L'incubation
naturelle
Ce que sera le VIe Congrès catholique de Malines.
LE SUD, dimanche 15 mars 1936.
3
PRENEZ UN BON DÉPART
NIDS POUR COUVEUSES.
NOURRITURE
DES POULES COUVEUSES.
MIRAGE
DUREE DE L'INCUBATION.
CHERCHEZ-VOUS
MARÉES HAUTES
Ostende.
4.03
lote de Bugatti ne comprendra pas que l'on
puisse s'intéresser pareil engin...
Votre tacot Une rigolade Es
sayez, avec ça, d en «exciter» d'autres,
mais pas moi
Nous sommes bien d'accord le cyclecar
n'est pas destiné exciter le pilote
d une Bugatti.
Or, l'aviation que nous connaissons,
c'est une aviation de Bugatti. Il est nor
mal que, sur cent pilotes qui la prati
quent, quatre-vingt-dix-huit ne compren
nent pas le Pou-du-Ciel qui n'a d'autre
prétention que d'être le cyclecar de l'air,
avec sa rusticité, ses performances, son
absence de confort.
Seulement .combien y a-t-il de pilotes
de Bugatti Combien y a-t-il, parmi eux,
qui volent aujourd'hui, de gens qui paient
réellement leur avion, qui couvrent de leurs
deniers les dépenses qu'il entraîne Les
pilotes militaires, les pilotes officiels, les
pilotes professionnels ne savent pas que
voler est un luxe, un luxe extrêmement
coûteux. Ceux qui savent se payer ce luxe
ne sont, en France, que quelques centai
nes, et encore... parce qu'ils bénéficient
des primes de l'Etat intervenant pour quel
que 40 pour 100 dans l'achat de la ma
chine.
Tant mieux, d'ailleurs, si le nombre de
ceux qui peuvent s'acheter et entretenir un
avion augmente... Il faut s'efforcer
et, pour notre part, nous nous y efforçons
de gagner toujours plus d'adeptes la
Bugatti de l'air. Mais cela est une chose,
et le Pou-du-Ciel en est une autre. En
tre les qualités d'un avion grand sport et
celles d'un cyclecar aérien, on ne peut éta
blir aucune comparaison sentimentale.
Les plus chauds partisans du Pou-du-
Ciel n'ont jamais eu l'intention de de
mander Delmotte ou Massotte, pas
plus qu'à Japy ou Génin, d'en faire leur
appareil de promenade. Quand, jadis, nous
nous sommes battus pour le vol voile 1
qui aujourd'hui n'est même plus discuté
nous n'avons jamais pensé que le pla
neur pourrait se substituer l'avion mo
teur, ce qui n'empêchait pas d'ailleurs le
.planeur, mal compris, de rencontrer une
hostilité égale celle que connaît présent
Le Pou-du-Ciel
A chacun son bien Le Pou n'est
destiné qu'à de braves garçons qui, aimant
l'Aviation, voudraient bien voler mais ne
le peuvent pas parce qu'ils ne sont que
de jeunes Français moyens, désargentés par
■la crise, et n'ayant que peu de temps li
bre, puisque travaillant par ailleurs.
L'année 1936 sera meilleure, mais son
gez dès maintenant la bonne préparation
l'élevage. Examinez si vos pigeons ne
sont pas atteints du coryza sec. Dans ce
cas, ils éternuent, se grattent la tête, bail
lent, ont des excréments humides, etc.
Vous pouvez les guérir en trois jours
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Vos futurs éleveurs changeront vue d'œil
et vous n'aurez jamais des jeunes qui dépé
rissent, ou qui sont atteints de diphtérie,
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Le but du Pou-du-Ciel c'est de per
mettre le sport aérien populaire, rien d'au
tre. C'est de donner le goût de l'air ceux
qui ne l'ont pas encore et qui faute d'ar
gent, doivent se contenter de s'amuser avec
une petite machine volante, quitte, plus tard,
s'offrir un véritable avion.
Nous demandons avec insistance nos
as de bien vouloir considérer le Pou
sous cet angle. Grâce lui, ou un engin
semblable, on pourra édifier peu peu
une grande industrie aéronautique parce
qu'il se formera une clientèle dont tout
le monde profitera, les professionnels les
premiers.
(«LES AILES»).
(Suite)
Les poules couveuses ne doivent pas
être installées dans les poulaillers, car
elles seraient dérangées par les autres
poules. Mettez-les dans un local séparé.
