Les Laines de l'Arsenal Wervicq Prêts pour tous 4,90 p. c. DE GOENE FRÈRES1 6 LE SUD, dimanche 13 septem. 1936 FETE MISSIONNAIRE. Le mercredi 16 septembre aura lieu une fête missionnaire au Collège d'Ypres l'oc casion du R. P. Louis Pien. A cette occa sion une pièce sera jouée, et nous prions tous les amis des Missions de prendre des cartes pour cette soirée. COMMENT ON TUE UNE VILLE... (Suite.) par J.-E. Van den Driessche, Docteur en Droit. Un jour vint où les petits furent jaloux des grands, où ils considérèrent comme une injure les bienfaits mêmes qu'ils recevaient de ceux-ci. Ce fut la révolte de la li du commun li des métiers Ils s'estimè rent opprimés et exploités. Dans le but d'améliorer leur situation ils sortirent de la légalité. Les gens de la Halle ou de la draperie tisserands, foulons, tondeurs, teinturiers, etc... groupés en syndicats (corporations ou frairies) se laissèrent entraîner par les me neurs ou mauvais conspirateurs qui or ganisèrent de tumultueux cortèges. Des pré dicateurs, épris d'idées démocratiques fana tisèrent les foules en donnant ces reven dications corporatives un aspect religieux et en les posant sur un terrain mitoyen entre la foi orthodoxe et l'hérésie. Une lutte des classes commença. Les ser vices que les riches avaient rendus la com munauté furent oubliés la notion de l'in térêt public s'évanouit, les petits essayèrent de faire peser la loi du nombre et l'inté rêt public se confondit, pour eux, avec l'intérêt de leur classe. Ils rompirent l'har- CREDIT FONCIER DE BELGIQUE. Société Anonyme constituée en 1835. EMISSION D'OBLIGATION S FONCIÈRES. Intérêt 4 net de tous im pôts présents et futurs. Les obli gations émises par cette Société centenaire et patronnée par la Société Générale de Belgique constituent un placement de toute sécurité. PRETS HYPOTHECAIRES Taux et conditions avantageu ses. La Société ne prête que ses propres capitaux. Agences BANQUE DE LA SOCIETE GENERALE DE BELGIQUE précédemment Banque de Cour- trai et de la Flandre Occidentale, Blankenberghe, Comines, Dix- mude, Knocke s/Mer, Menin, Nieuport, Poperinghe, Roulers et Ypres. monie qui réglait les rapports entre eux et la classe dirigeante et qui avait assuré la prospérité unique de la ville d'Ypres. Les riches ne furent plus considérés par la classe ouvrière que comme des oppres seurs on les entoura de haine et de ran cune. Les grandes familles, les familles sca- binales ou linages furent dénoncées com me détenant sans droit des richesses fabu leuses. Vers la fin du XHIe siècle (1279) les ouvriers se livrèrent une grande manifesta tion qui a laissé dans l'histoire le nom de Kokerulle Au cri de Kokerulle qui veut dire peu prèsRéjouissons-nous les ouvriers firent une grève fraîche et joyeuse. Ils quittèrent le travail, considé- dérant ces jours de grève comme des jours de fêtes, se réjouissant et se divertissant. L'agitation gagna vite les communes envi ronnantes Poperinghe, Comines, Bailleul, Kemmel. Les maisons des riches furent occu pées les portes et les fenêtres des mai sons furent enfoncées on força les meu bles on pilla, on vola on pendit quel ques membres des grandes familles. Les menus gens étaient enthousias més. On leur avait promis la fin de leur mauvais lot de l'or et de l'argent qui devaient, comme on dit de nos jours, augmenter leur capacité d'achat. A la suite de cette révolte les bonnes gens du pays obtinrent des keures sortes de contrats collectifs de travail keures de la draperie, des corroyeurs, des marchands de