Au Littoral
Ostende
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LE SUD, dimanche 11 octobre 1936
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COMINES
M. Carlos Loontiens, bibliothé
caire et conservateur du musée commu
nal, est nommé, par arrêté royal, mem
bre de la Commission Royale des Mo
numents et des Sites (section des sites),
pour la Flandre Occidentale, succédant
M. Iweâns d'Eeckhout.
LE PRODUIT DE LA TAXE DE
SEJOUR. Les résultats complets de
la taxe de séjour ne seront connus que
dans le courant du mois de décembre.
Mais d'ores et déjà le chiffre de recet
tes inscrit au budget 900 mille francs
est largement dépassé.
Jusqu'à ce jour, il a été perçu 932,1 33
francs 45 pour la taxe de séjour, alors
que pour le même laps de temps
de l'année dernière on n'avait atteint
que 841.022 fr. 80.
QUELQUES CONSIDERATIONS
SUR LE CONTINGENTEMENT
DES IMPORTATIONS DE POISSON.
Par R. VERSCHELDE
sous-directeur l'Administration
de la Marine.
Si cette mesure, appliquée depuis quatre
ans a été accueillie sans enthousiasme par le
commerce du poisson, son opportunité ce
pendant n'a jamais été sérieusement contes
tée. C'est qu'il s'agissait en réalité de rien
moins que le défendre l'existence de notre
pêche maritime, mise en péril par les mesu
res prises dans divers pays environnants, me
sures qui avaient pour effet, d'une part,
d'entraver nos exportations de poisson d'au
tre part, de faire affluer vers notre pays le
surplus de la production étrangère.
Or, par pêche maritime belge, il ne faut
pas seulement comprendre les quelque 500
bateaux de pêche, dont les plus modernes
constituent de véritables usines flottantes,
valant plus d'un million de francs, et les
2.000 pêcheurs qui passent en mer le plus
clair de leur existence, mais aussi les nom
breuses industries terrestres, qui intervien
nent dans l'exploitation d'une flotte de pêche
telles les fabriques de cordages, de filets, de
paniers, de moteurs et d'engins de toute na
ture, les chantiers de construction et de répa
ration, les fournisseurs de charbon, de ma
zout, de glace et d'ingrédients divers.
Sans doute, certains négociants en pois
son, qui s'approvisionnaient exclusivement
ou principalement l'étranger, se sont-ils
trouvés sérieusement gênés, par les entraves
que le contingentement a apportées leur
commerce.
Mais combien plus eut été la déchéance
de notre pêche maritime, entraînant la rui
ne de nombreuses industries, réduisant au
chômage des milliers d'ouvriers, rendant inu
tile les sacrifices faits par le pays pour l'a
mélioration de nos ports de pêche.
Ce serait manquer la vérité de dire que
l'application des mesures de contingente
ment, un commerce aussi aléatoire que
celui de la marée, a été chose facile il a
fallu innover, improviser, chercher sa voie,
adapter et rectifier les méthodes, se montrer
souple et ferme en même temps, sans per
dre de vue le but envisagé.
Après quatre ans de contingentement, l'on
peut dire que ce but a été atteint les me
sures de contingentement que sont venu ren
forcer d'autres facteurs, tels les grèves de
pêcheurs aux Pays-Bas, les mesures de re
valorisation de la pêche en Grande-Bretagne
et en Allemagne, ont eu pour effet de ré
duire de moitié les importations de poisson.
C'est ce qui a permis nos pêcheurs de
tenir quelques rares exceptions près
l'engagement, pris au début du contingente
ment, de vendre exclusivement en Belgique
le produit de leurs pêches.
C'est ce qui leur a permis aussi d'alléger,
dans une notable mesure, les charges finan
cières qui grevaient leur exploitation, ou
de se faire construire des bateaux plus moder
nes, "au large rayon d'action, permettant un
approvisionnement plus rapide et plus va
rié des minques de notre littoral.
La catastrophe qui menaçait notre pêche
maritime, peine relevée des graves pertes
subies pendant la guerre, a donc pu être
conjurée. Qui oserait soutenir pourtant
qu'elle pourrait dès présent se passer de
la protection efficace que constituent pour
elle les mesures de contingentement
L'on peut arguer du fait, il est vrai, que
l'augmentation des apports de notre flotte
de pêche, n'a pu équilibrer la réduction des
importations la quantité de poisson frais
consommée en Belgique en 1935 est, en
effet, restée inférieure de 3 millions de kg.
celle comsommée en 1932.
L'industrie de la pêche fait remarquer
que la production nationale est en progres
sion constante et que dans un avenir plus
ou moins rapproché elle aura comblé cette
lacune.
Les détenteurs de licence d'importation
font observer qu'entretemps c'est leur com
merce, qui est amputé de 3 millions de kg.
par an, et ils demandent que la taxe de
licence sur le poisson étranger soit abrogée,
ce qui leur permettrait d'utiliser plus complè
tement leur part de contingent, étant don
né que cette taxe sur le poids brut influence
fortement les prix de détail.
Les négociants en poisson qui, ne dispo
sant de licences, dépendent exclusivement
du marché intérieur pendant laquelle les
anciens importateurs ont seuls dû obtenir
des licences en vertu de leurs droits acquis
devrait prendre fin ils voudraient voir s'é
largir le contingentement et se contente
raient d'une part de contingent proportion
nelle leurs achats la côte. Il y a lieu de
remarquer que les détaillants, qui achètent
directement la côte, jouissent déjà de cette
latitude.
Il nous semble qu'il pourrait intéresser
les membres du Congrès de la Mer de voir
exposer en larges traits les raisons de con
tingentement des importations de poisson, les
résultats obtenus et les revendications des
parties intéressées.
PAQUEBOTS OSTENDE-DOUVRES
Traversées pour la semaine
du 12 au 18 octobre 1936.
D'Ostende Douvres
et 15 h. 15.
départs 1 1 h.
De Douvres Ostende départs 11 h.
55 et 15 h. 55.
Les 13 et 14 octobre, l'occasion
du Salon de l'Automobile de Londres,
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réduit, vers Douvres et Londres, vala
bles 1 7 jours.
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partir du 15 octobre 1936
Les jeudis de 9 h. midi.
Les samedis de 2 h. Vj 6 h. après-
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INSPECTEUR pour la WESTFLANDRE
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270
