Ploegsteert- Bizet Moutcron IN HET WAAR SAYETTE WIJVEKEN LE SUD 19. Grand' Place, YPRE/ ILE SUD, dimanche 2 août 1936 ACCIDENT DE ROULAGE Le lundi 20 juillet écoulé, un attelage de 2 chevaux traînant un camion chargé de bière appartenant et conduit par Mr. Hen nin, Ch. de Wervicq, brisa le timon du véhicule et prit le mors aux dents la jonction des rues d'Armentières et du Tou- quet au Bizet. Les bêtes affolées, se ruèrent an galop dans la direction du Touquet, en traînant derrière elles le timon brisé, les traits et le palonnier. Il était 17 heures et la rue était grouillante d'enfants. Heu reusement, aucun accident de personnes ne s'est produit et les chevaux purent être maîtrisés après une course de 250 mètres environ. Cet accident, banal en soi, jette une lueur sur l'incurie de l'administration communale. En effet, la rue du Touquet est ouverte la circulation depuis 4 mois, tout en étant en réfection. Figurez-vous qu'au point de raccordement des routes précitées, le pavé du Touquet prend naissance avec une différence de niveau de la hauteur d'un gros gré (12 15 centimètres) qui forme donc une butte très dangereuse même pour les piétons. L'échevin des travaux publics, habitant au coin de ce carrefour, ne daigna même pas se déranger pour se rendre compte des méfaits que son incurie venait de provoquer. II est vrai que les témoins de l'accident ne mâchaient pas leurs mots pour dire son fait cet administrateur intéressé. Qui payera les frais de l'affaire La commune Celle-ci rejettera la responsabilité sur l'entre preneur ou sur la victime, mais en droit tout court, il appartient au collège échevinal ■d'exiger un travail fini avant d'autoriser la circulation. Il est vrai que nous avons af faire des politiciens de parti et la se maine prochaine, nous ferons l'historique de l'entreprise de la nouvelle route du Tou quet, ce qui mette* certainement les cor- tribuables en fureur et les administrateurs communaux dans une crise d'apoplexie. M. L. FAITES VOS ANNONCES DANS 11 LA BANQUE POPULAIRE Les articles parus dans Le Sud' sur la Sogebebo ont retracé la pénible his toire de cette affaire textile. Elle a subi le sort de nombreuses autres affaires du même genre mais il faut reconnaître qu'elle était destinée plus que d'autres le subir. En effet, relisez les articles sur la Soge bebo et voyez comment était composé le Conseil d'Administration. Vous y trouverez un va-et-vient continuel des hommes de la Banque Populaire. La Banque Populaire a présidé aux destinées de la Sogebebo elle était la tutrice de sa filiale. Et quel litre C'est ici que la responsabilité de la Ban que Populaire ressort d'une façon terrible. La Banque Populaire n'est pas un orga nisme financier. C'est une de ces curieuses formations hybrides, née d'une pensée loua ble et d'épargne ouvrière, mais qui a évolué, qui a été détournée de sa fin logique, qui a été happée par le courant de mégalo manie financière de l'après-,guerre. Son point de départ une société coopérative tendance sociale. Peu peu par modifica tions aux statuts cette œuvre est devenue une officine financière, et un levier poli tique. La Sogebebo a été la cause de cette per version de la Banque Populaire. Com ment cela C'est en 1926. La Banque sent naître sa vocation financière. Elle souscrit 3.000 ac tions de la Sogebebo. Vous compren drez aussitôt cette faute initiale. Dans une seule opération financière une Banque d'épargne ouvrière investit plus du double de son capital. Opération qui n'est pas dé fendable étant donné le but initial de la Banque Populaire. Et les amis sont pla- défendable non plus en technique finan cière. Les administrateurs de la Banque Populaire en 1926 portent la