Raphaël I "OLA ROUER DEMEEBE Koentges il RHUM Distributeur "M0NT=BLANC YPRES sans égal contre les rhumes. Teinturerie Nettoyage Stoppage Plissage Pâcota^e BOUILLON 99 sec et neuf. 99 14" LE SUD, dimanche 15 mars 1936. CONNAISSEZ-VOUS LA REVUE NOMOTTA BON GRATUIT a envoyer l'agent général E. GOLDBERG-DAUPHIN 72, av. Eug. Plastcy. Bruxelles-SchaerbeeK Je voua prie de in'envoyer gratuitemen un exemplaire delà revue mensuelle «.^O.ViOI*TA». Echantillons et adresses de maisons dépositaires sur demande. NOM RUE N° VILLE r Produ't Belge PUR DÉLICIEUX ECONOMIQUE. Agent de vente pour Yprw et environs 32, Rue de Menin YPRES. SILHOUETTES ESTIVALES EN 1936. Teinture dans toutes les couleurs Lavage neuf de toutes étoffes, de pièces d'habillement sans clé coudre), d'étoffes d'ameublement et de toutes garsùtures. STOPPAGE de toutes étoffes dans les S jouir,. SPECIALITE de lavage de cols 80 cent, pièce. Manchettes -a 1 fr. la paire. Chapeaux nettoyés et reformés 5 francs. 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Les boléros tentent ur.e grande of fensive et, pour séduire, se donnent des airs franchement espagnols avec, aux épaules, des résilles pompons comme en portent les toréadors. Ils singent également l'époque 1900, por tant de longues pointes en avant fi xées la jupe par des boutons. Ils sont courts au point de dégager la cein ture d'étoffe qui les souligne. Quel ques-uns ne portent pas de manches, laissant voir celles de la blouse. Certains paletots vagues les imitent et de leurs emmanchures sortent les mousselines, les satins ou les crêpes imprimés des blouses. Ces sortes de ca saques ont d'ailleurs un gros succès dont pourraient bien souffrir les bolé ros et même les jaquettes. La mode d'été garde encore pour la ville les grands manteaux droits ou légèrement pincés la ta;lle, en lai nage léger comme la duvetine de Ro- dier ou en soie lourde, mais ils ne dominent pas par leur nombre. L'après-midi, les femmes porteront des robes taillées dans des crêpes, gar nies de ceintures, agrémentées de cols ou de parures claires. Des modèles drapés devant ou sur un côté trouve ront dans la grâce de leurs plis le chic qu'on leur demande. 11 existe dans les collections un cer tain nombre de vêtements demi-longs, vagues avec des godets dans le dos et dont les manches raglan sont sou vent toutes droites. Plusieurs mode- listes créent pour accompagner les ro bes d'après-midi des jaquettes bas ques longues et en forme genre blou ses russes, tandis que d autres remon tent carrément leur taille ressuscitant la mode Directoire. Les capes dont la mode persiste se donnent 1 apparence d'avoir des manches montées, telles sont les silhouettes du jour. (D'après Modes et Travaux La femme du monde a une vie tout au dehors. Ne la cherchez pas chez elle, c'est dire dans l'intérieur de son âme elle n'y est presque jamais. Les objets les plus frivoles, les baga telles puériles, les rêves de toutes les formes possibles de toilettes, la science parfaite de tous les bruits de ville, de toutes les intrigues plus ou moins édifiantes les calculs de l'amour-pro- pre, de la jalousie les aigreurs con tre ceux qui ne lui plaisent pas n'est- ce point là le partage de la vie des femmes du monde Cependant, com bien d'âmes après les fêtes les plus brillantes et les joies les plus délicieu ses l'extérieur sont obligées de se dire Que la vie est triste, que ce mon de est une brillante, triste mais nau séabonde comédie. L'âme humaine a un côté qui regarde l'infini nous avons beau le tourner vers la terre ce côté de l'infini se dresse en nous mal gré nous, il se dresse comme un spec tre inexorable et demande sa nourri ture. La religion seule peut porter remè de ce cruel état d'une âme tor turée par sa propre grandeur, mais la religion acceptée comme la reine de l'âme et pratiquée avec la sincérité du cœur. Une âme de femme, dominée, con