Ploegsteert Sayette Wijveken YPRES J. VERGRUYSSE 19 Grand'Place rhrwT-KJeur* car Dieçe. i— v^ien», p-n P/>t,i„rc rarVifr 7.1n lo" LE SUD, dim. 22 septembre 1935. Eglise des Sis Pierre et Paul Dim. 22 sept. 15e dim. après la Pentecôte 6 h. m. basse. 7 h. m. ch. pr Louis Debaccj, son ép. et leurs filles Flore et Germaine, 10 h. Grand'Messe 2 h. 30 Vêpres et Salut. Lundi 23 sept. 7 h. et 7 h. 30 m. ch. pr un défunt (int. de famille). Mardi 24 sept. 7 h. et 7 h. 30 m. ch. en l'honn. de Notre-Dame de Lourdes (int. de famille). Mercredi 7 h. et 7 h. 30 m. ch. pr la Veuve d'Adolphe Leplat. Jeudi 1 h. m. ch. pr une défunte (int. de famille). 7 h. 30 m. ch. en l'honn. de Ste Thé rèse f tronc). Vendredi 7 h. et 7 h. 30 m. ch. une int particulière .(int. de famille). Samedi 7 h. et 7 h. 30 m. ch. en l'honn. de N.-Dame de Consolation (pr. du tronc). Dimanche le 29 sept. 6 h. m. basse, 7 h. m. ch. pr Henri Vanhée. IL Y A QUARANTE ANS Au moment où se fait une véritable écatombe des records de vitesse auto mobiles, n'est-il pas curieux de songer qu'il n'y a que quarante et un ans qu'eut lieu la première course de heures du soir I Organisée par le célèbre Pierre Gif- fard, elle se déroula sur le parcours Pa ris-Rouen. L'horaire établi prévoyait le départ de Paris 8 heures du matin et l'arrivée Rouen 8 heures du soir Le premier prix fut partagé entre les véhicules de Panhard et Levassor et des Fils de Peugeot Frères. Le par cours avait été couvert en un peu moins de dix heures. Et le lendemain, M. A. Collin déclarait la Société des Ingé nieurs civils Les voitures du groupe de tête ont présenté des vitesses com merciales supérieures 1 7 kilomètres et des vitesses moyennes de marche su périeures 20 kilomètres... L'année suivante, en 1895, le baron de Zuylen de Nyevelt organisait Paris- Bordeaux où l'on vit, pour la Première fois, des oneus Mais les grandes vitesses ne tardè rent pas être atteintes et Mariott, en 1906, dépassa le 200 l'heure 1 Le département de l'Agriculture in forme les intéressés de ce que des me sures sévères seront prises contre les personnes qui se livreraient ce agis sements frauduleux. ne sais pas. Mais de l'électricité la surface, ça oui I fit le diplomate. SYMBOLE SYMBOLE Les travaux Genève sont active ment poussés pour l'achèvement du pa lais qui sera, sur la colline de Prigny, dans le parc de l'Ariana, le palais de la S. D. N. Or, depuis hier, des ouvriers mettent en place sur une des tours du palais, proche la future salle des séances de l'assemblée, un magnifique paraton nerre. Puisse cet instrument de protection détourner par avance les foudres qui menacent si fort le fragile édifice sorti de la pensée wilsonienne ADIS-ABEBA, VILLE D'EAUX Peu de gens connaissent l'origine exacte d'Addis-Abeba, capitale qui dé fraye tant la chronique aujourd'hui. La capitale actuelle de l'Ethiopie n'était, il y a cinquante ans, qu'un dé sert. Sous le règne du grand Ménélik, on y découvrit des sources d'eau mi nérale et le souverain y mena son im périale épouse. Celle-ci demanda au Roi des Rois de lui faire bâtir en cet endroit un pavillon. Le monarque acquiesça. Puis l'impératrice manifesta son désir d'y établir un palais. Quand ce dernier fut érigé, elle l'habita une grande partie de l'année. Dès lors, des maisons, alen tour, s'élevèrent. Addis-Abeba était LE MOUVEMENT DIPLOMATIQUE. Le Vatican ayant donné son agré ment la nomination du baron de Borchgrave d'Altena comme ambassa deur de Belgique auprès du St-Siège, il est permis de croire que la nouvelle désignation de notre ancien ambassa deur Madrid deviendra officielle sous peu. UN JOURNAL ITALIEN A ADDIS-ABEBA. Depuis trois ans paraît, dans la ca pitale d'Ethiopie, un journal bi-mensuel l'usage de la colonie italienne No- tiziario Il est rédigé et imprimé par un sujet italien du Dodécanèse. On y trouve de très nombreux renseigne ments sur la vie en Italie, sur le fascio ■Xddis-Abeba. sur le tourisme, etc., aucune allusion au conflit italo- et l'envoi considérable de nés en Erythrée. Evidem- cherche éviter tout ■aloir les rigueurs La page de consacrée ■îts ita- C'EST ASSEZ SINGULIER En Angleterre aussi, les difficultés budgétaires ont obligé le gouverne ment faire la chasse aux abus et aux cumuls administratifs Mais l'enquête a révélé des choses surprenantes beaucoup de hauts fonctionnaires... perdaient de l'argent en occupant leurs charges I C'est ainsi, par exemple, que lord Hope, vice-roi des Indes, avec le mil lion qui lui est attribué, doit suppor ter le poids d'une véritable cour... Son prédécesseur, le comte de Wil- lingdon, dépensait une demi-million par an pour l'entretenir I Le lord-maire de Londres touche 6.500 livres par an. Et il en dépense cinq fois autant de sa poche