l'Affaire de Risquons-Tout Dernières Nouvelles. Les Sports La Situation en Ethiopie. Le MAITRE=FOURREUR F. Vandevoorde Goispagoie Belge d'issirancts des masses hgtuu Rue au Beurre, 31 YPRES 7, Rue Longue de la Croix, GAND (Suite) Nous terminons cette semaine l'extrait si intéressant du livre de y Vf. Léon Maes sur l'Affaire de Risquons-Tout. Comme bien l'on pense, de nom breux curieux se rendirent Risquons- Tout pour visiter le champ de ba taille Mal leur en prit, car ceux qui n'étaient pas parfaitement en règle faillirent être considérés par les gen darmes et les douaniers, juste titre fort sévères, comme espions et traités comme partisans des bandes défaites. Mais traversons la frontière toute proche et voyons ce qui s'y passa, aussitôt le combat terminé. 11 était neuf heures et demie du matin, écrit le général Négrier, dans un rapport adressé au Ministre français de la Guerre, le 2 avril, quand j'ai appris par un rapport de gendarmerie, le ré sultat de leur entreprise. J'ai envoyé immédiatement Tourcoing le général Salleyx et quelques troupes pour opé rer le désarmement des bandes et sur veiller en même temps la frontière, qui ne devait point être violée par les trou pes belges. Le général Salleyx est res té Tourcoing avec nos troupes et ne s'est point approché de la fron tière, pour ôter au gouvernement belge tout prétexte de penser que la mission des troupes eût un caractère autre que celui résultant de la nécessité de main tenir la tranquillité parmi les popula tions que traversaient les bandes bel ges revenant de la frontière l'inté rieur. Le désarmement a été opéré sans emploi de la force. Les armes et les munitions, déposées d'abord aux mai ries de Tourcoing et de Bondues, ont été par mes ordres apportées et mises en dépôt l'arsenal de Lille, dans la journée d'hier. Ces armes viennent d'êitre examinées par le colonel di recteur, un contrôleur d'armes et un garde d artillerie qui les ont reconnues comme provenant presque toutes, de celles qui avaient été délivrées le 28 mars dernier, et mises la disposition de 1' autorité civile pour l'armement de la garde nationale. Une lettre du ci toyen commissaire-général, en date du 31 mars, m'a invité laisser ces armes sa disposition, conformément vos ordres du 26, ce qui me confirme dans cette opinion que ces armes sont bien celles qu'il avait reçues le 28, l'arse nal. Le nombre des fusils pris aux étrangers belges et reçus en dépôt l'arsenal, s'élève 747, avec 10,000 cartouches environ. Sur ces 1500 fusils que le citoyen commissaire-général avait reçus le 28, 400 ont été consignés le même jour par ses ordres la mairie de Bondues. Ils y sont et restent encore sa dispo sition. Tels sont, citoyen ministre, les ren seignements que je puis vous donner en réponse votre dépêche du 31 mars, que j'ai reçue ce matin seule ment. Que les Belges aient reçu des armes provenant de l'arsenal de Lille cela est hors de doute Avant d'arriyer Tourcoihg, mais très peu de distance de cette ville, déclara au cours d'une enquête tenue le 6 juin, un des émeutiers blessés qu'on évacuait, le nommé Louis-An toine Couillard, un monsieur en échar- pe accompagné de gendarmes et qu'on m'a dit être le Préfet du Nord, s'est approché de la voiture qui me trans portait et m'a mis une pièce de 5 francs dans la main, disant Prenez cou rage, nous vous donnerons des se cours Le surlendemain (31 mars) un grand nombre d'émeutiers qui étaient restés Tourcoing, essayant de ren trer en Belgique, furent arrêtés par les douaniers belges et remis entre les mains du commandant de la gendar merie de Mouscron. D'autres furent arrêtés la station du chemin de fer par l'agent chargé de la vérification des passeports. Ils étaient encore munis de pierres feu et de tire-bourre. Enfin, le commissaire général de la République mit la disposition des 300 rescapés, un convoi spécial pour les reconduire Paris arrivés au lieu de leur destination, ceux-ci furent logés en partie la caserne des Céles- tins, où ils faisaient journellement l'exercice avec les armes de la garde mobile de Paris Léon MAES. ENTRE ZEEBRUGGE ET HEYST IlOM Les automobilistes qui ont parcouru le littoral savent très probablement que le tronçon de route situé entre le qouveau pont de Zeebrugge et la plage de Heyst est la fois une des plus mauvaises et une des plus dangereuses de la côte. Ils seront sans doute heureux d'apprendre que d'im portants travaux y sont prévus et que la saison prochaine la route aura subi cet endroit une grande amélioration. CHRONIQUE VLAMERTINGHOISE Ille Division B V, B. Wevelghem-S. K. V. 1-2. IVe Division S. K. V. Becelaere-S. K. V. 1-1. Cadets S. K. V.-Wevelghem Sp. 4-0. Deux victoires et un drawn ou cinq points sur six, tel est le magnifique ré sultat obtenu dimanche dernier par les Rouge et blanc. Certes pour la kermesse, c'était un bien beau cadeau Le matin, malgré le temps incertain et devant une encein te bien garnie, les cadets Rouge et blanc sont venus bout des Cadets de Wevelghem par 4-0. Remi Heughe- baert qui faisait sa rentrée se signala surtout en marquant les quatre goals. L'après-midi, au pothem, la Ile équipe se mesurait avec l'équipe de Becelaere, champion de l'année der nière. Après une partie bien disputée, chaque équipe marqua un but. Bece laere avait la victoire en mains, mais le penalty qu'il reçut fut magistralement arrêté par le keeper Rouge et blanc. La première équipe se rendit We velghem, 2 e du classement général dd l'année passée. Après un match achar né du début jusqu'à la fin, Vlamer- tinghe remporta une victoire inespérée mais méritée. Depoorter ouvrit le score dès le début du premier time vers le milieu du deuxième time Wevelghem égalisa mais JohnJr quelques minutes avant la fin assura la victoire par un deuxième but. A Vlamertinghe, Deplacie, Allays, Thomas Veye et Jean Veys se sont sur tout signalés. Par contre Johnny et Jac ques Veys furent inexistants. Dimanche prochain la Ile équipe se rend au Bizet où elle peut espérer en lever la moitié de l'enjeu. La première équipe joue at home contre Lendelede qui n'a aucune chance de remporter un point. VIDI. TOUS LES SOIRS VOUS VOUS DEMANDEZ OU EN EST LE CON FLIT ETHIOPIEN. ET VOUS DEPLOREZ DE NE PAS AVOIR LES EDI TIONS DU SOIR DES GRANDS QUOTIDIENS. LE JOURNAL MODERNE, C'EST VOTRE APPAREIL DE T. S. F. QUI VOUS DONNERA CHAQUE SOIR LES DERNIERES NOUVELLES DE L'ETHIOPIE, LES COMMUNIQUES DE ROME, DE GENEVE ET D'ADDIS-ABEBA. SEUL UN BON APPAREIL DE T. S. F. VOUS PERMETTRA DE RECEVOIR TOUS LES POSTES. 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Le Sud (1934-1939) | 1935 | | pagina 9