arboré le drapeau aux
couleurs nationales, et partout, on avait orné
les façades de guirlandes fleuries. Sur bien
des façades on avait mis aussi une inscrip
tion de bienvenue; parfois c'était un chrono
gramme.
Vers le milieu de la Rue des Pierres, on
avait établi un Arc de Triomphe, un se
cond l'entrée de la Rue d'Ypres, un
troisième au bout de la Rue d'Armentâères.
Ci-dessous le programme du Cortège
Mr le curé Passchier devait être reçu Groupe de cavaliers. La Fanfare Roya
le de Messines. Un détachement de Sa
peurs-Pompiers (Ire Section). Messines
historique La Légende de Messines Les
teois Bergères (3 meisjes) poursuivies par
3 Bûcherons. L'Abbesse de l'Abbaye,
Comtesse et Dame de Messines, précédée
de son porte-drapeau, et suivie de sa suite.
Les Arbalétriers de St Georges. Les
Francs Archers de St Sébastien. Les
Combattants de 1830. La Société des An
ciens Militaires. La Société des Anciens
Combattants F. N. C. Un groupe de vé
los fleuris. La Société des Anciens Com
battants A. A. C. Les Sapeurs Pompiers
de Messines (2e Section). Encore un
petit groupe de cyclistes. Groupe en trois
arcades a) Les Bergers, Prêtres-bergers
b) Les Apôtres, Prêtres c) Tercisius, Doc
teur. Eglise de Messines, en miniature,
