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LE SUD, dimanche 5 Janvier 1936.
AGENDA
Mercredi 8 janvier 8 h. au Vieil-
Ypres, conférence par M. P. Goe-
maere par les Amitiés françaises.
Sujet la Reine Astrid.
Jeudi 16 janvier 8 h. au Cercle
Catholique, Peg de mon cœur en
flamand.
Mardi 11 février 8 h. au Cercle Ca
tholique, Soirée théâtrale donnée par
Comédia de Courtrai.
Mercredi 19 février 8 h. au Vieil-
Yprès, Conférence par M. Charles
d'Ydewalle pour les Amitiés fran
çaises.
les so/rées
du cercle Catholique
quelle musique
au musée de la ville.
et la boucherie...
le 17 février
Ypres va-t-il laisser passer une nou
velle fois l'anniversaire douloureux de
la mort de notre grand Roi
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le bal des amitiés françaises
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CHRONIQUE/ DE LA REGION
Nous avons le plaisir d'annoncer nos
lecteurs un cycle de soirées au Cercle Catho
lique. Le comité constitué depuis plus
d'un an n'étant pas arrivé mettre quel
que chose sur pied, nous devons le pro
gramme de ces soirées l'initiative et au
dévouement de M. Ernest Seys. Nous l'en
félicitons cordialement tout en déplorant
■qu'il soit toujours obligé de suppléer tout
seul l'inertie et au manque d'activité de
•ceux qui devraient être ses collaborateurs.
Voici le programme
Le 16 janvier Peg de mon cœur inter
prété en flamand par les Christen Vlaam-
sche Speelgezellen Cette soirée avait été
anoncée pour le 8 janvier, mais la confé
rence de M. P. Goemaere aux Amitiés fran
çaises ayant été mise cette date, le Cercle
a pu retarder de huit jours cette repré
sentation.
Le 11 février le Cercle Royal Comaedia
de Courtrai jouera un délicieux acte en vers
de Mme Edmond Rostand les Papillot-
tes et une comédie gaie en deux actes
-€ les Assureurs de Claude Roland et Gal-
vial d'Hervilliez.
M. Joseph van den Berghe, député,per-
monent prononcera un discours flamand le
27 février, et pour terminer ce cycle M. Mul-
ler nous donnera le 12 mars une confé
rence aved projections en couleurs Au
placier du Rhône Zarmett
Les abonnements aux quatre représenta
tions reviennent, pour les membres, 50 et
35 francs par famille, ou 20 et 15 francs
par personne. Pour une représentation théâ
trale 8 et 4 fr. Pour une conférence
4 et 2 fr. 50. Les personnes qui ne sont
pas membres peuvent se procurer des cartes
avec une légère majoration.
Nous avions traduit dans le Sud d'il
y a quinze jours l'opinion des Yprois au
sujet des musiques politiques. Nos remar
ques se bornaient constater que les comi-
tards avaient tort de demander des subsides
la ville pour des manifestations cacopho
niques. Il faut croire que ces fausses notes
aigrissent leurs caractères, et que, chez eux,
la musique n'adoucit pas les mœurs. Dans
des articles d'une grossièreté qui en désigne
aussitôt les... compositeurs, les moniteurs
libéraux et socialistes nous attaquent d une
manière telle, que nous devons comstater
que leur sens musical est infiniment plus
raffiné que leur éducation. C est tout dire.
Que l'organe socialiste se livre ces in
jures, on y est habitué. Que 1 organe libéral
soit vulgairement petit politicien, tout le
monde le sait. Mais nous nous deman-
.dons ce que les quelques libéraux abonnés
obligés cet hebdomadaire doivent se dire
en lisant cette prose qui est supposée tra
duire leurs sentiments. Ont-ils félicité l'émi-
nent directeur pour son talent et son tact
Ou bien subissent-ils, malgré eux, ces mu
fleries dictées par un tout petit comité.
En écrivant ces lignes nous songeons la
bourgeoisie libérale d'Ypres est-elle fière
de son journal Où est le temps où le
parti libéral était représenté par des gens
bien élevés Mais, disons-le la décharge
des libéraux d'Ypres, notre éminent con
frère en a certainement attrapé^ sur ses
ongles.
Avez-vous remarqué que le propriétaire
le plus négligent de tout Ypres était celui
du Musée Et cependant de Ville devrait
donner l'exemple. Les carreaux brisés par
la grêle du lundi de Pentecôte ne sont pas
encore remplacés. D'où une humidité
dans le Musée qui doit être peu favorable
la conservation des objets.
Espérons que la ville se hâtera de faire
cette petite dépense, car il faudrait que pour
Pâques les Yprois puissent admirer les achats
très intéressants faits récemment par la Com
mission du Musée. Nous en reparlerons.
Ypres doit offrir aux touristes l'occasion
de s'arrêter et de s'attarder en ville.
Quoique fort peu soutenus par tous ceux
qui sont infectés du microbe politique, les
Amis d'Ypres ont fait un effort énorme
en 1935. Les politiciens ont trouvé comme
seule activité de tout faire pour paralyser
cette action si utile.
Et rien de tout ce que nous suggérions
l'an dernier n'a été fait. Dans le domaine
de l'organisation touristique, qui est vitale
pour Ypres, l'administration de la ville est
absolument inférieure sa tache. Que
ceux qui se disent dans l'opposition ne
s'en réjouissent pas leur attitude depuis
deux ans prouve qu'avec eux ce serait en
core moins bien.
Un exemple la Ville ne laisse au Musée
du Saillant d'Ypres qu'une cave, et immo
bilise le beau local de la Boucherie au seul
profit de deux bouchers. Combien de
fois n'avons-nous pas dû répondre aux ques
tions posées cet été par les étrangers ce
sujet, et leur verdict l'égard de la muni
cipalité yproise, n'était pas tendre. Il est
encore temps d'agir pour 1936. Mais
il n'y a pas une semaine perdre. Il faut
donner la Boucherie au Musée de la Guerre.
Lisez dans la chronique aéronautique la
savoureuse histoire de l'avion de Noël
atterrissant Ypres. La journée de Lille a
été un beau succès pour Ypres.
Si nous voulons notre aérodrome nous
l'aurons. Si nous ne l'avons pas rapidement,
il sera très facile d'en découvrir la cause.
M. Glissoux pouvait être satisfait le
31 décembre Minuit le Bal du Réveil
lon était très réussi. Et toutes nos félicita
tions au jazz, qui était en sérieux progrès.
Un peu d'efforts, de nombreuses répétitions,
et nous aurons un bon jazz Ypres.
Chèques Postaux 37177