Faites-leur un nid avec une caisse, une
caisse oranges par exemple. Posez
cette caisse sur un de ses côtés, met
tez au fond une couche de terre, au
centre de laquelle vous pratiquez une
dépression circulaire. Garnissez ensuite
le nid de paille ou de foin.
Placez dans le nid un ou deux oeufs
d'essai et installez-y la poule lorsqu'il
fait obscur. Lorsqu'on est assuré que
la poule garde le nid, on lui confie
tous les oeufs.
Ayez soin d'insuffler de la poudre
de pyrèthre sous les plumes de la cou
veuse, afin de la débarrasser de la
vermine. On a vu des poules abandon
ner leurs oeufs, tant elles étaient tour
mentées par les parasites. Quelques
jours avant l'éclosion, insufflez de
nouveau de la poudre insecticide.
Surtout ne mettez pas couver deux
fois de suite au même endroit sans
l'avoir soigneusement nettoyé et désin
fecté.
Sauf quand c'est le moment de man
ger ou de boire, les nids des couveuses
doivent être fermés. Ceci pour éviter
les querelles avec les autres couveuses,
querëlles qui causent souvent de lai
casse. Pendant que les poules mangent,
examinez s'il n'y a pas d'oeufs cassés
ou salis. Si un œuf vient se casser
et salir les autres, il importe de les
nettoyer. Négliger cette précaution,
c'est compromettre le développement
normal de l'embryon.
Chaque jour, heure fixe si possi
ble, ouvrez les caisses afin que les cou
veuses puissent manger, boire, satisfaire
leurs besoins naturels. Certaines poules
se montrent si assidues qu'elles ne quit
tent pas leurs œufs elles doivent
alors être levées de force, sinon elles
ne tardent pas maigrir et n'ont plus
assez de chaleur pour mener bien
leur couvée.
La meilleure nourriture pour les
couveuses est le maïs. Elles doivent
avoir également leur disposition de
l'eau fraîche et du gravier.
Les œufs seront mirés du 5e au 7e
jour. En ce moment, on peut déjà con
stater un certain nombre d'œufs clairs.
On fait un second mirage vers le 14e
jour, afin d'enlever les œufs dont le
germe est mort. Cela est très impor
tant, car les œufs se décomposant ra
pidement, peuvent éclater et souiller
le nid.
La durée de l'incubation est pour
les poules de vingt et un jours. Plus les
œufs mis couver sont frais, plus vite
ils s'éclosent. Les poussins qui naissent
le vingtième jour sont les plus vigou
reux ceux qui éclosent le vingt et
unième jour manquent de vitalité.
être bien servi pour vos légumes,
primeurs, fruits, fleurs, bouquets,
gerbes et garnitures de table
Adressez-vous alors en toute con
fiance
Jacques VEYS
La Butte i
WARNETON.
MARS
Samedi 1 4 mars
3.16
15.37
Dimanche 1 5
16.26
Lundi 1 6
4.5e)
17.28
Mardi 1 7
18.43
Mercredi 1 8
/.37
20.12
Jeudi 19
8.55
21.24
Vendredi 20
9.57
22.21
Samedi 2 I
10.47
23.07
Dimanche 22
1 1.28
23.47
Retrancher pour Dunkerque 1 7 min.
pour Nieuport 12 min.
Ajouter pour Blankenberghe 13 min.
pour Knocke 22 min.
Son Eminence 'e Cardinal van Roey, de
concert avec tout l'Episcopat de Belgique,
a pris l'initiative de convoquer Malines
un Congrès général des catholiques du pays
du jeudi 10 au dimanche 13 septembre.
Cette décision réjouira tous les cœurs et,
dès avant que se réunissent les assemblées
de septembre, elle stimulera les énergies
dans le sentiment que de grandes choses se
préparent si le Congrès de 1936 suit le
sillage des célèbres Congrès de Malines
qui se succédèrent depuis 1863 jusqu'en
1909, il fera date son tour dans l'his
toire du catholicisme belge et marquera
l'avenir d'une profonde empreinte.
Quelle sera la nature de ce Congrès et
quel but ses promoteurs se proposent-ils
exactement Nous sommes assurés de ne
pouvoir mieux l'indiquer qu'en recourant
au statut même du Congrès, dont le Comité
Exécutif vient de nous communiquer le
texte.
