Confines
Automobilistes,
Le Vingtième Siècle
Bruxelles
M. COMYN -• REGOM PNEUS
11, Boulevard BiSCllOffsheilll,
99
U" BULLETIN PAROISSIAL
5 janvier 1936 lr DIMANCHE de l'an
née. Fête du Saint Nom de Jésus.
2 h. 30 Vêpres et Salut.
LUNDI 6 Fête de l'Epiphanie ou des
Rois. Fête abrogée.
7 h. m. ch. pr J.-Baptiste et Joséphine
Dubois son ép.
7 h. 30 m. ch. pr Désiré Ameye.
9 h. la Grand'Messe pr les paroissiens,
5 h. du soir Vêpres et Salut.
MARDI 7 7 h. m. ch. pr Céline Déan,
Veuve d'Eloi Leleu la dem. de la
Confr. du Sacré-Cœur de Jésus,
7 h. 30 m. ch. une intention parti
culière.
8 h. 30 m. sol. du mois pr Cyrille
Vermeulen.
MERCREDI 8 6 h. 30 m. ch. pr Victo-
rine Deleu la dem. des Congréganistes.
7 h. m. ch. pr Cyrille Boom,
7 h. 30 m. ch. pr un défunt.
JEUDI 9 6 h. 30 m. ch. pr Henri
Leleu, Julie Verfaille son ép. et Marie
leur fille.
7 h. m. sol. fondation de Sylvie Van
Eecke.
7 h. 30 m. ch. pr des défunts.
VENDREDI 10 6 h. 30 et 7 h.
2 m. ch. pr Louis Bonté et Sylvie Bonté
son ép.
7 h. 30 m. ch. pr une défunte.
LE SUD est en lecture dans plus
de cent hôtels et cafés et vous recom
mande
ARMENTIÈRES
A la Douane Française.
Café de la Bourse.
Au Coq Gaulois.
Café Moderne.
Au Prophète.
Estaminet du Bu. eau.
BAILLEUL
Café-Restaurant de l'Epi de Blé.
Café Français. t
Café de la Paix.
Café de Belle-Vue.
LILLE
Hôtel-Restaurant Alcide.
Hôtel Terminus.
Hôtel Continental.
Hôtel-Restaurant Taverne Lilloise
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Hôtel de Flandre..
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Hôtel-Restaurant Corion.
BERGUES
La Tête d'Or.
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Estaminet Saint-Eloi.
Café de l'Hôtel-de-Ville.
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Hôtel des Arcades.
Au Brave Jean Bart.
Café-Restaurant du Vingtième Siècl*
Café du Commerce.
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Hôtel du Nord.
Hôtel St Georges.
Café du Centre.
Hôtel Gambrinus.
au MONT-CASSEL s
Hôtel du Sauvage.
Taverne Flamande.
PARIS
Hôtel LUTET1A.
SAMEDI 11 7 h. ch. pr Maria Gryson
ép. de Joseph Lepercq.
8 h. 30 m. sol. du mois pr Marie
Masson ép. de Louis Ferla.
Vicaire de Semaine
R. M. MASUREEL.
A LA PATRIOTE COMINOISE.
En raison des Fêtes de l'an le Tir
mensuel aura lieu aux heures habi
tuelles les 5, 6, 12 et 13 janvier.
LES QUERELLES DE COMINES
Nous terminons en faisant écho aux
plaintes du contribuable cominois qui dé
plore les querelles entre dirigeants, car
ce jeu a épuisé Comines
N'est-il pas proofndément ridicule que
dans une petite ville où l'entente serait in
dispensable pour redresser la situation, nous
ne trouvions que l'entêtement le plus obtus
et la volonté tenace de se chamailler tou
jours et travers tout. Or ce n'est pas ce
que la population souhaite. Elle voudrait
que les chefs prennent conscience de leurs
responsabilités, et ne continuent pas une
œuvre négative pour la seule satisfaction
de prouver qu'ils ont mauvais caractère.
Pourquoi M. Devos après avoir mûre
ment réfléchi, n'a-t-il pas répondu tout sim
plement en faisant preuve de bonne volonté,
en citant des chiffres et en exposant des
faits Pourquoi a-t-il eu besoin de prendre
conseil chez la comitardite libérale d'Ypres,
et a-t-il dû pleurer dans le gilet du direc
teur du journal officiel des libéraux et dont
le programme est de diviser les citoyens,
de les exciter les uns contre les autres, de
semer la méfiance et la discorde.
Nous ne le cachons pas nous avons tou
jours eu avec les dirigeants du libéralisme,
et les jeunes intellectuels de l'Université
de Bruxelles des rapports sympathiques.
N'avons-nous pas fait de nombreuses tenta
tives pour arriver régler les problèmes qui
divisent absurdement les citoyens, et qui
pourraient arriver une solution si de part
et d'autre régnaient l'esprit de justice et
la tolérance. Nous exposions nos idées chez
les jeunes libéraux, comme tout dernière
ment le Ministre Janson faisait une confé
rence l'Université de Louvain.
Cela c'est du patriotisme bien compris,
et nos comitards libéraux qui utilisent plus
volontiers le drapeau bleu que le drapeau
tricolore devraient en tirer leur profit. Nous
sommes prêts tendre la main M. Devos,
et trouver un terrain d'entente pour le
plus grand bien de Comines. M. Devos le
sait. Il a prouvé par sa réponse qu'il ne
veut pas, dans l'intérêt général, cesser la po
litique néfaste des querelles de village.
