Le Moulin de Coxyde Hôtel Skindles Hôtel Excelsior Hostellerie de l'Etang Splendid 6 Britannique ZILLEBEKE Blankenberghe "L'AGENCE VANDEKERKHOVE Wenduyne YPRES Apéritif-Concert. Vous cherchez louer ou acheter vous servira parfaitement. LE SUD, dimanche 12 janvier 1936. AGENDA A la C jC ;e I.iemlinc, le peintre H. S. Hunt expose ses œuvres du 5 au 31 janvier. 17 janvier au Théâtre communal Fantasio et la Casaque. 18 janvier Au théâtre communal Tournée Baret les Vignes du Sei gneur. 21 janvier Salle De Buck Confé rence du Cercle Maritime et Colo nial. 24 janvier Au théâtre communal Fidélio de Beethoven. 1 février Bal du Tennis-Club Bru- geois. BILLET DE BRUGES BUT D'EXCURSION PANORAMA SUPERBE. s INSTALLATION ELEGANTE. Une cuisine exquise dans un cadre charmant. Direction A. TAETS-VAN OVERBEKE Tél. Coxyde 176. L'ETAT DES CULTURES D'ARRIERE-SAISON. YPRES II POPERINGHE en face de la gare D rue de l'Hôpital, 43 Tfl. 3 Tél. 24. - Vaste Parc RENOMMÉ POUR SON RESTAURANT. SES SPÉCIALITÉS. SALLES POUR BANQUETS, DINERS DE NOCE, ETC. VINS FINS, PRIX MODÉRÉS. Projeta de Mena sur demande Propriétaire V. N. BENllN. TELEPHONE 74 TELEGR. SPLENDID YPRES DERNIER CONFORT GARAGE UN RESTAUKANT DE PREMIER ORDRE A L' Grand'Place YPRES. SA CUISINE EXQUISE SES VINS DE CHOIX RESTAURANT BUFFET FROID SPECIALITE D'ANGUILLES CANOTAGE PECHE TOUTE L'ANNEE 10 minutes de la Place d'Y près. Tél. Ypraa 86. 99 Bruges. 4 février Salle De Buck, Conférence du Cercle Maritime et Colonial. Eh bien, voici que tout de même, mal gré ses dénégations, démentis et droits de réponse, M. Joseph Beke vient de donner le jour son Woensdagblad. Recon naissons tout de go il ne nous en coûte guère que le nouveau-né est très bien venu. Il regorge d'articles et de chroni ques les unes plus intéressnates que les autres. Bref, il a la vie chevillée au corps. Bravo Pour un coup d'essai si c'en était un ce erait un coup de maître. Mais quoi bon détailler plus longtemps ses charmes Lise le Woensdagblad. Avec ses seize pages bien tassées, il n'a pas son pareil en Flandre. Pas un journal de langue flamande qui atteigne sa che ville... Il contient notamment une étude très fouillée sur Zeebrugge. Celle-ci nous ap porte des chiffres qui, en ce triste début de janvier,, sont de nature verser un peu d'optimisme au cœur de nos concitoyens. Oyez plutôt cette statistique sur le mouve ment du port pendant les 11 premiers mois de 1934 et de 1935 Nombre de bateaux Tonnage 1934 1078 1.336.616 1935 1447 1.729.041 Au moins, voilà de quoi nous donner du cœur, en ce moment surtout où un triste conflit social celui des Verreries em poisonne la vie industrielle de Zeebrugge. Un anglais, M. H. S. Hunt expose, la galerie Memlinc, 22 tableaux de Bruges la nuit. C'est là une initiative originale, dont seul, le titre, fleure Paname et Mau rice Dekobra. Les œuvres elles-mêmes sont de tout repos et ne cassent rien. Nous di rions même qui'il est dommage qu'elles soient si rangées. En art, il faut parfois savoir casser des vitres et l'avenir est aux audacieux. Avant Hunt, un Ostendais, Pierre Ver- beke a dans la même galerie, donné au public brugeois la mesure de son talent la fois souple et original. A part René De Pauw et Jan Constant, il y a peu de pein tres qui soient ce point passés maîtres dans les marines, silhouettes de bâteaux et portraits de vieux loups de mer. Du reste, Verbeke est un peu chez lui Bru ges, puisqu'il est ancien élève de