Comirves Le Roman Policier. Ploegsteert In het Waar Sayetten Wijveken T HUM OibONNST IMUWREkLEEHHGl YPRES 19 - Grand-Place BULLETIN PAROISSIAL EXAMEN CANTONAL DU 4me DEGRÉ. EGLISE SS. PIERRE ET PAUL Si l'on veut comprendre la vérita ble raison psychologique de la popu larité des romans policiers, il est né cessaire de se débarrasser de bien des phrases creuses. 11 n'est pas vrai, par exemple, que le peuple préfère la mau vaise littérature la bonne, et accepte pour ce motif les romans policiers. L'absence de finesse artistique ne suf fit pas rendre un livre populaire. L'« Indicateur des Chemins de Fer suggère par endroits des scènes de comédie, mais on n'en fait pas pour cela de passionnantes lectures pendant les soirées d'hiver. Si les romans poli ciers sont lus avec plus d'enthousiasme que les horaires des trains, c'est évi demment parce que plus artistiques. Beaucoup de bons livres, heureusement, ont été populaires beaucoup de mau vais ont été, plus heureusement, im populaires. Un bon roman policier se rait probablement plus populaire qu'un mauvais. Ce qui trouble dans cette af faire, c'est que bien des gen3 ne réa lisent pas qu'il existe une chose telle qu'un bon roman policier c'est pour eux comme si l'on parlait de la bonté d'un démon. Ecrire l'histoire d'un vol avec effraction leur paraît une façon de le commettre en esprit. Pour des personnes d'une sensibilité maladive, il faut avouer que bien des romans de ce genre sont remplis de crimes sen sationnels autant qu'une pièce de Sha kespeare. POUR VOS ROBES D'ÉTÉ VOUS TROUVEREZ UN CHOIX COMPLET ET A DES PRIX AVANTAGEUX. TOILETTES D'ÉTÉ POUR DAMES, JEUNES FILLES ET ENFANTS CHOIX ÉNORME DE ROBES NOIRES ET EN COULEURS EN CREPE DE CHINE A PARTIR DE 95,— EN CREPE GEORGETTE A PARTIR DE 125,— MANTEAUX A PARTIR DE 86,— VENEZ VOIR NOTRE COLLECTION, 18 AOUT 1935 10e DIMANCHE après la Pentecôte. 2 h. 30 Vêpres, Chemin de la Croix et Salut. LUNDI 19 7 h. m. ch. pr Lucie Lepla ép. d'Auguste De Valck, Léonard Meu- ryce et Cécile Lava son ép. 7 h. 30 m. ch. anniversaire pr Léon Stubbe. 8 h. m. sol. pr Sophie Desquiens, Vve d'Edmond Verschoore. MARDI 20 6 h. 30 m. ch. en l'hon. de N.-D. de Grâces, produit du tronc, 7 h. et 7 h. 30 2 m. ch. pr Emile Desbuquoit. MERCREDI 21 6 h. 30 m. ch. en l'hon. de Ste Thérèse de l'Enfant Jésus une intention part. 7 h. 30 m. ch. pr Jean Béague. 8 h. m. sol. de Relevailles. JEUDI 22 6 h. 30 m. ch. fondation de Louis Cavle. 7 h. m. ch. fondation de Vincent-Louis Dumortier. 7 h. 30 m. sol. anniversaire pr Emile Bonté. VENDREDI 23 6 h. 30 m. ch. en l'hon. du Sacré Cœur de Jésus. 7 h. m. sol. fondation de Sylvie Van Eecke. 7 h. 30 m. ch. en l'honn. de St Thérèse de l'Enfant Jésus, produit du tronc. SAMEDI 24 6 h. 30 m. ch. pr le Révé rend Monsieur Vanheule, ancien Curé, 7 h. m. ch. pr Louis Dumortier-Du- vosquel, Louis Dumortier-Beaumont et Louis Duvosquel. Vicaire de la semaine R. M MASUREEL. Voici la liste des lauréats de ce con cours qui a eu lieu les 17 et 18 juil let derniers 1Masil Achille 2. Van Dycke Pierre 3. Decour Henri 4. Dujardin Jean 5. Goudsmedt André 6. Decour Maurice 7. Bosquart Norbert 8. Pannecoucke J.