l'Affaire de Rifquons-Tout F. Vandevoorde Conpapie Belge d'issins des Classes hpirn Le^MAITRE-FOURREUR "LE SUD Rue au Beurre, 31 YPRES 7, Rue Longue de la Croix, GAND octobre lï»oo. CONGRES DE LA FEDERATION DES CERCLES. Programme Samedi 2 novembre I. Section flamande. Au local des Œuvres, rue des Sœurs Grises Courtrai. A 15 h. Disocurs de bienvenue par M. Gillon, président de l'Association Catho lique de l'arrondissement de Courtrai. Réponse de M. le Ministre d'Etat Segers, président de la Fédération. Adresse au Saint-Père. Télégrammes. Séance d'Etude. Réformes de struc ture politique et économique La réforme des institutions provinciales rapport et Dis cussion. II. Section française. A Patria, Grand'Place. A 15 h. 30 Discours de bienvenue par M. Gillon, président de l'association Catho lique de l'arrondissement de Courtrai. Réponse de M. le Ministre d'Etat Segers, président de la Fédération. Adresse au Saint- Père. Télégrammes. Séance d'étude. Réformes de structure politique et économique La réforme du pouoir législatif. Rapporteurs MM. P. Nothomb, P. Struye et H. Velge. Dis cussion. Dimanche 3 novembre A 9 h. 45 Messe basse en l'église des RR. PP. Jésuites. A 10 h. 15 Assemblée plénière au théâ tre communal. Lecture des vœux des sec tions réunies le samedi. Le Devoir des Catholiques dans la Société. 1. Les catholiques et la société fami liale, par M. A. Roelens, conseiller pro vincial. 2. Les catholiques et la société civile, par le comte d'Aspremont-Lynden, conseiller provincial 3. Les catholiques et la société profes sionnelle, 4. Les Catholiques et la société inter nationale, par le comte de la Barre d'Erque- linnes, sénateur. 5. Les catholiques et la société chrétienne, par M. Joseph Hanquet, sénateur. (voir la synthèse des rapports dans No tes et Documents du 1er novembre 1935). 6. Discours par M. De Schrijver, Minis tre de l'Agriculture. A 12 h. 30 Visite au monument des morts de la guerre. A 13 h. Banquet (en la salle des fêtes du Collège St-Amand). Des toasts seront prononcés par le Pré- Nos lecteurs ont témoigné de tout l'inté rêt qu'ils éprouvaient la lecture de cette belle page d'histoire. Les habitants de Mouscron n'ignorent pas que ces pages sont extraites du livre très documenté de M. Léon Maes L'Affaire de Risquons-Tout (Suite) Aussitôt une compagnie du cinquiè me de ligne se déploya en tirailleurs pour chercher déloger l'ennemi de sa position. Un feu très vif s'engagea. Le général, pour donner sa colonne le temps d'arriver, se contenta pendant une heure de soutenir le feu, en fai sant alternativement relever la com pagnie engagée. Les soldats avaient presque épuisé les 50 cartouches dont chacun d'eux était muni, quand une forte bande qui s'était formée en co lonne dans le hameau, s'avança au pas de charge, drapeau déployé et en pous sant des vociférations. Ce fut alors que les deux pièces com mandées par le capitaine Kleczkowski se portèrent en avant et ouvrirent le feu sur cette colonne. Le major Brin- court, au bruit du canon, accourut avec quelques petits postes qu'il avait rele vés et lança deux pelotons de tirail leurs sur la droite de l'ennemi. Deux décharges de canon, faites coup sur coup, jetèrent le trouble parmi les in surgés. Cependant une des pièces ayant éclaté en partant, les plus intrépides de l'armée d'invasion, ayant leur tête Jules Fosses, marchent en avant pour s'emparer de l'unique pièce de canon qui restait aux soldats belges ils évi tent une seconde décharge en se jetant par terre. Mais un gTand nombre des leurs, restés en arrière, n'ont pas com pris la manœuvre. Saisis d'une panique soudaine, ils fuient toutes jambes dans Tourcoing et répandent le bruit qu'une décharge d'artillerie a renversé une partie de leur monde dans un champ de blé. Leur terreur est telle qu'ils di sent avoir vu tomber autant d'hommes qu'il y a d'épis. Cependant ceux qui sident de la Fédération, par les députés et sénateurs de l'arrondissement, par le Pré sident de l'Union Catholique Belge et par des membres du Gouvernement. tient votre disposition DES ATELIERS MODELES UN ENORME CHOIX DE SUPERBES FOURRURES UN PERSONNEL D'ELITE STYLE I W VISITEZ SES INSTALLATIONS "WS. SKUNGS PUTOIS PETIT-GRIS ASTRAKANS AGNEAUX DES INDES etc., etc. aux MEMES PRIX que 1»AN DERNIER grâce ses stocks considérables sont restés sur le champ de bataille, se voyant abandonnés de leurs frères d'armss et repoussés avec vigueur par les soldats belges, furent obligés de battre en retraite. A ce moment, la colonne de Cour trai déboucha par la gauche du géné ral Fleury-Duray