laine, des marchands de draps, de la pelleterie, des feutriers, de la mercerie, des tisserands de tapis. Les patrons et les ouvriers jurèrent solen nellement d'observer les keures mt goed en bloed c'est-à-dire en y engageant leurs biens et leurs personnes. Parmi les patrons, il y en eut qui tentèrent l'expérience avec enthousiasme. Il y en eut d'autres qui n'eurent psa confiance et n'augurèrent de ces keures rien de bon. Ceux-ci avaient raison. Les salariés, qui avaient mis dans les keures tout leur espoir, n'obtinrent pas le changement radical de leur situation qu'ils en avaient espéré. Ils devaient toujours travailler pour un patron. Ils n'avaient pas cette belle indépendance que les meneurs leur avaient fait entrevoir. Ils étaient encore et toujours des prolétaires. On leur avait dit que ceskuns auraient autant li uns que les autres et, malgré leurs luttes, la justice n'était pas aussi uni verselle qu'ils le souhaitaient. Il y avait toujours, malgré la révolution, des riches et des pauvres. Ni les échevins patriciens ruinés, ni les puissantes gildes abattues, ni la Hanse de Londres détruite n'avaient fait que l'ouvrier mangeât mieux ni qu'il pût mieux vivre, ce qui lui im portait beaucuop plus que les droits poli tiques qu'il avait pu conquérir et que les avantages sociaux qu'il avait pu récolter de la révolution. Ces gens, qu'on avait bercés d'illusions, s'aperçurent qu'ils devaient toujours louer leurs services autrui et subir le chômage résultant des crises. (A suivre NECROLOGIE ETAT-CIVIL du 3 au 9 septembre 1936. Si vous avez un besoin d'argent dans quelque temps, faites dès ce jour votre demande la SOC. COOP. SECURITY qui vous procurera sans la moindre peine la somme désirée. A partir de 2,000 fr. et sans limite, remboursable par vers, mensuels de 24 fr. par 1,000 fr. durant 4 ans. (Contre garanties, mobilier, traitement fixe, matériel, machines et bétail.) DIRECTION DES FLANDRES 12, rue de Courtrai, Gand. Tel. 13108 I Tachez Bureau de 3 7 heures I d'avoir tou- Sous-agent Bruges. 18, rue d'Ostende. I jours de l'ar- Courtrai, 66, rue Albert. I ='ent en mains Développez vos affaires. Remboursez vos dettes Les raeilleuies laines lavables. FILATURE DE L'ARSENAL S. A. YPRFS VENTE EXCLUSIVE AUX MAGASINS A propos de la mort de Ai. Philippe Van den Berghe nous découpons ce délicat ar ticle nécrologique paru dans La Flandre Maritime M. Philippe Van den Berghe est décédé Bruges, le mercredi 26 août, l'âge de 82 ans. Malgré l'infirmité qui lui imposait l'usage de deux cannes, nul n'aurait pensé que ce vieillard, toujours courtois et pré venant, avait un âge aussi avancé, juger de sa mine lorsqu'il se rendait toujours aux mêmes heures, de sa maison de la rue St-Georges l'église des Jésuites de la rue Flamande, ou lorsqu'il fasiait, accompagné de son fidèle Achate sa promenade quo tidienne. Il nous était arrivé, avec les réfugiés du pays d'Ypres, après l'Armistice, et était de meuré Bruges, où il avait noué, avant 1914, de fidèles amitiés, étant, de par sa femme, née Terrière, le beau-frère de M. Ernest Fraeys d'Ypres et de par sa sœur, feu Madame Henry Verstraeten, le beau- frère de M. René Fraeys. Il avait été de ceux qui avaient connu et goûté la dou ceur de vivre dans le calme et paisible pays d'Ypres qui était pour la Flandre, ce que la Tou raine est pour la France et il en avait gardé le regret et la nostalgie, qui perçaient en amertume sous ses abords courtois. C'est Brielen-lez-Ypres où, bourg mestre, il avait connu les années heureuses, qu'il