Les Nouvelles L
Le Roi a parlé.
De Grande Réputation Mondiale, Musée de Guerre du saillant d'Ypres.
CHEZ LES CATHOLIQUES
Elle est décédée, la pauvre Union
Catholique. Que de temps avons-nous
perdu pour elle Elle est morte, et
lui succède le Bloc Catholique belge.
M. Devèze parlait tout récemment d'un
bloc enfariné, faisant allusion aux al
liances de REX. Et il marquait sa
méfiance. Nous ne nous méfions pas
du Bloc catholique, car le pauvre bloc
ne sera jamais qu'un vain mot.
11 n'était pas constitué que déjà
M. Van Cauwelaert déclarait que le
Président du directoire flamand devait
entreprendre sous sa responsabilité la
propagande dans le pays flamand, et
que M. De Vleeschauwer annonçait que
les Flamands étaient bien décidés al
ler de l'avant sans se soucier de ce que
les autres peuvent bien penser. Quel
bloc charmant.
L'irrémédiable est accompli, et,
soyons pratiques, comment va-t-on or
ganiser le BLOC dans nos arrondisse
ments westflamands Bruges, Cour-
trai, Ostende, Roulers, Ypres.
Songez-y un instant.
Qui dirigera le bloc Bruges, ou plu
tôt le Katholieke Vlaamsche Volks-
partij Nous savons que le chef de
Rex est Dewulf, avec Jean de Lop-
hem, avec Toussein, et toute l'équipe
de Rex-Bruges. Mais qui est le chef du
Volkspartij Nous avons demandé la
semaine dernière un candidat pour la
présidence de l'Association catholique...
mais elle n'existe plus cette semaine-
ci. Alors qui dirigera Bruges le nou
veau parti.
Et Roulers sera-ce M. Sap Sera-
ce M. Sap qui brandira les armes du
parti catholique gouvernemental Zee-
landien contre REX. Et si ce n'est Sap,
sera-ce le très honorable sénateur Van
Coillie membre du directoire flamand
Sera-ce Van Coillie contre Sap Et
que fera Robert De Man Du côté
Sap, ou du côté Van Coillie Du côté
Bloc, ou du côté REX
Et Courtrai qui sera le chef in
contesté, délégué du directoire Et que
devient Patria La Fédération des Cer
cles est flanquée la porte des Flan
dres, Patria est urne patte en l'air. Sous
l'égide de qui Patria va-t-elle fêter le
premier anniversaire de la glorieuse ba
taille de Courtrai 1935 Avec que ces
Messieurs sont-ils
Enfin Ypres, où est le chef A
qui est rattaché le Cercle Catholique
de la rue de Lille Existe-t-il encore,
ou n'existe-t-il politiquement plus Qui
est le chef du directoire flamand
Ypres Qui est le chef du directoire
Wallon Comines-Warneton. Ypres a
comme chef hiérarchique Verbist, et
Comines a comme supérieur hiérarchi
que Giovanni Hoyois. Avouez que tout
cela est bien drôle, et que le parti ca
tholique, Union ou Bloc est pratique
ment défunt.
Ce que nous savons avec précision
c'est qu'une organisation rexiste solide
et vivante existe dans chaque arron
dissement, et que dans celui d'Ypres
elle tient la région en mains, sans qu'il
faille pour cela des Congrès, des dis
cours ou des résolutions.
QUELQUES OPINIONS
De M. le Ministre Rubbens Pour
ma part je suis heureux de voir les
flamands nationalistes abandonner leur
esprit antinational et les rexistes leurs
préventions antiflamandes. Personnelle
ment ce n'est pas la première fois que
je parle de l'entente possible entre tous
les catholiques et jamais pendant la
campagne électorale on n'aura entendu
de ma part une critique blessante pour
une autre fraction de l'opinion catho
lique.
De M. le Ministre Sap Je ne vois
aucun inconvénient déclarer publique
ment 1 que comme tout flamand je
suis heureux que Rex au point de vue
flamand ait pris cette attitude réjouis
sante
2) que je déplore, tomme la plupart
des flamands, que les catholiques n'ai
ent pas agi plus rapidement, et se soi
ent laissés couper l'herbe sous les pieds
par Rex.
