GRÈS BELGE de Warneton
Automobilistes,
Excursions Maritimes d'un jeur.
COMYN - REGCM PNEUS
LE SUD, dimanche 19 juillet 1936
ECHOS DE
LA CAMPAGNE ELECTORALE
Nos lecteurs se souviendront sans doute
de la sauvage agression dont fut victime
notre dévoué chef local et conseiller pro
vincial Ghislain Van Houtte, lors du meeting
de Menin. Des communistes dont Alfred
Van Landeghem et Oscar Doutreluigne
s'étaient livrés sur sa personne des actes de
violence.
LA DUCASSE COMMUNALE.
E. P. H.
DES ENFANTS DE GREVISTES
SONT REçUS DANS LES
FOYERS REXISTES.
gagnent leur demeure, heureux d'avoir fait
disparaître un peu de haine et d'avoir semé
un peu de joie.
A. VANCOPPENOLLE.
SYNDICATS REXISTES.
UN DICTATEUR HORS LIGNE
doute en compagnie de son ami Vanneste,
le dictateur manqué
G. VAN HOUTTE.
REXISTES DE MOUSCRON
ET ENVIRONS
sources nécessaires notre propagande ne
viendront pas. Dieu merci, des Crésus et
sous-Crésus locaux Ce n'est pas eux qui
payerr nos munitions
Chaque rexiste doit donc y mettre du
sien... et ce n'est pas difficile le compte
chèques postaux 2382.47 (G. Van Houtte)
est créé l'intention cc tous les rexistes
pour alimenter leur fonds de combat.
(2382.47).
Les Articles Sanitaires
en
sont ceux QUI DURENT.
,1
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26/7
30-7
4/8
6/8
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12'
Mardi 14 juillet cette affaire a eu son
épilogue devant le tribunal de Couttrai.
Après la déposition du chef de Rex-Mous-
cron et interrogatoire des agresseurs le tri
bunal condamna Alfred Van Landeghem et
Oscar Doutreluigne respectivement 490 fr.
et 182 fr. d'amende, tous deux sans sursis.
Ceci leur permettra sans doute de méditer
sur les conséquences de leur lâcheté...
La journée du dimanche 12 juillet fut très
maussade, le temps depuis le matin déjà
était la pluie. Quelques éclaircies toutefois
décidèrent quelques promeneurs visiter le
champ de foire où les attractions ne man
quaient pas. Le soir le feu d'artifices devait
avoir lieu, par suite de la pluie ce fut partie
remise pour... l'année prochaine. Espérons
qu'alors le temps sera plus favorable.
Lundi une fois de plus les Cadres Actifs
et le Front Populaire de Rex-Mouscron ont
prouvé qu'à Rex la "fraternité et le dévoue
ment savaient se traduire par des actes.
Une lettre venue samedi de Bruxelles an
nonçait pour Lundi l'arrivée des enfants
de grévistes que les rexistes mouscronnois
attendaient avec impatience depuis 15 jours
un accueil di-mple et familial leur était
préparé.
6 h. 30 quelques-uns des nôtres atten
dent sur le quai de la gare nos petits amis
qui doivent débarquer du train de Bru
xelles. Voilà que celui-ci arrive et 21 gosses
sont confiés notre garde par deux mem
bres du Service Social Féminin qui les ont
accompagnés jusqu'ici. Tout ce petit monde
s'agite, trépigne heureux d'être sorti de
ce train où il devait rester bien tranquille.
Nous avons bien vite fait connaissance et
nous voilà déjà de bons camarades. Cinq
minutes de tramway et nous arrivons notre
local sur la grande-place. Pour la circon
stance et grâce l'amabilité du propriétaire
Mr. Gervais Maes dont les services ren
dus Rex ne se comptent plus notre
salle de réunion a été transformée en ré
fectoire. Les voilà bientôt installés autour
de 2 grandes tables des tasses de cacao
fumant et des piles de biscuits disparais-
sen bientôt dans les jeunes estomacs affa
més. Nous profitons de l'occasion pour lier
plus ample connaissance avec nos peitts
amis ils sont de la région de Verviers,
les plus jeunes ont peine 7 ans ils nous
disent que leurs papas et leurs mamans
étaient bien tristes lorsqu'ils les ont quittés
ce matin, qu'il fait dur vivre chez eux
car la plupart sont des enfants de familles
nombreuses que les dernières grèves ont
cruellement éprouvées. Comme chez tous
les jeunes leur tristesse fait bien vite place
la joie car pour 15 jours ils seront heu
reux. Les plus hardis jouent déjà au billard
automatique.