-B. 9. Milleville André 283 points 281 261 257 250 247 245 237 231 Les 2e, 3e, 7e et 9e obtiennent en outre une mention spéciale de connais sance de la langue flamande. En transmettant ces résultats Mr l'Inspecteur a joint ses félicitations aux lauréats et leur dévoué professeur. Nous y joignons les nôtres ainsi qu'à tous ceux qui y ont contribué, Di recteur et professeurs qui se dépen sent sans compter pour leurs chers élè ves et nous souhaitons ceux-ci d'être dignes de leurs vénérés maîtres en met tant profit les bons enseignements reçus. Vive l'école de Comines I 18 août lOme DIMANCHE après la Pen tecôte. 6 h. m. basse. 7 h. m. ch. pour la famille Bauweraerts et Maurice Walle. 10 h. Grand'Messe. 2 h. 30 Vêpres et Salut. Il existe cependant, entre un bon roman policier et un mauvais, autant si ce n'est pius de différence qu'entre un bon poème épique et un mauvais. Non seulement un roman policier est une forme d'art parfaitement légiti me, mais il a certains avantages pré cis et réels qui en font un agent du bien public. Sa première valeur essentielle est qu'il représente la plus ancienne et la seule forme de littérature populaire où s'exprime le sentiment de la poésie du monde moderne. Les hommes ont, pen- danti des siècles, vécu parmi de hau tes montagnes et des forêts éternelles avant de comprendre qu'elles étaient poétiques. On peut raisonnablement en conclure que certains de nos descen dants pourront voir les tuyaux de che minées riches d'une teinte éclatante et pareille la cime empourprée des loin tains sommets les réverbères aussi anciens et aussi naturels que les ar bres De cette façon de voir une gran de ville comme un être d'une sauva gerie évidente, le roman policier est Aujourd'hui quête pour la construction des nouvelles églises du diocèse. LUNDI 7 h. m. ch. pour des défunts int. fam. 7 h.30 m. ch. pr des défunts int. fam. MARDI 7 h. m. ch. en l'honneur de No tre-Dame de Lourdes int. fam. MERCREDI 7 h. et 7 h. 30 m. ch. pour des défunts int. fam. JEUDI 7 h. m. ch. en l'honneur de N.-D. du perpétuel Secours int. fam. 7 h. 30 m. ch. en l'honneur de N.-D. de Lourdes int. fam. VENDREDI 7 h. m. ch. en l'honneur du Sacré-Cœur de Jésus et de N.-D. de Lour des. 7 h. 30 m. ch. en l'honneur du Sacré- Cœur de Jésus pour plusieurs défunts int. fam. SAMEDI 7 h. et 7 h. 30 m. ch. une intention particulière int. fam. DIMANCHE 25 AOUT 6 h. m. basse. 7 h. m. ch. pour l'épouse d'Henri Le- plat. certainement l'« Iliade Personne n'a pu manquer de constater que, dans ces romans, le héros ou le chercheur va et vient dans Londres avec quelque chose de solitaire et de libre comme un prin ce dans un conte du pays des Elfes et que, pendant ce voyage intermina ble, le banal omnibus revêt les cou leurs somptueuses d'un vaisseau de féerie. Les lumières de la villa se met tent briller comme les yeux de lu tins sans nombre, car elles sont les gar diennes d'un secret, grossier peut-être. mais que l'écrivain connaît seul et que le lecteur ne connaît pas. Cette réalisation de la poésie de Londres n'est pas sans importance. Une ville est, proprement parler, plus poé tique même que la campagne- Çpr, tandis que la nature est un chaos de forces inconscientes, une ville est un chaos de forces conscientes. Le calice d'une fleur ou le dessin du lichen peu vent être ou ne pas être des symboles ayant un sens. Mais il n est pas une pierre de la rue, pas une brique dans 1'1W

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Le Sud (1934-1939) | 1935 | | pagina 10