Degrelle.
Dâ Louis de Potter Léorv
COLOMBOPHILIE.
ngstiSPeK g~"
QUELQUES
ARTICLES IMPORTANTS
DU REGLEMENT GENERAL
DES CONCOURS
DE LA FEDERATION
COLOMBOPHILE BELGE.
"PETITES NOUVELLES
Ph. V.
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être bien servi pour vos légumes,
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Jacques VEYS
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Belgo-Sport
Société Coopérative
110 Rue Ste Catherine 110
BRUGES
Grand choix
DE MARQUES POUR 1936.
Charles d'Ydewalle, t
Article 13. Les pigeons doivent être
-engagés par celui qui en est le propriétaire
réel et être adduits l'adresse donnée, lors
de l'inscription au concours.
Dans les concours, les amateurs ne peu
vent laisser engager de l'argent sur leurs
pigeons par des amateurs suspendus ou
exclus. Les pigeons vendus dans une vente
publique et repris par le propriétaire pour
un motif quelconque ne peuvent participer
aucun concours, toute infraction cette
prescription entraîne la confiscation des prix
et des mises. Une vente totale entraîne
l'exclusion des cohcours de l'amateur et de
l'habi cation et dépendances pour une pé-
- riode de trois ans. La Chambre d'Arbitrage
statuera sur des cas exceptionnels.
Article 83. Aucun amateur honnête ne
peut être exclu des concours. Les Sociétés
'fL On précise de Moscou que plus de
20.000 jeunes gens sont parachutistes bre
vetés et 3.500 pilotes de réserve (800 se
ront entraînés au pilotage en 1936).
C r excellent pilote de tourisme français
André Japy, recordman de Paris-Saïgon sur
un appareil de 100 CV tentera en juin un
raid rapide Paris-Tokio sur Caudron Si
moun par la Sibérie. Un autre équipage
français a le désir d'entreprendre un raid
Paris-New York par l'Irlande et Terre Neu
ve sur un Caudron Goéland bimoteur
rapide.
Au total, 36 engagements droits sim
ples pour les 12 h. d'Angers. (5 juillet).
Les engagements seront clos définitive-
ments le 14 juin.
ne peuvent exclure de leurs concours, les
amateurs, en règle avec la F. C. B., pour
leurs succès retentissants en colombophilie
ou le mode de leurs entraînements, etc.
Toutefois dans certains cas spéciaux, elles
peuvent demander aux Chambres Arbitrales
la limitation des enjeux de l'amateur visé.
Les dites Chambres ont pour mission d'exa
miner chaque cas, en s'inspirant de l'im
portance des sociétés d'où vient le litige,
du nombre de concurrents, de l'enjeu en
gagé, etc. Les us et coutumes de chaque en
droit seront respectés. Les délégués des so
ciétés intéressées ne peuvent pas prendre
part au vote. Les Chambres d'Appel et
éventuellement de Cassation, sont consti
tuées par d'autres délégués que ceux ayant
siégé en Chambre d'Arbitrage ou en Conci
liation.
Par mesure transitoire, et exceptionnelle
ment pour 1936, les sociétés sont libres en
ce qui concerne la participation aux con
cours en dessous de Paris.
Sont exclus d'office les colébeus les
pourvoyeurs des tirs aux pigeons, les co
lombophiles suspendus temporairement ou
exclus du sport colombophile, en vertu du
règlement de la Fédération Colombophile
Belge, ainsi que des lois et arrêtés régissant
le sport colombophile. Les sociétés affiliées
la Fédération Colombophile Belge ne peu
vent accepter leurs concours, les amateurs
dissidents.
Article 84. Aucune société ne pourra
être créée sans l'assentiment de la Fédéra
tion Colombophile Belge. Les droits acquis
seront respectés mais, l'avenir pour obte
nir l'agréation, une nouvelle société devra,
au cours du référendum, recueillir la ma
jorité des voix des colombophiles de la
commune où elle a son siège.
