IN HET WAAR
SAYETTE WIJVEKEN
19, Grand' Place, YPRES
ANTHRAGENE
19, Srand' Place, YPRE/
Robet, Manteaux, Bat, Gantsetc.
Seul Magasin de confection sur| la§
GRAND'PLACE
11
H. SCHAEKEN - DEMOLIN
LE SUD, dimanche 26 janvier 1936.
LA SOCIETE DES DECORES
a tenu son assemblée générale 1 8 h.,
en son local Grand Halluin rue de
Lille ,en présence de M. Halsberghe,
ingénieur-architecte communal, prési
dent d'honneur M. Herman, institu
teur pensionné, président M. Emile
Demarci-, vice-président M. Ferdi
nand Theys, commandant de brigade
de gendarmerie pensionné, secrétaire
M. Pierre Maes, porte-drapeau et
d'une nombreuse assistance. M. Her
man ouvre la séance, souhaite la bien
venue aux membres, leur présente ses
vœux de l'an et fait Un délicat éloge
de M. Emile Lozie, membre défunt.
M. Herman continue par faire l'his
torique de la société et rend hommage
M. Pierre Maes, qui pendant les tris
tes années de la guerre, partit en exil
évacué abandonnant tous ses
biens, mais en emportant le drapeau
de la société. Ces paroles sont lon
guement applaudies.
M. Standaert, président des Déco
rés, de Cuerne, rend ensuite hommage
la mémoire du roi Albert et de la
Teine Astrid.
Devant l'assemblée debout, il fait
jouer l'hymne national belge. L'instant
-est émouvant et plus d'un vieux
décoré essuie une larme furtive.
La réunion prend fin par l'inscrip
tion de plusieurs nouveaux membres.
(J. de R.)
LE NOUVEAU BATIMENT
DE L'I. N, R.
A BRUXELLES.
Nous avons été invités visiter les tra
vaux de la maison de Pl. N. R., et voici
les notes que nous avons recueillies ce
sujet.
La Maison de 1*1. N. R. couvrira un
•quadrilatère de 60 mètres de côté et
présentera trois façades visibles de l'ex
térieur Place Ste Croix, Rue Alphonse
De Witte (vers les étangs d'Ixelles)
et Rue du Belvédère.
A l'angle de la Place Ste Croix et
de la Rue du Belvédère, s'élèvera une
tour de 50 mètres de hauteur.
L'ensemble, de lignes sobres et ré
solument modernes, constituera un édi
fice imposant, œuvre de l'Architecte
Joseph DIONGRE, de Bruxelles, qui
après deux concours successifs, a été
chargé de dresser les plans et de réa
liser la Maison de l'I. N. R.
En façade, se trouveront les bureaux
et services, qui peuvent percevoir sans
inconvénient les bruits du dehors. Der
rière ce rempart, dans deux tours de
maçonnerie aux murailles épa.sses, les
auditoria, soigneusement isolés les uns
des autres. Au rez-de-chaussées, en fa
çade, des magasins.
Les auditoria seront au nombre de
17, dont un grand auditorium de
15.000 mètres cubes, un auditorium
de 3.000 mètres cubes, deux auditoria
de 1.000 mètres cubes et quatre audi
toria spécialement équipés pour l'exé
cution des pièces radiophoniques.
Les grands auditoria, pourvus de tou
tes les installations techniques annexes
et d'un système de conditionnement
d'air, pourront accueillir quelques in
vités 350 dans le grand auditorium,
100 dans l'auditorium de 3.000 mè
tres cubes, et 50 dans les auditoria
de 1.000 mètres cubes.
Les travaux ont été entamés le
7 juin 1935, et si la pose de la pre
mière pierre n'a eu lieu que le 3 no
vembre dernier, c'est que la prépara
tion du terrain, a réclamé, comme on
l'avait prévu, des soins particuliers et
de grande importance, intéressant
peu près toute la superficie du chan
tier, soit 4.000 mètres carrés environ
déblai de 20.000 mètres cubes de ter-
res, battage 10 mètres de profon
deur de près de 800 pieux Franki por
tant chacun une charge de 95 Tonnes,
établissement de radiers d'étanchéité,
etc...
Ces divers travaux ont nécessité la
mise en œuvre d'un pompage perma
nent, les fondations se creusant en
moyenne 2 m. 50 sous le niveau
normal de l'eau.
Les radiers d'étanchéité sont desti
nés s'opposer la sous-pression de
l'eau ils sont constitués par de véri
tables planchers en béton armé mas
sifs, sous lesquels est établie une cou
che d'étanchéité composée de minces
feuilles de cuivre gaufrées, érobées de
bitume.
Le bâtiment est scindé en 6 parties
distinctes par des joints de dilatation
thermique. De plus, de nombreux
joints acoustiques isolent phonique-
ment les studios des autres parties de
la construction.
De nombreuses difficultés thermi
ques doivent être surmontées de plus,
si le volume total des maçonneries de
briques est de 6.000 mètres cubes, le
volume des ouvrages en béton armé
est encore plus important, puisqu'il s'é
lève 9.000 mètres cubes.