elle était précédée d'une compagnie du 7me régiment de ligne que le capitaine Bergenhoust a immédiatement engagée. Le major de Mazières qui arrivait en même temps de Menin, lançait en tirailleurs une compagnie de voltigeurs. Ces troupes poursuivirent l'ennemi et lui firent environ 80 prisonniers. Beaucoup d'autres seraient encore tom bés dans leurs mains, si le général Fleury-Duray n'avait arrêté la pour suite, de crainte que nos. soldats, en traînés par leur ardeur, ne violassent le territoire français. A neuf heures le'combat était ter miné. Néanmoins plusieurs Monta gnards ne pouvaient se résigner aban donner si promptement le champ de bataille des coups de fusil furent en core échangés pendant toute la mati née. Les soldats fouillèrent ensuite tout le hameau et découvrirent trois répu blicains qui s'étaient introduits chez un charpentier, par une porte de derrière et étaient montés au grenier où ils se tenaient cachés. Les révolutionnaires laissèrent sur le terrains 12 morts et 48 blessés. Les 583 fusils qui jonchaient le sol, furent transportés la citadelle de Tournai. L'armée régulière n'eut heureuse ment déplorer que la perte d'un seul homme, le sergent Désiré Gheirs. Au cours de l'engagement le capitaine Smeets fut blessé ainsi qu'un caporal et quatre soldats. Les blessés ramassés sur le lieu du combat furent transpor tés l'hôpital de Mouscron et la maison communale transformée en am bulance. Dans leur retraite, les insur gés en emmenèrent 27 qu'ils firent soi gner l'hôpital de Tourcoing Jules Fosses publia un bulletin-liste de ses 1 1 blessés français, 14 blessés belges, et deux morts, l'un français et l'au tre belge, décédé Tourcoing. On trouva sur les morts, blessés et prisonniers, des cocardes et autres in signes républicains. L'un d'eux portait les épaulettes de capitaine de la garde nationale. Au cours du combat, on vit M. Dé cos, curé d'Aelbeke, village tout pro che, prodiguer les secours de la reli gion, au combattants. Sa conduite lui valut d'ailleurs l'ordre de Léopold. A la première nouvelle de cette ex pédition, beaucoup d'habitants de Tourcoing s'étaient portés vers la fron tière, les uns pour être spectateurs des événements, les autres pour se ren dre utiles. Parmi ceux-ci, le doyen de St-Jacques, le principal, le sous-prin cipal et un autre ecclésiastique du collège, et plusieurs vicaires des deux paroisses allèrent courageusement rem plir leur ministère jusqu'en des en droits où les balles sifflaient au-dessus de leur tête. Deux d'entre eux, restè rent pendant une heure dans une fer me entre les tirailleurs des deux partis le Docteur Sioen, de Tourcoing, par courut le lieu du combat pour panser les blessés. Les habitants des maisons situées sur la route hébergèrent ceux de ces malheureux qui avaient besoin des premiers secours avant d'être trans portés l'hôpital de Tourcoing. La conduite des chefs ne fut pas moins brillante que celle de la troupe. L'attitude des officiers Smeets et Du bois, capitaines au 5e de ligne, Cou- clet et Fraipont, lieutenants au 2e chasseurs cheval, furent signalés la bienveillance du Roi. Une balle vint trouer la plaque du shako du capitaine Dubois, un peu au-dessus de l'œil gauche Vingt bougres, s'écria ce Tournaisien pur- sang, deux pouces pu bas, j'éto bor gne I Quant Smeets, il reçut tout au dé but de l'engagement une balle tra vers les deux cuisses et n'en parla personne ce ne fut qu'à la fin de l'ac tion qu'il se fit soigner. De leur côté, les douaniers du poste de Risquons-Tout se conduisirent avec tout le zèle et le dévouement que le pays était en droit d'attendre de leur patriotisme. Leur conduite est d'au tant plus méritoire qu'ils furent en gé néral mal récompensés. Le général Fleury-Duray fit occuper Risquons-Tout par un bataillon du 9me et, deux compagnies du 7me de li gne, venus de Courtrai, quatre compa gnies du 3me de ligne venues de Me nin, deux escadrons de cavalerie du 2 me chasseurs cheval et quatre pièces d'artillerie. Les troupes, 200 hommes d'infanterie du 5me, ayant combattu le matin, furent cantonnées Mous cron. (A suivre) Léon MAES. "ri EST LE JOURNAL DE TOUTE LA RÉGION VOTRE DEVOIR ET VOTRE INTÉRÊT I Assurez tous les risques la SOCIETE ANONYME. CAPITAL s 5 MILLIONS. SIEGE SOCIAL ORGANISATION PARFAITE AVANTAGES IMPORTANTS SON NOM SON EXTENSION SA RÉPUTATION SONT VOTRE GARANTIE Toutes les branches Tous les risques I Inspecteur provincial L. F. TOUSSEIN. Bureaux 11, rue Nicolas Despars BRUGES.

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Le Sud (1934-1939) | 1935 | | pagina 9