duite, pénétrée par une piété angéli- que m'a toujours paru le plus gracieux épanouissement d'une fleur céleste. Son cœur est Dieu d'abord son âme est possédée de Dieu Dieu c'est le parfum de sa vie, c'est l'harmonie de son cœur, .c'est la nourriture de son âme. Le Seigneur perfectionne tout en divinisant tout. 11 fera de'cette femme l'épouse la plus tendrement dé vouée, la mère la plus affectueuse, la fille la meilleure, dans le monde, il la rendra un modèle de chaste et exquise urbanité, de cette grâce qui enchante et cependant commande le respect. La piété devrait être une source de paix, de calme, de sérénité intérieure car la piété c'est Dieu dans le cœur, la piété dans la vie de la femme c'est Dieu vivant dans son cœur, mettant partout l'ordre, la sagesse, l'équilibre dans l'intérieur, harmonisant ses fa cultés et faisant de sa vie tout entière un concert divin au milieu du banquet de la famille. (tiré de la femme pieuse de Mgr Laudriot). m BEAUTÉS ET LAIDEURS DE LA PHYSIONOMIE FÉMININE par J, Joos. Ce livre qui vient de paraître aux éditions Beyaert (prix 13 frs c. ch. p. 41077), est bien d'actualité, cette époque trouble, où toute mo rale semble disparaître. On n'entend parler que de scandales financiers ou moraux. Que de crimes atroces se commettent chaque jour, jusqu'à des mères qui tuent cyniquement leurs en fants incapables de se défendre. L'auteur s'adresse aux femmes, car c est bien elles qu'appartient la tâche de relever le niveau de la moralité. 11 leur montre, comme l'indique le titre du livre, les défauts et les quâlités de la femme, leur donnant les moyens de combattre les uns et d'exalter les autres. Il les met en face de leur de voir d'une façon attrayante et vivan te. Une fois le livre commencé, on pourrait difficilement, me semble-t-il, en abandonner la lecture. Puissent les femmes en parcourant ce livre, comprendre la beauté de la tâche qui leur est dévolue. Nous ne pourrions assez engager nos lectrices acheter ce livre qui leur plaira sans aucun doute, et leur permettra de se créer un idéal réalisable qui leur pro curera de hautes satisfactions mora les. Nous donnons ci-dessous un extrait du livre et avons l'intention d'en don ner quelques autres dans nos prochai nes chroniques féminines. E. R. EXTRAIT. Si l'on veut rendre la femme, et son caractère, et la place qui lui est assignée dans la société, il faut mettre fin la déformation qui développe en elle les germes de la légèreté et de la vanité. Les pères et les époux qui en sup portent les cruelles conséquences, de vraient, les premiers, appliquer la ré forme. La culture réclame spécialement, pour l'esprit de la femme du goût, de la finesse, de la mesure. L'homme est doué d'attention et de maîtrise de la pensée. Rien n'égale la pénétration des aperçus de la femme en tout ce qui touche au cœur. Elle lit, pour ainsi dire, livre ouvert les plus secrètes affections et sa facilité les comprendre et s'y associer est un précieux don. C'est par là qu'elle doit devenir l'être compatissant et consolateur qui aide l'homme, l'encourage, le soutien ne et fasse renaître en son âme l'espé rance, après lui avoir, par sa subtile pénétration, évité jusqu'à la peine de divulguer ses maux. Par l'éducation du cœur, l'amour, chez la femme, doit devenir synony me de dévouement et de sacrifice. Dans ce domaine, les femmes édu- quées de façon solide et chrétienne arrivent aisément, et progressivement au sublime. Notre époque a besoin de telles âmes. Jamais les femmes n'ont été appe lées se soucier autant de leur mis sion. Jamais elles n'ont pu monter ainsi collectivement au type supérieur de leur nature, en devenant les apô tres de la rénovation sociale. L'avenir prochain dé la société re pose principalement sur elles. Achetez tous un SIMPLE, ROBUSTE, PRATIQUE.

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Le Sud (1934-1939) | 1936 | | pagina 14