Article 88. Tous les différends indis
tinctement, surgissant entre colombophiles,
entre sociétés colombophiles, entre colom
bophiles ou entre sociétés sont de la com
pétence de la Chambre arbitrale. Les so
ciétés et amateurs ont le droit, sans réserve,
de faire trancher ces différends. Une clause
insérée dans le programme d'un concours
ou dans le règlement d'une société qui pré
voit la défense pour les amateurs de s'a
dresser une chambre d'arbitrage est dé
clarée nulle et non avenue. Les Sociétés
adhérentes et les membres des sociétés adhé
rentes s'interdisent formellement, sous peine
d'exclusion vie, tout recours la justice
ordinaire contre la Fédération Colombo
phile Belge et ses institutions régionales ou
provinciales pour le fait d'avoir été attraits
devant un tribunal colombophile, ou pour
le fait d'un jugement rendu, de la publi
cité donnée ce jugement et des consé
quences que ce jugement pourrait entraîner
pour eux. Si, après épuisement de tous les
moyens pour obtenir l'exécution d'une sen
tence rendue par les Chambres colombo
philes instituées conformément au Code
'Colombophile, un délinquant ne s'est pas
exécuté, la Fédération Colombophile Belge
jugera de l'opportunité d'autoriser un ama
teur ou une société de déférer le récalci
trant en justice.
Les propres résultats du préparateur soit
504 prix 272 en 1934 au veuvage 232 ea
1935 au naturel doivent vous donner plus
de confiance et plus de garanties que des
références de tiers parfois obtenues force
d'argent. Pour réparer votre veston vous ne
vous adresserez pas au forgeron. Pour faire
des prix vous n'irez jamais prendre l'avis
et suivre les conseils de gens qui eux-mêmes
n'ent font pas. Point n'est besoin de vous
procurer des caisses de médicaments, sou
vent nuisibles Voici deux spécialités em
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celui d'etre seulement un démagogue, habi
le soulever les masses. Son visage figure
parmi les membres du Gouvernement Pro
visoire, mais il ne gouverna jamais, parce
que son rêve était la république universelle,
la guerre des peuples contre la Sainte-Al
liance. Le bon sens belge qui avait triom
phé avec d'Hoogvorst, dans les rues de
Bruxelles, triompha dans les lois avec les
hommes nouveaux du type Rogier-Lebeau
ou avec des ralliés importants comme Fé
lix de Mérode, frère de l'intrépide et ori
ginal Frédéric. Il faut lire l'histoire de ces
fondateurs de notre indépendance telle que
la raconte le comte Louis de Lichtervelde.
Ce charmant livre nous donne un tablèau
très intéressant du parti rexiste de 1830 et
des erreurs de son chef. Celui-ci finit sa.
vie dans une retraite rageuse, pleine de
pamphlets inutiles. Mais lui seul avait
nettoyé le régime et balayé les gens en
place. Léopold 1er vint temps pour sau
ver le pays de la maladie révolutionnaire.
Cette leçon servi ra-t-elle aux hommes
de la me de la Loi d'aujourd'hui Leur
sentiment prnicipal l'égard de Rex paraît
être certainement la Terreur. La lecture
quotidienne du Peuple suffit nous édifier
amplement sur cette couardise bien éta
blie. Il faut donc chercher ailleurs les hom
mes nouveaux qui referont le régime et
apporteront Léopold III le concours loyal
de leurs bonnes volontés. Le pays ne de
mande rien d'autre. Les parlementaires
actuels auront-ils la sagesse de s'en aller
temps Et M. Degrelle aura-t-il l'esprit de
ne pas imiter Louis de Potter Tout est là.
dans la Nation Belge.
11 y avait en Belgique, en 1830, un énet-
gumène nommé Louis de Potter, dont le
nom seul remplissait de colère tous les gens
sérieux et dont les hommes au pouvoir ne
parlaient qu'avec un haussement d'épaules
indigné et méprisant. Cependant, ses cam
pagnes contre le régime avaient remporté
un succès prodigieux et pour des riens,
quand un attroupement devenait nerveux
quelques têtes chaudes criaient Vive de
Potter C'était un Brugeois, écrivain plein
de succès et d'ambitions, jadis joséphiste,
mais qui s'était mis au goût du temps par
un libéralisme républicain très excité. Il
eut des procès de presse, fut mis en prison,
et dans les milieux respectables de l'épo
que on le tenait pour un des fous dange
reux qui, un peu partout, en Allemagne et
en Italie surtout, s'occupaient de secouer
les régimes existants. Son style était d'une
violence inouïe, mais la foule des tout jeu
nes gens l'écoutait et le peuple allait lui.
