Chronique Aéronautique Jeunes Gens 'Luchtvaart" De Grande Réputation Mondiale, ta Musée de Guerre du saillant d'Ypres. G. Peel-Vandewalle "L'Echo des Ailes" "L Aviation Belge" 2 LE SUD, dim. 15 décembre 1935. dent leurs reevnus et disparaissent de la «cène l'argent et la renommée, les deux objectifs principaux des parlementaires dans tous les pays. S'ils obéissent aux loges ma çonniques, ils risquent d'être tués dans des émeutes populaires menaçantes partout si, cause des politiciens, le danger d'une guer re se précisait en France. Les politiciens professionnels français sont, de plus, em barrassés par l'opposition déclarée de l'ar mée et de la marine de celle-ci surtout. Il ne serait guère possible de faire se battre contre l'Italie, les officiers de ma rine ou les officiers de l'armée coloniale. En face de ces faits, un choix difficile se pose aux politiciens anglais. Faut-il pour suivre l'effort disloqué d'étrangler l'Itale, avec la perspective d'une guerre au bout d'une pareille politique Ou faut-il opter pour un compromis, par un arrangement qui laissera l'Italie dans une forte position en mer Rouge et en possession des pla teaux abyssins orientaux déjà partiellement occupés Le dilemne est grave. Si on se décide pour la guerre, on met en jeu tout notre avenir. Si on se décide pour un compromis avec l'Italie, c'est-à-dire si le gouvernement anglais recule après le grand effort déjà fait, après les menaces proférées, après les préparations déjà commandées pour une con tinuation de notre politique (et dont il faudra payer la note), il y aura, pour l'An gleterre, une grande perte de prestige, c'est- à-dire de force morale. C'est bien l'issue déjà soulignée ici guerre ou humiliation. Mais, malgré l'humiliation, il y a de forts arguments en faveur d'un compromis avec l'Italie au point où en sont les choses. Il reste une troisième possibilité qui évi terait le choix difficile. Les Italiens peu vent subir en Abyssinie un échec assez sé rieux pour changer la situation. Mais en dehors de cette hypothèse (que la plupart des observateurs sur place et compétents en la matière considèrent comme improbable), le dilemne demeure et une décision dans l'un sens ou dans l'autre ne pourra plus être longtemps différée. L'aviation vous intéresse Vous trouverez les revues aéronautiques chez 15, Rue de Lille, Ypres. >«l la revue mensuelle du Zoute. paraît tous les mercredis. paraît tous les vendredis. Prochainement dépôt de modèles réduits. LES CHAMPS D'ATTERRISSAGE EN TEMPS DE GUERRE Ils doivent être nombreux et aménagés dès le temps de paix. La situation des centres d'aviation serait particulièrement critique et dangereuse en Belgique dès le début d'un conflit armé. Le problème qui se pose ce sujet en globe non seulement les champs d'atterrissa ge eux-mêmes, mais aussi rout le matériel volant avec l'entièreté de ce qui constitue actuellement notre industrie aéronautique. Chacun chez nous connaît l'état de choses actuel et nous pouvons en parler ouverte ment, car ceux-là mêmes qui seraient éven tuellement nos ennemis, sont mieux- que personne au courant de nos faiblesses. Toute la vie de l'aéronautique civile belge se concentre pratiquement autour d'un nombre fort restreint de centres d'aviation. La plaine d'Evere, tête des grandes li gnes commerciales belges, centre principal de notre aviation militaire, comprend aussi deux clubs d'aviation de tourisme. Là s'élèvent, étroitement groupés, les han gars et les installations nécessités par les mouvements constants de tous ces avions* qu'il faut ravitailler et abriter. Afin d'être aussi près que possible des installations civiles et militaires pour les quelles ils travaillent, les ateliers de la majorité des entreprises de constructions aé ronautiques du pays sont venus s'amalga mer l'ensemble, déjà si imposant de l'aéro gare de Bruxelles. Les établissements de l'aéronautique militaire ont fait de même, et prolongent les logements des escadrilles de la capitale. A Anvers, l'aérogare