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Chacun se souveindra qu'avec le Baron Henry Kervyn de Lettenhove, Camille Tul- pinck, Robert Coppieters 't Wallant, il fut une des chevilles ouvrières de cette Exposi tion des Primitifs Flamands, dont l'éclat et le retentissement remirent Bruges sur le plan européen au point de vue de ses mani festations d'Art. Plus tard, les fêtes et l'ex position de la Toison d'Or qui marquèrent une seconde étape dans la renaissance histo rique de notre ville, les développements suc cessifs de la procession du Saint-Sang, le cortège des fêtes du Centenaire et combien d'autres manifestations religieuses et histo riques, lui permirent de faire valoir un fond d'érudition qui dès lors s'accrut et se dé veloppa encore. De celui-ci, portent témoignage, des cen taines de rapports officiels, d'innombrables notes et chroniques disséminées dans nos Annales de la Société d'Emulation et dans une série de publications et de brochures françaises et flamandes que des mains pieu- Ks, doute, se feront un devoir de ras sembler un jour. Les historiens belges et étrangers et les fervents de l'histoire de Bruges et des re cherches héraldiques qui avaient trouvé le chemin du Cabinet de l'archiviste et y re venaient sans cesse pour l'y harceler de questions, n'oublieront ni l'amabilité de son accueil ni l'abondance et la précision des renseignements qu'ils y glanaient. Sans dou te une modestie et une timidité dont il ne put jamais tout fait se défaire, ren dait un peu distant et froid peut-être, le premier abord avec l'homme. Toutefois ses amis et ses visiteurs qui le quittaient char gés de conseils, de suggestions et de notes, ne se sont jamais trompés sur la qualité de son cœur et de son esprit, et combien furent-ils surpris, parfois quelques mois de leur visite, de recevoir accompagnés d'un mot aimable, un complément de recherches soigneusement contrôlées et rédigées, qu'ils n'avaient osé solliciter. Si ses fonctions, sa science et ses qua lités personnelles l'avaient mis en contact avec nombre d'historiens et de savants étran gers, combien de grands noms de l'armoriai Européen ont sonné, malhabilement épelés parfois par le concierge introducteur, au seuil du bureau de l'archiviste. Je me souviens du jour, où le chance lier de la Toison d'Or vient le prier au nom d'Alphonse XIIII qu'avait touché la tumeur de certaines recherches projetées par feu le Docteur Nelis, dans le sous-sol de l'église de Notre-Dame, d'avertir de l'heure de l'ouverture du tombeau de Charles le Téméraire, un prince anxieux de se re trouver, seul seul et le premier, avec les cendres de son illustre ancêtre. La promesse d'un chapitre de la Toison d'Or Bruges avat: clos cette entrevue. Il ne fut pas simplement un curieux, mais un passionné du passé d'une terre qu'il aimait, dont il ravivait les mœurs et les coutumes et dont il respectait et cultivait la langue. Aussi bien ceux-là seuls qui pé nétraient plus avant dans son intimité savent k ferveur presque religieuse avec laquelle il abordait notre histoire et nos souvenirs et le respect devant les pièces d'archives dont il avait la garde. Avec le Baron Albert van Zuylen dis- paraît un chrétien, un père de famille mo dèle, un de nos maîtres archivistes et un gentilhomme flamand qui, pour s'être adap té non sans regret, mais avec simplicité, aux exigences de l'heure présente, n'en avait pas moins gardé dans son commerce, cette cour toisie et cette politesse native dont ceux qui nous suivront ne goûteront jamais, comme nous, le charme et la sincérité. Surmené par la préparation des fêtes de l'Indépendance de la Belgique, dont il avait préparé le scénario et établi l'ordonnance, sa santé subit une première atteinte dont il ne se releva jamais entièrement. Cependant que vaillamment, l'homme, pendant six ans, lutta contre la maladie, le chrétien se préparait au grand départ. Les siens savent trop que la mort n'est qu'un accès la vie, pour que son souvenir ne s'auréole pour eux de douces certitudes. Ils permettront ses collaborateurs, ses amis, et ses concitoyens de leur apporter l'hommage d'une sympathie reconnaissante et émue. L. B. On demande pour Bruges, JEUNE FILLE sérieuse de 20 30 ans, de bonne famille, se présentant bien, parlant Français, Fla mand, Anglais ,pour aider direction d'Hô tel. Vie de famille. Ecrire Bureau du Jour nal, initiales E. G. AFFAIRE EXCEPTIONNELLE Café Hôtel Restaurant A CEDER, plein centre Bruges, cause double emploi Bel Etablissement, ma tériel moderne, clientèle fidèle toute l'année, gros chiffres d'affaires par comptabilité, long bail, libre suite. On traite avec 80.000 francs gros ses facilités ménage sérieux et tra vailleur. Ecrire A. B. O. 106, Bu reau du journal qui transmettra. ON DEMANDE jeune serveuse se pré sentant bien. Taverne des Dunes, COXYDE. POUR UN CORPORATISME LIBERATEUR (suite) Léon Degrelle faisant une conférence Ostende le 14 mars nous donnons nos lecteurs cet extrait intéressant du programme rexiste Il ne faut pas supprimer le Parlement. La suppression radicale du Parle ment serait une faute ne perdons pas de vue que le Pouvoir Exécutif doit être contrôlé pas de responsabilités sans contrôle. Or, ce contrôle, par qui peut-il le plus efficacement être fait, sinon par le Parlement, émanation di recte de l'Electeur Si nous pouvons dresser un réqui sitoire terrible contre le Parlement, nous pourrions en diriger un, non moins acerbe contre le Pouvoir Exé cutif qui laisse de plus en plus le pays se prolétariser. Lorsque le Parlement n'aura plus pour mission que de se préoccuper des grands intérêts du Peuple et de voter les budgets, lorsque son rôle se bornera contrôler les actes de l'Exécutif et en empêcher les abus, il n'aura plus son attention dispersée par de multiples questions d'ordre net tement secondaire et pourra se don ner tout entier sa tâche. Pas de Parlement Corporatif Certains rêvent d'un Parlement ex clusivement composé de personnes re- Suite page 10). BUT D'EXCURSION PANORAMA SUPERBE. INSTALLATION ÉLÉGANTE. Une cuisine exquise dans un cadre charmant. fT Direction A. TAETS-VAN OVERBEKE Tél. Coxyde 176. YPRES U POPERINGHE en face de la gare I rue de l'Hôpital, 43 TéL 3. Tél. 24. - Vaste Parc. RENOMMÉ POUR SON RESTAURANT, SES SPÉCIALITÉS. SALLES POUR BANQUETS, DINERS DE NOCE, ETC. VINS FINS. PRIX MODÉRÉS. Projets de Menus sur demande. Propriétaire V. N. BEN TIN. 387 TELEPHONE 74 TELEGR. SPLENDID YPRES DERNIER CONFORT 389 388 10 minutes de la Place d'Ypres. Tél. Ypres 86. 390 400

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Le Sud (1934-1939) | 1936 | | pagina 9