Ce fut terrible quand il parvint cimen
ter «L'Union des Oppositions»... et des
gamins venus de tous les coins de l'horizon
politique lui composèrent un cortège in
nombrable.
Il faut reconnaître Louis de Potter une
singulière ressemblance avec Léon Degrelle.
Cet homme était de taille faire une Ré
volution et de la perdre. Lui seul pouvait
rassembler tous les mécontents derrière un
drapeau et chasser les profiteurs et les gri
sonnants de leurs ronds de cuir ridicules.
Ce genre de nettoyage était dans l'air. A
Paris, en juillet, un mouvement dé cette
espèce, conduit par de jeunes avocats, pro
fita des ordonnances de M. de Polignac
pour jeter le régime terre.
Au mois d'août, Bruxelles, quelques
ardents, au sorttir du théâtre de"ïa 'Mon"-"
naie, chantaient Amour sacré de la Patrie
et, par des procédés purement rexistes,
s'emparèrent de l'Hôtel de ville et procla
mèrent la Belgique libre. Les gens bien
pensants furent épouvantés. Beaucoup de
jeunes catholiques étaient de ce mouve
ment. On attendait la voix des évêques,
mais les évêques ne se prononcèrent pas.
Le ministre de l'Intérieur, M. Van Gobbel-
schroy, personnage sérieux et administrateur
excellent, fut le seul publier des excom
munications majeures. Comme les officiels
se sentaient proprement débordés, il fallut
que quelques hommes de bon sens s'en
mêlassent. Un garde civique supérieur, M.
Emmanuel d'Hoogvorst, créa une garde
bourgeoise, rétablit l'ordre dans la rue et
fit descendre du balcon de l'hôtel de ville
le drapeau bleu, blanc, rouge, emblème de
la sédition internationale que les Rexistes
de l'époque avaient imprudemment hissé.
Il fallait aviser. M. d'Hoogvorst et ses
amis étaient d'avis que M. de Potter re
présentait la Belgique avec beaucoup plus
de vérité que les ronds-de-cuir et les caci
ques de la rue de la Loi. Les gens bien au
courant proclamaient d'un air entendu que
Louis de Potter était un imbécile et un fou.
D'autres disaient un hystérique. D'autres,
mieux informés, ajoutaient un grand
hystérique^ Cela se disait d'Adolf Hitler
au début de 1933. M. de Potter était donc
un polichinelle, mais les foules le sui
vaient aveuglément et dans toute la Belgi
que populaire on criait Vive de Potter
exactement comme on crie aujourd'hui Rex
vaincra ou Vive Léon. Cet imbécile malade
devenait dangereux et son état-major, com
posé de publicistes et de petits avocats
"obscurs, rêvait vaguement d'envoyer prome
ner le Roi de Hollande lui-même.
Celui-ci expédia Bruxelles son fils, le
Prince d'Orange. Le baron d'Hoogvorst et
tous les bourgeois honorables furent la
porte de Laeken pour l'accueillir dignement
et lui composèrent un cortège. Un homme
seul est beaucoup plus émouvant qu'une
assemblée. Ce jeune prince cheval, ému
et inquiet, prodiguant les coups de cha
peau, pouvait encore rassurer beaucoup de
monde. Mais, la Grand'Place, il y eut
un remous. Le cheval du prince rua, bles
sant un homme ;alors les coups de sifflet
éclatèrent et le Prince s'enfuit au galop par
la rue des Brasseurs vers la ville haute et
vers la rue de la Loi, pleine de bureaucrates
affolés et de profiteurs millionnaires, déjà
atteints par la crise et qui tremblaient main
tenant pour leurs peaux. On apprit qu'un
grand seigneur original, le comte Frédéric
de Mérode, ancien officier en Vendée, s'é
tait rallié au mouvement révolté et pacti
sait avec la canaille de de Potter. Celui-ci
publiait toujours des pamphlets que la
foule des lecteurs s'arrachait. Le monde des
grands salons jeta sur le comte de Mérode
un anathème épouvanté. Mais déjà quelques
jeunes gens et jeunes filles des meilleures
maisons criaient aussi Vive de Potter
Frédéric de Mérode les aurait entraînés
n'importe où, jusqu'à la cime du Ruwen-
zori.
On connait le reste et comment la Révo
lution ayant réussi il apparut que Louis de
Potter n'étant ni imbécile ni malade était
un grand homme. Il n'avait qu'un défaut,
