"AU SUD" Meubles Chambres coucher Salles manger Matelas Lits anglais Fauteuils mi ,PE DE OOIEVAAR Profitez-en, maintenant les articles d'ameublement et de literie sont bon marché. Grands Magasins. Ameublement et Literie. Wervicq ievaar 21. Rue de la Cigogne actualité; WW rWi 1 ï-*ïÀâ u Par la crise les prix ont diminué. Bien qu'on puisse acheter bon compte divers endroits, il y a pourtant des différences appréciables, souvent même importantes, d'un magasin l'autre. Allez voir chez LECOUTERE. Vous y trouverez tout ce que vous désirez en ameublement et en lite rie matelas, couvertures, meubles, voitures d'en fants, chaises, etc... Toutes les livraisons des Grands Magasins DE OOIEVAAR sont garanties. En faisant vos achats chez LECOUTERE, vous achèterez bien et surtout bon compte. On n'achète pas des meubles comme du pain. Soyez donc sûrs de ne pas vous tromper. Sachez bien acheter. Assurez-vous le service impecca ble offert par les Grands Magasins DE OOIE VAAR. Allez-y en confiance nous vous garantis sons toutes les livraisons et sommes toujours votre entière disposition. LE SUD, dimanche 18 août 1935. un mur, qui ne soit réellement un sym bole formel, le message d'un homme, aussi précis qu'un télégramme ou une carte postale. La rue la plus étroite possède, dans chaque coude et chaque tournant qui mène vers son but, l'âme de l'homme qui l'a bâtie, et qui dort peut-être depuis longtemps dans sa tombe. Chaque brique est un hiéro glyphe aussi humain qu une brique gra vée de Babylone chaque ardoise sur le toit est un document aussi instruc tif qu une tuile ancienne, couverte d'ad ditions et de soustractions. Tout ce qui tend, même sous les formes fantasti ques des minuties de Sherlock Holmes, affirmer le romanesque du détail dans la civilisation, tout ce qui tend ap puyer sur ce caractère insondablement humain de la pierre et des tuiles est une bonne chose. Il est bien que l'hom me ordinaire prenne l'habitude de re garder dix hommes dans une rue, en a abandonnant son imagination, mê me s il n existe qu'une seule chance pour que le onzième soit un voleur notoire. Peut-être pouvons-nous rêver qu'il est possible d'avoir de Londres une conception d un romanesque plus ele\ que les âmes des hommes ont de plus étranges aventures que leurs corps et qu'il serait plus difficile et plus excitant de faire la chasse leurs vertus que de la faire leurs crimes. Mais puisque nos grands auteurs 1 admirable exception de Stevenson) se refusent décrire cette minute impres sionnante où les yeux de la grande ville, comme ceux d'un chat, commen cent briller dans la nuit, nous de vons accorder un large crédit la lit térature populaire qui, au milieu d'un caquetage de pédants et de précieux, se refuse regarder le présent com me prosaïque et le commun comme vulgaire. L'art populaire s'est intéressé dans tous les siècles aux mœurs et aux cos tumes contemporains il a revêtu les groupes entourant la Crucifixion des ha bits de la noblesse florentine ou de ceux des bourgeois flamands. Au der- rt.eri- S C'e 8ran£k acteurs eurent 1 habitude de représenter Macbeth avec une perruque poudrée et un jabot. A quel point nous sommes en ce siècle loin d'être également convaincus poésie de notre vie actuelle et de nos mœurs, c est ce que peut aisément con cevoir quiconque veut s'imaginer un personnage historique ou légendaire faisant rôtir des toasts vêtu en tou riste ou en joueur de golf, ou se fi gurer Hamlet en redingote avec un crepe son chapeau. Mais cet instinct de I époque regarder en arrière, comme la femme de Loth, ne saurait durer toujours. Une littérature simple Ct -Une 'itt®rature populaire des possibilités romanesques de la cité mo derne est obligée de surgir. Elle ap paraît^ déjà dans le romans policiers aussi simple et aussi rafraîchissante que les ballades de Robin Hood. Tandis que la tendance constante du vieil Adam est de se rebeller contre une chose aussi universelle et aussi inéluc table que la civilisation, de prêcher l'é vasion et la révolte. Le romanesque de l'activité policière garde, en un sens, présent notre es prit le fait que la civilisation est elle- même la plus sensationnelle des éva sions et la plus romantique des révol tes. Quand le détective, dans un ro man de police, se tient seul, un peu ridicule, mais sans crainte, au milieu des couteaux et des poings d'une ta verne de voleurs, il sert indubitabl ment nous faire souvenir que c'est 1 agent de la justice sociale qui est la ngure poétique et originale, tandis que les bandits et les voleurs de grand che min sont de vieux conservateurs pla ides du cosmos, heureux de la respec tabilité des singes et des loups. Le ro manesque de la force policière est ainsi tout le romanesque humain. Il est basé »ur le fait que la morale est la plus sombre et la plus audacieuse des con spirations il nous rappelle que toute cette organisation d'une police silen cieuse et hors de notre perception, qui nous gouverne et nous protège, n'est due qu'aux heureux exploits d'une che valerie errante. G. K. CHESTERTON. (Traduit de l'anglais par Charles Grolleau). de notaires, etc. Le nombre des dépu tés sera ramené de 444 200. La Pologne ne veut plus du député apte tout et bon rien issu trop souvent du suffrage actuel. Il sera moins facile de bourrer le crâne une assemblée composée d'une élite. Cette assemblée sera bien compo sée d'élus. Mais élus au suffrage uni versel indirect, et par leurs pairs, tous ces dirigeants de syndicats et associa tions, demanderont aux candidats dé putés d'autres garanties qu'un peu de bagout et l'art de faire des promesses. C'est la fin du député politicien pro fessionnel et profiteur. La Réforme du Suffrage Universel. LA POLOGNE SUPPRIME LE POLITICIEN PROFESSIONNEL Le Sénat polonais vient de ratifier la loi électorale votée par la Chambre. Cette réforme particulièrement impor tante, modifie complètement le systè me parlementaire polonais et vient par achever la grande œuvre de consoli dation politique entreprise, il y a deux ans, Varsovie, sous l'impulsion du maréchal Pilsudski. L'élection des députés ne relèvera plus l'avenir, du vote direct des élec teurs. Les candidatures seront soumi ses au choix d'un collège composé des représentants d'organismes administra tifs et corporatifs chambres profes sionnelles et artisanales, universités, corporations d'avocats, de médecins. OHMEP UNE ROYALE IMPERTINENCE. Une jolie histoire court en Angle terre au sujet de la petite princesse Elisabeth d'York. Et cette histoire est racontée par le Roi lui-même. Chaque soir ou presque, après dî ner Grand-papa-Roi et Grand- maman-Reine font prier la princesse de descendre leur dire bonsoir. Un jour, la petite fille, très absorbée par un jeu nouveau, fit dire que non, dé cidément, elle préférait rester dans sa nursery. Le roi monta la voir. Après quelques nistants de conversation, dé sespérant de faire descendre l'obsti née, le souverain s'en va. Il était peine dans le couloir qu'il s'entend ap peler. Croyant un changement d'a vis, il revient, et entend une petite voix tranquille Voulez-vous fermer la porte, grand-père, s'il vous plaît ABONNEZ-VOUS ï-7

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Le Sud (1934-1939) | 1935 | | pagina 11