"LE SUD"
oe Grande Béputation MoncH»i«. |e Mutée de Guerre du saillant d'Ypres.
3^ LE SUD, dimanche 13 septem. 1936
Ch. van RENYNGHE.
LA MACEDOINE
DE DORLODOT.
SARMA
LES CQMPvlIS AIRES-ROY AUX.
LA LEÇON DES
USINES MICHELIN.
LA PRINCESSE JULIANA
EST FIANCEE
TRAVAUX PUBLICS
ET RESORPTION DU CHOMAGE
UNE DECOUVERTE D'ARMES
AUX ENVIRONS DE LIEGE
LE PERE DU
PLAN BOURSICOTE.
AVIS
LA NEUVAINE DE DADIZEELE
EST LE JOURNAL
DE TOUTE LA RÉGION
Lfc meilleure collection qui existe complétée en 1935.
Toutes les braus-rfaes des différentes armées y sont représentées
Quiconque visitera le MUSÉE DE GUERRE DU SAILLANT D'YPRES
Y'PRES, ire d* Pavant et prêchera toujours la Paix entre Nations
OUVERT TOUS LES JOURS, EN FACE DES HALLES
ENTREE RUE DU VERGER, YPRES.
Un ancien Combattan* donne gratuitement toutes les explications.
Conservateur Monsieur L. N. MURPHY, F. I. L.,
naîtra la tempête que vous avez pro
voquée, de quel côté serez-vous Avec
les gendarmes ou avec les prolétaires
qui obéiront aux passions et aux haines
que vous avez semées chez eux Où
serez-vous Missiaen Franchissant la
frontière des Monts de Flandre avez-
vous également planté votre poteau
la Guadarrama Répondez, êtes-vous
avec ou contre le Frente Popular, êtes-
vous dans cette guerre d'idées, comme
le dit votre journal officiel, avec ou
contre Moscou
De vos réponses Coole, Vandevelde,
Debunne, Missiaen dépendra la tran
quillité relative de la région quand des
troubles éclateront dans le Nord. Si les
hommes du Front Populaire de France
savent que vous tirerez dans les bandes
d'émeutiers qui voudront franchir la
frontière, un grand danger sera écarté.
Actuellement ce danger existe. Nous
voyons chaque week-end accroître l'ar
rogance de nos visiteurs français du
front populaire. Avec des chefs socia
listes aussi complaisants que votre jour
nal le laisse croire, les agitateurs du
Nord se permettront des écarts que
nous voudrions éviter. Cela dépend de
vous. Si vous restez les alliés de l'Es
pagne rouge, et du Front populaire
français vous êtes responsables de tous
les désordres qui se produiront chez
nous. Si vous restez pêcheurs en eau
trouble, il est certain que par calcul ou
par lâcheté vous êtes complices des
émeutiers.
A vous de répondre pour que la
tranquillité règne dans le Sud.
Que d'agitation dans la presse au sujet
du discours du sénateur de Dorlodot. On
exagère la portée de cette suggestion. Car
comme nous le disions la semaine dernière
il est ridicule de prétendre grouper des par
tis pour former un bloc contre Moscou. Que
l'on groupe des hommes, soit. Que ces
hommes forment un directoire sans attaches
avec les partis, et l'opinion publique com
prendra. Mais il est absurde de vouloir créer
une volonté et une action communes en jux
taposant des cliques ou des clientèles. Et
les partis ne sont que cela un cadre mé
diocre poursuivant le placement des amis et
connaissances. Triste décadence, mais réalité.
Les chefs de ces partis ne sont tolérés que
pour intervenir et obtenir des places. Ils
doivent nourrir leur clientèle. Ils n'ont plus
aucune liberté, plus aucune indépendance.
Alors comment voulez-vous qu'ils aient de
l'autorité et de l'énergie, et qu'ils puissent
n'avoir que le souçi du bien général. Aussi
la formule de Dorlodot est-elle défunte.
Un peu de sagesse devrait présider aux
ouvertures des magasins prix unique. Que
du moins une certaine modestie y règne.
Car que ce soit Bruxelles ou Malines ces
inaugurations provoquent du grabuge.
Et cependant le feu gouvernement de M.
van Zeeland n'avait-il pas annoncé avant les
élections, que les magasins prix uniques
seraient l'objet d'une restriction sévère. Et
depuis lors ils poussent comme des cham
pignons. On appelle cela gouverner. Et on
demande de croire la sincérité et l'autorité
de pareil gouvernement.