Nous le déplorons. Car il prend attitude de
perpétuel mécontent, négatif, et sans bon
ne volonté.
Nous reviendrons la charge. Le cas de
Comines est trop l'illustration de tout le
mal commis pour le régime électoral des
partis, pour que nous ne tentions pas, tra
vers tout, un redressement qui prouve que
la bonne volonté peut réaliser des miracles.
M. Devos se dérobe actuellement. Il affir
me qu'il promet de travailler au nettoya
ge de la plaie Nous lui demandons com
ment, et il répond que c'est son secret. Ce
secret intéresse au plus haut point les Co
minois, et notre journal reste entièrement
ouvert aux précisions qu'il voudrait bien
donner.
Quant la réponse de M. Minnekeer
nous en reparlerons la semaine prochaine.
C. v. R.
MESSE DE MINUIT
La semaine dernière nous annonçions la
célébration d'une messe solennelle de mi
nuit en l'église de Comines-France. Nous
avons été heureux d'apprendre que l'initia
tive de Mr le Doyen fut couronnée d'un
succès inespéré et rarement on vit pareille
assistance une cérémonie religieuse, un
grand nombre de personnes devant rester
debout pendant toute la durée de l'office.
Il faut ajouter, il est vrai, que les Belges
s'étaient invités en grand nombre la cé
rémonie. Inutile d'insister sur la parfaite
ordonnance de cette cérémonie. Cependant
nous nous permettrons de faire une sugges
tion Mr le Doyen pourquoi l'année Dro-
chaine n'organiserait-il pas unç location dés
chaises dont le produit lui permettrait d'en
gager quelques artistes ce concours rehaus
serait le caractère artistique de cette belle
cérémonie
Dimanche 5 janvier DUCASSE A
PIERROTS chez Mrae Ve Orner De-
gavre. Café Cercle Musical Rue
du Fort Comines.
LE MALHEUR DES UNS
FAIT LE BONHEUR DES AUTRES.
En Belgique force de se livrer des
critiques plus ou moins âpres contre la dé
valuation on en arrive négliger certains
côtés avantageux de l'opération car tout
n'est pas que revers la médaille, et spé
cialement aux frontières l'opération est loin
de se solder par une perte.
C'est ainsi que de nombreux Cominois
qui passent chaque jour la frontière, ont
pu constater une recrudescence de sévérité
de la part des douaniers français, dctot spé
cialement les habitants de Comines-France
font les frais. En effet bien peu parmi ceux-
ci résistaient la tentation de passer le pont
et d'aller s'approvisionner dans le pays de
Cocagne voisin.
Mais depuis quelque temps on assiste
des rafles systématiques parmi les person
nes qui passent en France et ces rafles
aboutissent des confiscations de produits
variés d'origine belge, d'ailleurs toute con
fiscation se double inévitablement de la
perception d'une amende plus ou moins
forte. Et le poste de Comines aurait-il voulu
battre des records qu'il n'aurait pas procé
dé autrement ne parle-t-on de quelque
186 amendes perçues au cours de la semai
ne écoulée et même certain jour on aurait
dépassé la cinquantaine.
- LE SUD, dimanche 5 janvier 1936.
Au début on attribua, tort d'ailleurs,
la paternité de ces mesures vexatoires au
zèle intempestif d'un agent supérieur de cette
administration. Puis on apprit que la di
rection des Douanes était littéralement sub
mergée par un déluge de pétitions, de ré
clamations et de lettres anonymes émanant
de commerçants français installés la fron
tière, qui las de voir leur chiffre d'affaires
baisser chaque mois pour tendre vers zéro,
demanderont l'administration des Douanes
la suppression de toute tolérance de sa parc
Mais ce remède ressemble un peu au cau
tère appliqué sur une jambe de bois car ces
restrictions au passage de la frontière n'em
pêcheront pas leurs compatriotes d'aller con
sommer sur place et puis la longue la
sévérité des douaniers s'émoussera et le pe
tit trafic intérieur reprendra de plus belle.
Il y a évidemment un remède efficace
suivre notre exemple, notre amour-propre de
Belge s'accommoderait aisément de l'appli
cation d'une dévaluation du franc français
mais notre intérêt tout court en souffrirait
beaucoup. Souhaitons donc que nos voi
sins du sud s'en tirent sans devoir recourir
un remède aussi énergique.
SUITE DU PRÉCÉDENT
Certains esprits mal-intentionnés insi
nuaient que les rigueurs de la douane ne
s'appesantissaient pas avec une égale vigueur
sur tout le monde et que certains person
nages jouissaient d'une espèce d'immunité
et échappaient toute investigation quand
ils passaient la frontière.
Mais nous sommes en mesure d'offrir le
démenti le plus formel toutes ces mau
vaises langues car la brigade mobile qui opé
rait tout récemment encore dans nos régions
a sévi contre tous et sans distinction de
personnes.
A la manière de La Rochefoucauld
{sur le mode humoristique)
Il vaut mieux manger une dinde que l'é
pouser.
Puisqu'après notre mon on dit de nous
feu j'en conclus que nous sommes
des bûches qui s'allument en s'étei-
gnant.
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