responsabilité de toutes les difficultés qui s'en suivirent. Mais comment expliquer l'entêtement de la -Banque Populaire en 1927. Elle sous crit nouveau 1.000 actions 500 francs, quitte les replacer en public 575 francs. Les anciens actionnaires sont peu respectés ils ont le droit de souscrire un titre nouveau par dix anciens. C'est toute la mécanique de la Haute-Finance qui est pratiquée par les dirigeants de la Société Coopérative, la Banque Populaire. Et les amis sont pla cés au Conseil de la Sogebebo. Pas meilleurs et pas plus saints que tous ceux qui sont attachés par des menottes d'or au mur d'argent, le démocrates cent pour cent de Mouscron jouent aux financiers. Ils ont donné l'argent des ouvriers en échange du papier de la Sogebebo. Ils l'ont fait en souhaitant tirer de nombreux avan tages de l'opération. D'accord. Ils comp taient faire profiter la Banque Populaire, ainsi qu'eux-mêmes de ces avantages tou jours d'accord. La Banque Populaire y a laissé ses plumes il n'est que logique que les administrateurs de la Banque Popu laire y laissent les leurs. Sommes-nous en core d'accord A suivre.) CONQUETES Conquis par l'Idéal rexiste de Justice, de réconciliation nationale et de Liberté, plu sieurs J. G. S. sont venus rejoindre nos rangs. Méprisant les sarcasmes et les menaces de leurss anciens camarades, ils n'ont pas craint d'affronter bien haut leur nouvelle et solide conviction ils se dévouent particu lièrement la vente des journaux. Leur ar deur et leur désintéressement peuvent être cités en exemple. Que les comitards de la J.G.S. se rassurent... leurs amis sont de venus rexistes sans escompter la moindre fa veur ou n'importe quel avantage personnel. Avant de suspecter nos camarades ils fe raient bien de s'examiner eux-mêmes et de nous dire les noms des comitards de leur groupe quine sont pas dans le fromage du P. O. B., au syndicat la mutuelle, ou la coopérative Qu'en voilà donc des purs des désintéressés Ah non, ceux-là, ce n'est pas demain qu'ils deviendront rexistes Nous n'avons pas chez nous les bons petits postes qui font leur bonheur. Malheureu sement pour ces Messieurs, cous les J. G. S. ne s'engraissent pas au râtelier du Parti. Quelques-uns ont ouvert les yeux... Et nous les ouvrirons encore d'autres Ce n'est pas tout REXISTES Les luttes venir seront rudes le fond de combat doit être bien armé Ré servez-lui de temps en temps en plus d'une pensée sympathique... un geste généreux C. Ch. P. 2382.47 (G. Van Houtte). A quand, dans Le Sud une première liste de souscripteurs FRONT COMMUN POLITICIEN Nous ignorons qui a fait courir certain bruit d'alliance, genre front commun entre les marxistes et les démo-chrétiens lo caux. Peut-être a-t-on lancé ce bruit en guise de ballon-sonde, afin de voir vers quels ri vages souffle le vent Il n'y a pas de fumée sans feu dit le proverbe Quoiqu'il en soit, selon le Journal de Roubaix les dirigeants du petit cercle affirment que ces rumeurs ne reposent sur aucun fondement L'avenir nous dira ce que valent ces affirmarons. En attendant, sou lignons comme il le faut, la ttève signifi cative qui semble avoir été conclut entre les feuilles régionales démo-chrétienne et socialiste. N'a-t-on pas vu d'ailleurs, plu sieurs chefs des deux partis, mis dans la frousse du rexisme, manifester côte côte, dernièrement devant notre local Au soir des élecions législatives, un No toire Manager du cirque de la rue St-Pierre ne s'est-il pas, joyeux lutin, prélassé en une valse fameuse, dans les bras de l'ordon nance du bourgmestre Vandevelde Après de telles prises de contact, il ne faut pas s'étonner si l'on entend parler de front commun... D'autant moins qu'en haut de l'échelle, on