LE SUD commence une campagne pour
enrayer l'extension du microbe sarmique dans
notre région.
L'excellente initiative de créer des com
missaires-royaux sombre dans le ridicule dès
la< première .réalisation. Un commissaire-
royal devrait être un monsieur que l'on nom
me en raison de sa compétence spéciale et
de sa valeur personnelle dans le but de ré
soudre un problème bien déterminé.
Je-t'en fiche On ne nomme pas un com
missaire-royal, on les nomme par trois afin
qu'il y ait un catholique, un libéral et. un
socialiste. Heureusement le gouvernement
n'est pas de large concentration avec
des ministres nationalistes-flamands et re-
xistes, car il faudrait sans doute nommer
les commissaires par cinq. Comment est-il
possible qu'un régime ait ce point le gout
du suicide. Nos gouvernements ne com
prendront-ils jamais que de cette manière ils
se ridicoculisent, selon l'expression savou
reuse d'Edmond Rostand.
Mais l'idiotie de la triple nomination ne
suffit pas dans le jardin zoologique politique,
il faut pour excuser les nominations coller
des étiquettes politiques des hommes qui
n'en veulent point. Pourquoi M. le pro
fesseur Coart, chargé de la réforme admi
nistrative, doit-il avoir l'étiquette de poli
ticien catholique pourquoi le sympathique
Louis Camu est-il affublé du ruban bleu.
Tout cela parce qu'ainsi on peut nommer un
troisième larron le socialiste. Et celui-là est
une trouvaille c'est au moins un vrai po
liticien ce coco-là. C'est l'ancien député so
cialiste de Liège, Isi Delvigne. Et ce so
cialiste très rouge a comme mission de barrer
la route Moscou et aux offensives du front
populaire puisqu'il reçoit le contrôle des
armes.
La comédie devient une tragédie. Un gou
vernement peut se moquer de l'opinion, mais
nous lui demandons, par respect pour l'opi
nion, de le faire avec intelligence, avec tact.
Remettre le contrôle des armes un socialiste
bon teint au moment où il est certain que
les armes serviront beaucoup plus des
guerres civiles et des guerres d'idées, qu'à
des guerres nationales, c'est donner un gage
Moscou et au front populaire qui a le don
's nous faire dire que M. van Zeeland ra
conte des balivernes quand il prétend ga
rantir l'ordre.
Les ouvriers des Usines Michelin ont été
des privilégiés. De tout temps les plus beaux
exemples des patrons sociaux nous sont ve
nus des Usines Michelin. Cela a le don de
déplaire la C.G.T. Comment cette puis
sance de désordre qu'est la C.G.T. en Fran
ce, cet Etat dans l'Etat, peut-elle admettre
la collaboration des classes dans une usine.
Aussi est-elle parvenue susciter des trou
bles aux usines Michelin. Et les ouvriers de
Michelin de protester contre ces désordres, et
titre de protestation de s'emparer de l'al
liée de la C.G.T. la préfecture.
Nous sommes convaincus que des mesures
seront prises contre les ouvriers qui ont
occupé la préfecture, mais pas contre ceux
qui ont déclanché le mouvement. Car, voyez-
vous, en démocratie la liberté n'existe que
pour ceux qui sont les plus gauche. C'est
de la liberté dirigée
ÉBOOÊamt^mKiaaKammiKia&eamÊSaSm
On annonce officiellement les fiançailles
de la princesse Juliana et du prince Ber
nard de Lippe Biesterfdd.
Le prince Bernard est le fils du frère du
dernier prince régnant de Lippe. Il a fait
son droit Berlin, a séjourné Londres,
puis a voyagé au Maroc. Il se trouve actuel
lement aux Pays-Bas.
Le prince Bernard est âgé de 25 ans
et la princesse Juliana, de 27 ans.
Dans le courant des mois de juillet et
d'août, M. Merlot, ministre des Travaux
publics et de la Résorption du chômage, a
approuvé
a) pour les travaux publics entreprendre
pour le compte du département des Travaux
publics, seul, des soumissions, concur
rence de 75,300,000 francs, dont 65,820,000
francs sont destinés aux routes, 2,400,000
francs aux bâtiments civils et 7,800,000 frs.
aux voies navigables
b) sur un montant de 67,350,000 frs.,
pour des travaux la voirie, accomplir,
sur leur réseau, par les communes, promesse
d'un total de 21,900,000 francs de subsides
ordinaires.
c) sur un montant de 97,200,000 frs.
de travaux organisés par les provinces, les
communes, les associations de communes, les
établissements publics et les établissements
d'utilité publique, l'octroi du subside extra
ordinaire de l'ordre de 25 p. c., soit
24,600,000 fr., imputer sur les crédits spé
ciaux prévus pour la résorption du chômage.