de Deurne est une tête de ligne commerciale secondaire et le siège d'un club d'aviation de tourisme actif. Une entreprise de construction aéronautique y a établi ses hangars. Evidemment, les pilotes étrangers des li gnes commerciales, survolant journellement ces deux centres, en connaissent les moin dres détails. Il ne leur faudrait guère plus de 30 ou 40 minutes pour atteindre sans difficulté l'un ou l'autre de ces points par ticulièrement sensibles, après avoir franchi n'importe laquelle de nos frontières. Soit de jour, soit de nuit, aucun d'eux ne peut manquer de parvenir Evere et Anvers pour y déverser un sérieux contin gent de bombes diverses. La guerre ne serait pas vieille d'une heure que nous aurions perdu, avec toute possi bilité d'atterrir sur le champ d'aviation de Bruxelles, une grande partie de notre ma tériel volant et 60 p. c. de nos moyens in dustriels. MADAME VANDENDRIESSCHE, DENTISTE, 49, rue de Dixmude, Ypres. Consultations tous les jours. Spécialité de dentiers perfectionnés et garantis. VERRES A VITRES Firme Cyr. TAVERNIER-VAN UXEM Dépôt des Usines DE KEYN frs Fabrique de Couleurs Vernis Emaux Fout pour le peintre et le vitrier. 29, Place Van den Peereboom YPRES Tél. 357. Nos possibilités, déjà si ridiculement fai bles, se trouveraient donc amputées de plus de la moitié tant au point de vue des con structions nouvelles qu'en ce qui concerne l'entretien et les réparations du matériel existant. Un raid sur Gosselies achèverait l'œuvre si bien commencée. Sans aucune difficulté, sans avoir rencontré pratiquement aucune résistance, l'ennemi aura anéanti tout ce que nous possédons d'usines aéronautiques en Belgique, j Il nous resterait encore, c'est vrai en plus de quatre ou. cinq cenàes militaires pour vus des installations et des ateliers néces saires aux escadtillês, quelques champs d'aviation civile secondaires, possédant ou non des hangars et un équipement plus ou moins rudimentaire. Dûment repérés et parfaitement connus dès le temps de paix, ces quelque 8 ou 10 aérodromes ne tarderaient guère plus d'une demi-journée avant d'être détruits ou ren dus impraticables. Telle est, en bref, brutalement exposée, la situation de notre pays en ce moment. Des champs d'atterrissage de fortune sont évidemment prévus depuis longtemps par l'autorité militaire qui est clairvoyante et que la question ne peut manquer de pré occuper grandement. L'aménagement de ces centres de réserve est aussi préparé dans la mesure des crédits réduits qu'on peut y consacrer. Comme une attaque brusquée de l'enne mi ne laisserait pas le loisir d'effectuer le moindre travail, si bien préparé qu'il soit, nous ne pouvons cependant compter que sur ce qui existera au moment où cette atta que se produira. Nous venons de voir que nous disposons de bien peu de chose et que, ce peu est lui-même bien vulnérable. Pouvons-nous, dans ces conditions, nous figurer, un instant, que notre aviation, si vaillante soit-elle, serait même de remplir son rôle de défense du territoire Serait-il possible des escadres amies de venir renforcer ou remplacer les éléments de notre protection aé rienne Le problème que nous venons d'envisa ger ne se pose pas pour la seule Belgique. Tous les pays, conscients de leur défense, l'ont étudié et plus ou moins bien résolu. La meilleure et la plus sûre protection consiste évidemment dans une aviation dé fensive très forte. Viennent ensuite les installations l'é preuve du bombardement, hangars souter rains ou blindés, dont les prix astronomi ques limitent forcément le nombre et l'im portance. Il y a enfin l'organisation même de la mobilisation aéronautique qui comprend, avant toutes choses, la dissémination et la répartition judicieuse des centres industriels, ateliers de réparation ou de construction, mais qui exige aussi, avec une multiplication considérable des champs d'atterrissage dû ment préparés et équipés dès le temps de paix, la constitution d'un outillage mobile très complet et très perfectionné, pourvu des