a tenu être inhumé dans la plus stricte intimité, et quand les vacances ra mèneront dans leur ville les Brugeois dis persés, il en est plus d'un qui, malgré la discrétion avec laquelle ce Brugeois d'adop tion a tenu disparaître, sans envoi de faire-part, se souviendront de la caractéristi que silhouette de ce vieillard qui, dans les épreuves physiques et morales a su, par son exemple, prêcher l'abandon la divine Pro vidence. SEMAINE RELIGIEUSE SAINT-MARTIN Dimanche 13 septembre Après le sa lut, réunion de la Congrégation. Mardi 15 8 h. 30 messe en l'honn- du St-Esprit pour les enfants des Ecoles. Mercredi, vendredi, samedi Quatre- Temps. Vendredi 18 Neuvaine en l'honn. de Notre-Dame de la Salette la cha pelle des Pauvres-Claires Tous les soirs 7 h. Salut et Sermon. MESSES ANNIVERSAIRES SAINT-MARTIN Dimanche 13 septembre 11 h. 30 Bénédiction du nouveau drapeau des Anciens Combattants flamands, et messe pour les membres défunts. SAINT-PIERRE Dimanche 13 septembre 8 h. 30 pr. Marie Priem, épouse Raes. SAINT-NICOLAS Dimanche 13 septembre 9 h. pr. Charles Swyngedouw, Brd. Maréchal Haigh. Naissances Seynaeve André, Rue Longue de Thou- rout, 25 Havegheer Ivan, Rue Carton, 20 Verfaillie Daniel, Rue de Zillebeke, 1 Pie- ters Gilbert, Porte des Récollets, 5 Taf- fein Maria, Av. Adjudant Masschelein, 66. Mariage Deraeve Jules, ouvr.-peintre Dickebusch et Milleville Gérarda, ouvr. d'us, Ypres. Décès Milleville Jean, 49 ans, cultivateur, Veuf de Deldicke Marie, Rue Longue de Thou- rout, 25 Vermeulen Honoré, 63 ans, bou cher, ép. Roose Hélène, Rue de la Gare, 60 Clément René, 30 ans, cabaretier, célib., Rue Longue de Thourout, 25 Goddefroy Adolphe, 80 ans, pens., ép. Dekindt Rosalie, Rue du Château d'Eau, 34 Mote Clémen tine, 66 ans, ménagère, ép. Forrest Emile, Rue Longue de Thourout, 25 Verfaillie Jules, 47 ans, boucher, ép. Berghman Emma, Ch. de Dickebusch, 120. Le Dentiste A. BOUCKAERT agréé de Chemins de jer Belges et du ministère des Postes, Té'égraphes et Téléphones tient ses consultations du mardi au samedi de 8 12 et de 14 18 h. Autres jours et heures sur demande. Téléphone No 588 74, Rue de Lille, YPRES. ETAT-CIVIL Naissances Broutin Ariette, R. de Messines, 45 Masschelein Pierre, Rue d'Amérique, 11 Durnez Daniel, Rue de Becelaere, 48 La- piere Frans, Ch. de Ten Brielen, 65 Ges- quière Marie, Rue de l'Avenir, 15. Décès Valcke Michel, 1 an, Rue des Vaches, 47. Publications de mariages. Verhenne Marcel, ouvr. tap. et Dumont Elza, ouvr. d'us., tous deux Wervicq Desmet Lucien, march. de lin et Deneut Bertha, cout., tous deux Wervicq. Du- jardin Gérard, tiss. Wervicq et Vanheule Hélène, tiss. Wervicq-France. Mariages De Deyne Achille, tiss. et Vercouter Ra- chel, serv., tous deux Wervicq Taillieu Robert, tiss. et Duck Julie, tiss., tous deux Wervicq Vandaele Richard, ouvr. plomb, et Vervaeke Jeanne, ouvr. d'us., tous deux Wervicq Gesquière Camille, aide-phar macien et Verliefde Suzanne, s. pr., fous deux Wervicq Carré Roger, ouvr. caout. Men'o c\ Desreumaux Marie, ouvr. caout. Wervicq. 3S4 ATELIERS D'ART DE COURTRAI Société Anonyme. Adr. tél. MOBILIER-COURTRAI. Tél. 113-603-1033 MOBILIER-DECORATION La plus vaste usine du pays de bois contreplaqués. INSTALLATIONS ET TRANSFORMATIONS DE MAISONS PARTI CULIERES. CAFES, HOTELS, BANQUES, MAGASINS, ETC., ETC. Visitez nos Salons d'Exposition contenant plus de 200 mobiliers. Ouverts de 9 12 et de 1 Vg 5 Vj h. Sur demande le dimanche de 9 11 h.

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