Il est indispensable, déclare ce docu
ment, que l'ensemble des catholiques belges
témoignent de façon éclatante leur adhé
sion profonde aux enseignements de l'Eglise
concernant spécialement les temps nouveaux
et qu'ils expriment formellement leur vo
lonté d'appliquer ces directives dans toute
l'activité sociale.
Une semblable manifestation est d'au
tant plus opportune en ce moment que
l'évolution des conditions matérielles de la
vie, qui va en se précipitant sans cesse de
puis la guerre, a jeté le trouble dans beau
coup d'esprits. Devant le risque de confu
sion que courent les idées morales au sein
des masses, il importe que les principes
du christianisme soient remis en lumière de
façon extrêmement voyante, non seule
ment sur le plan spirituel, mais aussi dans
leurs applications au sens le plus large du
mot. Il est nécessaire cette fin que des
formulas adaptées aux situations inouïes
que nous vivons montrent l'inépuisable ri
chesse, la souplesse infinie et la parfaite
modernité sociale du catholicisme.
La plupart de ces formules existent dès
présent et elles appellent sans autre exa
men l'adhésion de l'unanimité des catho
liques on les trouve dans les encycliques
et dans une série d'autres documents ponti
ficaux. Diverses organisations, dont la plu
part sont grâces Dieu très florissantes,
s'appliquent en notre pays faire pénétrer
ces enseignements dans les institutions et
dans les mœurs. Les manifestations collec
tives dont ces organisations prennent par
fois l'initiative ne manquent pas d'émou
voir la conscience catholique et même d'im
pressionner profondément l'opinion publi
que.
Il convient de reconnaître néanmoins
que ces divers mouvements, si amples qu'ils
soient, gardent un caractère partiel par rap
port l'ensemble des catholiques du pays
les organisations qui leur correspondent
s'adressent exclusivement, soit la jeu
nesse, soit la classe ouvrière, soit la
classe agricole ou quelque autre catégo
rie sociale. Ce fait laisse pendante, dans
l'esprit d'un grand nombre de Belges
croyants et incroyants, la question de savoir
si les catholiques du pays, flamands et
wallons, bourgeois, ruraux et ouvriers, pro
fessent effectivement des idées communes
devant les grands problèmes de la vie nou
velle, s'ils ont une conscience unanime de
leurs devoirs et si, par conséquent, on peut
attendre d'eux qu'ils constituent, par une
vaste convergence des efforts sur tous les
terrains, une puissance cohérente de régé
nération morale pour la Belgique.
A cette question, conclut le statut, seule
pourrait répondre une Assemblée Générale
des Catholiques qui renouerait la tradition
des célèbres Congrès de Malines. Les pre
miers de ces Congrès, réunis au XIXe siè
cle, jetèrent les bases des grandes organi
sations catholiques dans l'ordre politique et
social. Le Congrès de 1909 ,1e dernier en
date jusqu'à présent, provoqua une revue
imposante d'organisations en pleine voie de
développement. Il appartiendra au Congrès
de 1936, en présence de la multiplicité des
organisations spécialisées, d'opérer une
concentration doctrinale qui, laissant in
tacte l'autonomie de ces diverses branches,
respectant leur compétence et faisant appel
au concours de leurs chefs, aboutira une
sorte de définition de la conscience collec
tive des catholiques.
Conçue la lumière des enseignements
pontificaux les plus récents et des directives
de l'Episcopat belge, l'œuvre originale du
Congrès consistera tracer des orientations
pratiques, en tenant soigneusement compte
*ie la transformation profonde qui est sur
venue depuis quelques dizaines d'années
dans les assises matérielles de la vie. Le
Congrès ne manquera pas de mettre en lu
mière les expériences déjà accomplies en
divers domaines par les catholiques bel
ges, sans aller toutefois jusqu'à opérer une
sotre de revue générale ou de statistique
complète de leurs œuvres. II n'appartient
pas davantage au Congrès de tracer aux
organisations un programme immédiat, son
but formel et essentiel consistant révéler
un certain nombre de directions doctrinales
qui conviennent tous les catholiques.
Il sera veillé enfin ce que le Con
grès trouve un grand retentissement dans
tous le pays. Ce but sera atteint par la mo
bilisation, le jour de clôture du Congrès,
•d'une masse considérable de participants
qui représenteront les forces catholiques or
ganisées jusqu'au degré local.
Le Congrès et tout le travail prépara
toire sont placés sous l'autorité directe de
Scn Eminence le Cardinal Archevêque de
Malines. Un Comité Exécutif est chargé
de réaliser le programme