moyens de transport adéquats. En ce qui concerne notre pays, si nos possibilités ne nous permettent pas de con stituer des forces aériennes puissantes, si nous reculons devant la dépense, forcément énorme, d'installations l'épreuve du bom bardement, c'est, par contre, un devoir im périeux de prévoir notre mobilisation aéro nautique et surtout, point capital, de la doter des éléments mobiles qui lui sont indispensables. Vte R. d'Hendecourt. L'Indépendance) L'AVIATION BELGE EN DEUIL. L'accident du Savoïa émeut d'autant plus l'aviation belge, que c'est le premier acci dent enregistré par la Sabena La belle statistique de cent pour cent de sécurité dont elle était fi ère juste titre est cruelle ment détruite. Et un pilote de classe, Jean Schoonbrodt, tomjpe après avoir effectué 725.000 kilomètres de vol. Le Sud par ticipe ce deuil de l'aviation belge. Nous avons pu admirer Ypres et Gand l'esprit d'organisation de la Sabena. La Belgique peut être fière de cette orga nisation commerciale de navigation aérienne. Ce qui n'empêche, tout en collaborant autant que possible avec la Sabena d'avoir le devoir de discuter certains achats d'appareils. Le Sud l'a fait en toute in dépendance d'esprit, et nous pourrions re produire quelques extraits d'un article de Ph. V. ce sujet, qui revêtent, hélas un caractère de trop grande actualité. Nous en reparlerons la semaine pro chaine. Le Sud. UN RÊVE D'ADEMAI Le secrétaire général de l'école de Para chutistes, qui fonctionne depuis bientôt 6 mois sur l'aérodrome de Toussus-Paris est détenteur d'un bien curieux record. Mr. Morel, en effet, n'avait jamais pris place dans un avion avant le jour où il effec- airs, ce fut pour reprendre contact avec toutes les fois qu'il est monté dans les airs, ce fut pour reprendre cnotact avec le sol au bout de son parachute il en est encore ignorer, après plus de 30 décol lages, ce qu'est un atterrissage normal, et il n'a pas encore eu la curiosité d'en faire l'expérience. Il est vrai qu'il est assez curieux et peu banal de posséder ce record et cette amu sante performance. de Berneray. LE LIEUTENANT DE VAISSEAU PARIS L'hydravion Laticoin 521 Lt de Vaiss. Paris qui effectue en ce moment un voya ge vers les Antilles, est le sujet de nom breuses erreurs dans les informations hâ tives de la presse quotidienne. Comme d'au tre part cet appareil fera encore parler de lui, notamment propos des liaisons trans atlantiques auxquelles il est destiné, nous croyons utile de donner ici une brève étude sur cet hydravion, le plus grand appareil plus lourd que l'air actuellement en ser vice (Les deux DO. X, de 50 tonnes, de la marine Italienne ne volant pour ainsi dire plus). Le Laté 521 est un hydro coque cen trale et flotteur nageoires La cellule est monoplane, haubannée par trois paires de mâts disposés en N de chaque côté de la coque. L'appareil possède 6 moteurs His- pano 12 Ybrs y2 compresseur, refroi- L'ECHO DES AILES Revue indépendante pour la défense des intérêts aéronautiques, organe offi ciel des principaux clubs d'aviation belge et de l'Association Nationale des Cercles Universitaires de propa gande aéronautique. Le numéro 1 fr. Abonnement 35 fr. par an. Numéro spécimen gratuit sur de mande adressée L'Administration de l'Echo des Ailes 8, Rue des Bezzards, ANVERS La meilleure collection qui existe complétée en 1935. Toutes les branches des différentes armées y sont représentées Quiconque visitera le MUSÉE DE GUERRE DU SAILLANT D'YPRES YPRES, ira de l'avant et prêchera toujours la Paix entre Nations Paroles de l'Evêque de Willesden, prononcées en l'Eglise de St. Martin's-in-the-Fields, 1tes, Commémoration de l'Armistice 1932. OUVERT TOUS LES JOURS, EN FACE DES HALLES ENTREE RUE DU VERGER, YPRES. Un ancien Combattant donne gratuitement toutes les explications. Conservateur Monsieur L N. MURPHY, F. I. L, Décoré de la plus haute Distinction Militaire Française, etc., etc.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Sud (1934-1939) | 1935 | | pagina 2