La situation de ces privilégiés est telle que depuis un an ou deux, nombreux sont les hauts fonctionnai res qui ont démissionné, préférant se consacrer aux affaires. LE DUCE ROMANCIER M. Mussolini, en ce moment, ne doit pas beaucoup songer écrire des romans. Cet homme étonnant fut, cepen dant, un excellent romancier. Un de ses romans, intitulé Claudia Parti- cella qui, en 1910, parut dans un journal de Trente, le Popolo que dirigeait alors César Battisti, eut du succès et on crut alors que le futur maître de l'Italie ferait une belle car rière de romancier. Le destin en dé cida autrement. Espérons qu'un jour le Duce se dé cidera nous donner un roman pas sionnant celui de sa vie. LES CONNAISSANCES GEOGRAPHIQUES DE LLOYD GEORGE. Harold Nicholson qui secrétaire de l'ambassade britannique, prit une part active l'élaboration du Traité de Versailles, publie ses souvenirs de cette époque. Très curieux ces souve nirs. Cueillons celui-ci qui a trait aux clauses de l'Adriatique et aux reven dications italiennes. La scène se passe chez Balfour, rue Nitot. Il y avait là Balfour, Lloyd George, Milner, Henry Wilson, Malet et Nicholson, tous penchés sur une grande carte étalée sur la table de la salle manger. Nous sommes encore en train de discuter quand le flasque Orlando et le vaillantt Sonnini sont introduits dans la salle manger. Tous s'asseoient autour de la carte. Ce qui augmente encore la ressemblance avec un gâ teau dont on va distribuer les parts. Lloyd George leur montre ce qu'il propose. Ils demandent encore Scala Nova. Oh non, dit Lloyd George, vous ne pouvez l'avoir, c'est plein de Grecs 11 continue leur montrer qu'il y a d'autres Grecs encore Ma- kri, et encore un autre groupe le long de la côte. Je lui dis tout bas Oh f non, il n'y a pas beaucoup de Grecs par là Il me répond Mais oui. mais ne voyez-vous pas que c'est co loré en vert Je comprends ce moment-là qu'il confond ma carte avec une carte ethnologique, et croit que le vert signifie des Grecs et non des vallées, et le brun des Turcs au lieu de montagnes... Et voilà comment M. Lloyd Geor ge réglait les affaires du monde. LES ROUTES TRAGIQUES. Dans le Journal des Débats M. Albert Petit avait écrit que presque la moitié des accidents de voiture vien nent de la tentation de franchir toute allure les croisements des routes et des rues. Un lecteur du Journal qui adop te ce point de vue, se demande com ment ôter au chauffeur cette tentation qui l'obsède Et il répond Le Code de la route lui impose, aux croisements, deux choses aver tir et ralentir. Or, c'est un fait indé niable que, s'il avertit, et longuement, et furieusement, il ne ralentit pas. Et il ne ralentit pas parce qu'il corne. Otez-lui le bruit, vous lui donnez la sagesse. L'expérience de Rome, où les accidents sont passés de 172 71 si tôt l'avertisseur supprimé, n'en laisse aucun doute. Un de mes amis arrive de Cologne où il y avait une semaine silence, l'imitation de l'Italie. Les ">ts y étaient les mêmes. ^ait supprimer le mot aver se la route, voilà tout, et ndarmes, contre ceux le zèle que, jusqu'à l'an montraient contre les gens (ui refusaient d'être bruy- PETROLE n demandait un haut fonction- re du Quai d'Orsay ce qu'il pensait es concessions Rickett. Y a-t-il, d'abord, y a-t-il vrai ment du pétrole dans le sous-sol abys sin Du pétrole dans le sous-sol, je Même avec la DEVALUATION, partir de ce jour, nous soldons tous nos articles d'été, a des prix bien inférieurs aux années précédentes. Et pour vous persuader, Mesdames, voici un petit aperçu de quelques prix OCCASIONS A SAISIR 1 Une quantité de gentilles robes d'été 2) Robes genre Eponge (inusable) 3) Toilettes en Tobralco toutes couleurs 4) Robes Toile de Soie et Soie Italienne 5 Choix immense en robes indémaillables 6) Gros lot de jupes noires et marines HATEZ-VOUS, car le lot est restreint 1 Encore quelques manteaux Enfant 2) Tout manteau été, a un prix trop ridicule 3) Magnifiques Tailleurs 4) Costumes 3/4 en dessous de leur valeur. PRESQU'UN CADEAU 1 Nœuds couleur 2) Merveilleuses cravates 3) Cols de toile 4) Un lot de chaussettes fantaisie 5) Une quantité de corsets valeur 65,75 frs soldés 25,frs. MESDAMES, n'hésitez donc pas, et hâtez-vous de faire vos achats. Pour l'hiver prochain, un choix incomparable en robes et manteaux, d'un fini sans pareil et des prix sans concurrence. Donc tous la SAYETTE WIJVEKEN, 19, Grand'Place, YPRES. La plus importante maison de la contrée. Magasins toujours ouverts... jamais fermés, même les dimanches. Téléphone 285 de 15 18 frs de 30 45 frs de 18 25 frs de 65 95 frs Tous prix 19,50 frs Prix facture, de 125 275 frs 3 pour 5 frs 2 pour 5 frs 2 pour 5 fis 5 frs

HISTORISCHE KRANTEN

Le Sud (1934-1939) | 1935 | | pagina 10