Aussi l'Architecte DIONGRE a-t-il
confié l'étude très complexe des ra
diers et ossatures en béton armé de
ce vaste édifice un spécialiste, Mr.
Léon-Marcel CHAPEAUX, Ingénieur
des Constructions Civiles A. I. G.
C'est l'entrepreneur René GILLION,
de Bruxelles, qui a été déclâré ajudi-
cataire de cette construction, dont il
poursuit activement la réalisation avec
un outillage de premier ordre.
LE JUBILÉ D'ARGENT
DE L'AÉROPORT ZURICHOIS
Le terrain d'aviation de Duben-
dorf, près Zurich, actuellement l'aé
roport le plus grand et le plus impor
tant de Suisse, a fêté dernièrement son
jubilé d'argent. Il y a vingt-cinq ans,
en effet, que s'y tint le premier mee
ting d'aviation et que les Zurichois y
virent, pour la première fois, les évo
lutions des machines volantes
L'aérodrome, on s'en doute, n'était
pas alors ce qu'il est aujourd'hui. En
1910, la société coopérative qui avait
acquis et aménagé la première parcelle,
l'inaugura en organisant le meeting en
question, pensant ainsi trouver les
fonds nécessaires l'extension du ter
rain et gagner de nouvelles sympa
thies sa cause. Le succès fut énorme
et les spectateurs, au nombre de
40.000, furent enthousiasmés par l'au
dace des hommes-oiseaux
Il n'est pas sans intérêt de relever,
ce sujet, que c'est l'initiative fran
çaise que Zurich doit la création de
son aéroport. C'est, en effet, le Pari
sien Jaboulin (qui avait déjà exposé
des aéroplanes Zurich-Schlieren lors
de la Coupe Gordon-Bennett 1909)
qui eut l'idée de créer le terrain d'avia
tion de Dubendorf et d'y organiser le
meeting. Des pilotes français participè
rent cette manifestation historique
Andrée et Legagneux. Ce dernier,
qui tomba pendant la grande guerre au
champ d'honneur comme aviateur, se
couvrit de gloire en effectuant sur le
déjà célèbre monoplan Blériot, pour
la première fois en Suisse, un vol de
distance sur le parcours Zurich-Uster
et retour, soit 19 km. en 13 minutes,
ce qui correspond la moyenne, in
croyable l'époque, de 90 km.
l'heure. 11 y eut également des vols
avec passagers il fallait alors un ter
rain cran pour confier son sort aux
frêles ancêtres de nos confortables et
sûrs avions de transport actuels.
Depuis, le terrain de Dubendorf a
été aménagé selon les exigences tou
jours croissantes du trafic aérien il
a vu d'autres meetings et des machines
toujours plus perfectionnées, des ex
ploits toujours plus sensationnels. Il
est devenu la base de l'aviation mili
taire suisse et un aéroport civil de pre
mier plan. Les avions de toutes les li
gnes étrangères survolant la Suisse,
sauf deux, y relâchent et il est la
tête de toutes les lignes internationales
suisses. Le nombre des passagers arri
vés ou partis de Zurich-Dubendorf,
par la voie des airs, a été, l'an passé,
de 1 5,000, on compte qu'il atteindra
le double pour 1935. Voilà ce que les
Zurichois doivent aux quelques hom
mes courageux et entreprenants qui, il
y a 25 ans une génération peine
choisirent cet endroit pour leurs
premiers envols I
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fage central et les foyers continus.
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11, Rue Carton. YPRES.
AVIS
AUX CULTIVATEURS DE FRUITS.
Le département de l'Agriculture
attire l'attention des cultivateurs sur
l'usage fait par certaines firmes du ter
me standardisé dans le but de fai
re ressortir la qualité des produits par
ticulièrement des arbres fruitiers qu'el
les mettent en vente.
En réalité, le terme standardisé
ne peut s'appliquer qu'à un produit
caractères nettement définis et unifor
mes pour tous les spécimens du même
groupe.
Des arbres standardisés doivent
donc, pour mériter cette dénomination,
représenter fidèlement les caractères
de la variété mise en vente et être
greffés sur des types de porte-greffes
reconnus.
La garantie des qualités énoncées
plus haut, c'est-à-dire, le nom de la
variété mise en vente et le type de
porte greffe employé, devrait en tous
cas être certifiée sur facture.
Le département de l'Agriculture,
qui s'occupe de la mise au point de la
standardisation, n'a pas jusqu'à présent
reconnu de standard pour les ar
bres fruitiers.
NÈGRE EN CHEMISE.
Prenez un quart de chocolat râpé
très fin même proportion de beurre,
de sucre et d'amano'es pilées. Faites
fondre le beur.e, ajoutez le chocolat
puis, en remuant constamment, trois
jaunes d'œufs et trois blancs battus en
neige terminez par le sucre et les
amandes. Versez dans un moule beurré
et faites cuire une demi-heure au bain-
marié. Laissez refroidir dans le moule,
renversez dans un compotier et recou
vrez de crème fouettée, sucrée et par
fumée votre goût.
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