Pour le total, l'intervention du Départe
ment porte donc, le mois dernier, sur près
de 240 millions de francs de travaux de
toute espèce.
Parmi ces travaux figurent d'importantes
améliorations de notre réseau routier. Sur
les itinéraires importants rayonnant de Bru
xelles, citons la suppression des cinq dan
gereux virages de Tombeek (route de Na-
mur), la réfection complète et l'améliora
tion du tronçon de Ninove Nederbrakel
(route de Dunkerque par Audenarde, Cour-
trai et Ypres). Sur la route Bruxelles-Os-
tende, enfin, le redressement des virages de
Waarschoot.
La liaison entre Gand et le Courtraisis,
Menin et le bassin industriel de Lille, Tour
coing, Roubaix, sera améliorée par la ré
fection de la route de Vive-St-Eloi Cour-
trai, tandis que nos Ardennes verront mettre
en construction la liaison réclamée depuis
si longtemps de Dohan Cugnon.
Le port de Zeebrugge verra pour sa part
ses installations routières considérablement
améliorées en attendant que l'on procède
aux aménagements maritimes actuellement
l'étude.
Au cours d'une perquisition faite chez
un habitant d'une commune des environs
de Liège, un stock d'armes a été découvert,
notamment une mitrailleuse, des fusils-mi
trailleurs et des baïonnettes.
Nous ne reprochons pas Henri de Man
son discours la Bourse de Bruxelles. Nous
trouvons simplement suave de voir le père
du Plan, le grand animateur de Tout le
Plan, Rien que le Plan donner de bons
et sages conseils spéculatifs l'épargne
belge et se réjouir de la mentalité rentière
et conservatrice de ses concitoyens qui ont
souscrit si cordinalement au dernier em
prunt. Somptueuse comédie, pour laquelle
parfois la masse ouvrière a la tragique naï
veté de se faire trouer la peau.
Un extrait du discours de l'émetteur de
Man
Je partage avec vous l'impression que
la Bourse, en général, est encore loin d'être
aussi bonne que le justifie l'état réel des
affaires. Il y a là un problème psycholo
gique, qui paraît bien être particulier
la Belgique. Le Premier ministre en a parlé
il y a un an déjà en signalant combien,
chez nous, l'opinion est en retard sur les
faits. Tous les értangers avertis peuvent en
faire l'observation tous nos voisins nous
envient, il n'y a que les Belges qui con
tinuent grincher. Nous continuons souf
frir d'une mentalité de crise, qui a cessé
depuis longtemps d'être en accord avec la
réalité économique.
La Bourse de Bruxelles, dit le ministre,
se laisse influencer plus que de raison,
travers les agences et la presse, par des
mouvements souvent exagérés et souvent
déclenchés par des situations politiques et
économiques qui sont, au fond, très diffé
rentes des nôtres.
Le Gouvernement continuera faire sa
part puisse la Bourse, c'est-à-dire en der
nière analyse le public qui a des capitaux
investir, faire également la sienne qu'elle
ne la fasse, ni dans la fièvre, ni dans la
dépression, mais dans la continuation gra
duelle et raisonnable d'un mouvement d'as
cension qui correspond la réalité des faits
économiques.
Le Gouvernement Néerlandais attire
l'attention des intéressés sur les offres
alléchantes faites par certains mar
chands néerlandais de bulbes de fleurs
et les incite, avant l'entrée en relations
l'affairés se renseigner sur l'hono
rabilité de ces firmes auprès des agents
consulaires néerlandais de leur ressort.
Mardi s'est ouverte la traditionnelle
neuvaine en l'honneur de Notre-Dame
de Dadizeele. Malgré le temps incer
tain, de nombreux pèlerins s'y sont ren
dus. La foule était particulièrement
dense au cours de l'après-midi.
Mercredi, Mgr. Lamiroy, évêque de
Bruges, présida le Congrès annuel des
Conférences de Saint-Vincent de Paul
du diocèse.
de l'Rvêqoe de Willesdcn, prononcées en l'Eglise de St. Martin's-in-the-Fields,
•tes. Commémoration de l'Armistice 1932.
Décoré de la plus haute Distinction Militaire Française, etc., etc.
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