l'Aca démie des Beaux-Arts. Maurits Van Coppenolle consacre une étude assez fouilée au peintre Flori Van Acker. On ne pouvait mieux faire que de tendre un juste hommage celui qui est, la base de la renaissance de l'école bru- geoise, la fin du 19e siècle. Quand on contemple son œuvre, on songe trop sou vent certaines de ses déficiences et l'on perd de vue qu'il fut en son temps un novateur doublé d'un initiateur. Si Roden- baeh a fait la fortune de Bruges, Van Ac ker a, de son côté, par le pinceau, con tribué pour une large part cette vogue, vivant lui, le quai du Rosaire, le Beffroi, le Béguinage, le Lac d'Amour ne faisaient pas partie de l'imagerie internationale. C'est lui qui, le premier, a lancé le pittoresque brugeois Et ce qui est devenu banalité aujourd'hui, était, vers 1890, le nec plus ultra de la nouveauté Aussi serait-ce pure ingratitude de ne pas mettre ce peintre la place qui lui revient. Jamais nos con citoyens ne lui sauront assez gré du ser vice qu'il leur a rendu, en mettant leurs pignons et leurs venelles d'eau en valeur. Les Anglais diraient qu'il les a rendus commerciales Ma foi, ce n'est pas là un mince mérite. La réforme du service des tramways fait couler, dans la presse, des flots d'encre. Il n'y a pas de doute que les services dénommés tels sans doute par antiphrase, ne rendent au public aucune espèce... de services. Leur irrégularité et, surtout, leur rareté leur ont, depuis longtemps, fait per dre la clientèle locale. A moins d'aller en pèlerinage Assebrouck ou en pique-nique Varsennaere, il y a belle lurette que les brugeois se sont résignés ne plus user de ce mode de locomotion antédiluvien. Com bien d'entre eux peuvent compter sur leurs doigts le nombre de fois qu'ils ont esca ladé un de ces brontosaures de fer, véri tables paniers salade mûrs pour le Musée d'Archéologie Quoi qu'il en soit, une refonte complète des services s'impose dans le plus bref délai, et ce ne sont pas les communiqués de la Direction et la création d'un ttam Gare- Grand'Place qui changeront un iota cet état de fait La caractéristique de nos tram ways est de ne servir personne et de ne desservir aucun quartier. Le Conseil communal s'est réuni le 28 dé cembre dernier. M. Van Hoestenberghe y a exposé le programme des agrandissements apporter l'Hôpital St Jean. Comme celui-ci est trop exigu, il lui sera annexé le bâtiment précédemment occupé par les sœurs de Charité, au Lac d'Amour. Un pas sage souterrain reliera entre eux les deux édifices. De plus, ii faudra songer aussi l'aménagement de cet établissement nou veau ce qui constituera une dépense to tale de sept millions de francs. Une paille, quoi L'état des cultures d'arrière saison est satisfaisant, déclare l'Office horticole. Les faibles gelées de novembre n'ont guère cau sé de dégâts et le développement des lé gumes d'hiver a pu se continuer normale ment. La vente des légumes s'effectue ré gulièrement les prix de la chicorée wit- loof, après avoir fléchi un peu, se sont sensiblement relevés dans la suite. La température modérée a permis la plantation des arrhes fruitiers. On a beau coup planté de pommiers et de pruniers. Les travaux d'élagage et d'entretien des vergers ont été entrepris dans de bonnes conditions. La vente des fruits se fait des prix avantageux, toutefois leur conser vation semble laisser désirer. •«•TEL 17, ORANB'PLACE, 17 B»l

HISTORISCHE KRANTEN

Le Sud (1934-1939) | 1936 | | pagina 9