Cependant l'heure de la séparati:n ap
proche des mamans rexistes viennent cher
cher leurs petits protégés. Quelques-uns on:
bien du mal se quitter des pleurs heu
reusement éphémères apparaissent sur quel
ques visages...
Voilà déjà le soir qui approche là-bas
bien loin dans le pays wallon de Verviers
et de Moresnet des mamans inquiètes son
gent autour d'un lit vide elles se con
solent cependant de savoir que leurs petits
sont heureux. Ici aux confins des Flandres
dans de petits lits bien blancs, ils dor
ment en faisant de beaux rêves pendant
que d'autres mamans veillent sur eux.
Dans la nuit qui tombe k: rc.:;s:es re
Dans quelques semaines les organisations
syndicales entreront en activité. Leur com
plète indépendance vis-à-vis des cadres poli
tiques du mouvement leur permettra de con
sacrer les cotisations des membres, exclu
sivement au fonds de résistance en vue des
grèves eu du chômage. Aussi, poux des
versements hebdomadaires notablement in
férieurs ceux que réclament les syndicats
politiciens, les syndiqués rexistes jouiront
des mêmes avantages.
La semaine prochaine, il sera possible de
fournir des précisions et des chiffres ce
sujet.
On sait depuis longtemps que l'argument
suprême des zélateurs socialistes consiste
brimer tous ceux qui ont l'audace d'affirmer
trop ouvertement leurs opinions. Mouscron
fut, voilà un an, témoin de scènes d'une
sauvagerie sans nom auxquelles se sont li
vrés, sur la Grande-Place, des bandes igno
bles de communistes et socialistes. Le but
avoué de ces débordements grossiers était
de motiver de la part de l'administration
communale, l'interdiction de vendre les jour
naux rexistes sur la Grand'Place. Ainsi fut
fait la raison du plus fort... Mais on
était loin de s'attendre voir Mr. le Bourg
mestre de Luingne, en personne, désireux
de marcher sur les traces d'hypocrisie de
son collègue mouscronnois. Malheureuse
ment, si Mr. Vanneste a le désir de l'imi-
r n'en a guère les aptitudes sans
:_ation d'arrêté... (qu'on arrive
toujours motiver), sans délibération du
conseil communal, il a cru qu'il pouvait,
dans une saute de mauvaise humeur, en
lever la liberté qui bon lui semblait. Il
est allé s'en prendre, il y a quinze jours
aux vendeurs rexistes qui' opéraient avec
calme et politesse, aux abords de l'église
de Luingne. Mais nos rexistes n'étaient pas
des bleus Nous ignorons tout, dirent-
ils, d'une interdiction de vendre nos jour
naux, Luingne.
Vous le savez aussi bien que moi
répliqua sèchement le bourgmestre.
Pardon, Mr. le Bourgmestre, nous ve
nons Luingne assez régulièrement, cer
tains d'entre-nous sont même de la localité,
jamais nous n'avons eu connaissance d'une
décision de ce genre. Il n'y a qu'à Mouscron,
Mr. le Bourgmestre, qu'on a jusqu'ici com
mis semblable monstruosité
Cela vous est interdit partout, vous le
savez bien
Partout, Mr. le Bourgmestre Dites
Pas de blague Mais... propos, quand
donc avez-vous pris cet arrêté d'interdic
tion
Avant les électionseuhaprès les
incidents...
Quels incidents, Mr. le Bourgmestre
Il n'y a jamais eu, ici, le moindre petit
incident
«Euh... en voilà assez!»
Bon, Mr. le Bourgmestre, nous irons,
au secrétariat communal, prendre connais
sance des termes de votre arrêté.
«Euh... oui, oui allez C'est l'évê-
que, na, oui, vous le savez, c'est l'évêque
qui vous défend de vendre ici
Renseignemenst pris, comme on le pense
bien, 1 n'y a jamais eu, non seulement
le moindre petit bout de ce fameux arrêté
de police, mais aucun semblant d'incident
qui eût pu, hypocritement sans doute, mais
au moins quelque peu, fournir le prétexte
d'un tel arrêté.
Ai ss:, le dimanche suivant, nos camelots
s'en furent-ils, Luingne, comme d'habi-
fude. Et Mr. Vanneste, ainsi mouché, n'a
plus risqué d'y venir fourrer son nez. Non
plus que le célèbre député Orner le léo
pard qui, hu'ï jours avant, n'a pas su
cacher l'entièreté de ses longues oreilles...
Deriière les rideaux du café d'en face, il
épiait les rexistes pour juger de l'effet pro
duit D?.r le cour» cu'i! avait monté sans nul
L'indépendance farouche que nous vou
lons garder... nous coûte cher Les res
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16/8
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