voit Mr. Bodart se plaire outre mesure en compagnie des moscou- taires, dans un Rassemblement suspect plus d'un titre. Ghislain VAN HOUTTE. DISTRIBUTION DES PRIX AU COLLEGE SAINT-JOSEPH A MOUSCRON Pour terminer, le délégué de Monsei gneur l'évêque proclama les résultats ob tenus par les élèves du Collège aux diffé rents concours diocésains. E. P. H. QUAND NOS PETITS GREVISTES S'EN VONT... Comme nous l'avions annoncé dans un de nos précédents numéros, 21 petits grévistes de Rex avaient été hébergés dans les foyers mouscronnois. Leur retour Moresnet et Verviers était fixé au 27 juillet. De nombreux rexistes s'en furent donc, lundi dernier, accompagner leurs protégés jusqu'à la gare. Vêtus de neuf, frais et pimpants, gar çonnets et fillettes prirent place comme regret dans le train qui allait les ramener leurs familles ils avaient connu 15 si beaux jours Mouscron Ils avaient senti tant d affection. Et les nombreux paquets qu'ils emportaient contenaient de si géné reux émoignages de sollicitude Ils s'en retournaient... Mais, aucun ne voulait dire adieu tout au plus au revoir Nous en avons vu, tout en larmes, agiter leurs petites mains par la fenêtre et répéter ob stinément demain demain Aujourd'hui, les voilà rendus leurs pa rents. Peut-être, l'un ou l'autre reviendra- t-il de temps en temps Pour les autres, dans quelques mois, le séjour qu'ils fi rent Mouscron ne sera plus déjà qu'un beau, mais lointain souvenir. Nul, certes, n'oubliera Et plus „tard, dans la vie, le hasard d'on ne sait quelles rencontres, ou simplement l'évocation d'un nom, viendra leur rappeler cette oasis de leur jeune âge et leur remettre au cœur le souvenir de ceux qui les ont aidés dans l'adversité. E. P. H. LA MAISON DE CONFECTION JULES VERCRUYSSE Le mardi 28 juillet, 17 heures, avait lieu pour les Elèves de la section primaire la remise solennelle des prix. C'est devant une salle de quatre-cents per sonnes que l'Harmonie du Collège exécuta Une soirée d'Automne aux Ardennes sous la direction de Monsieur Georges Sion. Ceci fut suivi par plusieurs chants et dé clamations alternant avec la proclamation des différentes classes. Pour clôturer cette distribuion des Prix, Monsieur l'Abbé Jo seph Verzele, principal du Collège, sou haita tous les élèves de bonnes vacances. Le lendemain 9 heures, ce fut la re mise des Prix aux élèves des Sections Gréco- latines et Modernes. Monsieur Paul Tanghe exécuta Souvenir d'Amitiés qui fut suivi par La force de Maître Pathelin pièce en deux actes. VEND... partir de ce jour, malgré la DEVALUATION du FRANC tout article d ETE en dessous des prix de soldes et FIN de SAISON. Nous vendons donc bien meilleur marché que 1 AN DERNIER, où tout était déjà un prix dérisoire et pour vous persuader, Mesdames, voici un petit aperçu OCCASIONS A SAISIR. 1) Une quantité de gentilles robes d'été de 15 18,Frs.. -ii\ on 1 2) Robes genre tissu éponge (inusable) 3) Toilettes en tobralco 4) Robes toile de soie et soie italienne 5) Robes Indémaillables (choix énorme) 6) Jupes noires et marine (tout laine) 7) Jupes noires et marines bretelles Hâtez-vous, car le lot est restreint. 30 45,— Fis. 18 25,— Frs. 50 75,— Frs. 85 195,Frs. 15 35.— FrsC 24 49,50 Frsi 1 Encore quelques manteaux enfants prix sensationnel 2) Tous manteaux ETE un prix dérisoire. 3) Magnifiques tailleurs 125 275,Frs. 4) Costumes 3 4 des prix défiant toute concurrence. Presque des Cadeaux. Nœuds couleur valeur 6,50 3 pièces pour 5,Frs. 2 belles cravates les 2 7,Frs. 3 cols de couleur les 3 5,Frs. Un lot de chemises fantaisie hommes 15,Frs. Un lot chaussettes fantaisie 7,50 Frs. 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Le Sud (1934-1939) | 1936 | | pagina 11