3) Que j'espère, comme la plupart
des flamands, qu'un accord profond
et fructueux sera aussi rapidement
que possible, conclu entre tous les ca-
Dans un article paru le 8 mars dans
LE SUD, et qui fut d'une actualité frap
pante, puisque l'Allemagne réoccupa la
Rhénanie le 7 mars, nous écrivions au
sujet de la question militaire, que en
dernier ressort cette question dépendait
du Roi. Et dans LE SUD du 4 no
vembre 1934 Le domaine militaire
est le seul où les responsabilités sont
nettement définies et où toute polémi-
que est stérile. C'EST EN TOUT CAS
LE DOMAINE OU LA NATION
DOIT S'EN REMETTRE AU ROI.
C'est pourquoi nous attachons la plus
haute importance aux paroles pronon
cées par Sa Majesté au cours du Con
seil des Ministres de mercredi. Avec
une splendide clairvoyance le Roi a dé
fini nettement notre politique étrangère
indépendante UNE ALLIANCE,
MEME PUREMENT DEFENSIVE, NE
CONDUIT PAS AU BUT... C'EST
POURQUOI NOUS DEVONS POUR
SUIVRE UNE POLITIQUE EXCLU
SIVEMENT ET INTEGRALE
MENT BELGE. CETTE POLITIQUE
DOIT VISER RESOLUMENT A
NOUS PLACER EN DEHORS DES
CONFLITS DE NOS VOISINS ELLE
REPOND A NOTRE IDEAL NATIO
NAL.
Nous soulignons ces conclusions es
sentielles du discours de Sa Majesté et
nous sommes convaincus que, plus que
jamais la Nation entière éprouvera vis-
à-vis du Trône un sentiment profond de
confiance et enthousiaste de loyalisme.
La Belgique depuis plus de cent ans a
trouvé dans la dynastie un guide sûr
et un indéfectible gardien de son in
dépendance et de son intégrité.
Des événements récents nous permet
tent de croire, qu'après ces paroles
royales, peur la première fois depuis
l'armistice, dans le pays entier, retentira
avec joie, avec fierté, avec enthou
siasme le cri de notre patriotisme ar
dent VIVE LE ROI
tholiques flamands de toutes les opi
nions, rexistes y compris.
De M. de Lavaleye, la Fédération
libérale Ne sentez-vous pas combien
nous sommes de cœur avec ces socia
listes et ces catholiques qui luttent avec
nous de toutes leurs forces pour le
maintien de l'unité nationale et pour
le bien de toutes les classes du pays.
Oublions nos querelles ri'h'er et travail
lons tous ensemble d'un même cœur
pour la Belgique.
De l'organe nationaliste flamand
STRIJD Il y a une chose qu vous
met hors de vous en tant que flamands
le PARTI. Vous devez encore appren
dre mettre votre peuple au-dessus de
votre PARTI, et le reste viendra de
soi. C'est pourquoi il nous est indiffé
rent nous, nationalistes flamands, que
la collectivité flamande atteigne son
bien général sous l'une eu l'auLte éti
quette.
Et l'opinion du Poperingenaar.
L'opinion de REX sur le fédéra-
lisme 11 semble que le but de REX
est de déclarer que la période parle-
mentaire du mouvement flamand est
dépassée, et que le fédéralisme est
une nécessité inéluctable. REX es-
time que de cette façon les forces
de désagrégation seront maîtrisées.
En tendant vers le fédéralisme on
divise le pays en prenant le fédé-
ralisme comme point de départ on
est obligé de construire une nouvelle
unité nationale.
Et dans un article signé R. VE.
de Poperingenaar écrit En Wallon-
nie Rex a grandi au point de deve-
nir un mouvement d'enthousiasme
populaire, et si la vague rouge a été
brisée là-bas aujourd hui, et demain
sera enrayée, c'est dû uniquement
Rex.
Au point de vue de la Flandre, de
Poperingenaar conclut Et Rex est
vivant. Il travaille d'une façon con-
tinue au milieu du peuple. Il travaille
systématiquement et réalise la pro-
bagande la plus efficace que 1 on
puisse imaginer. Ainsi Rex conquiert
une place dans la vie du peuple fla-
mand. Il ne sert plus rien de le
nier. Nous ne pouvons plus rejeter
Rex par-dessus bord comme un pro-
duit de la Wallonie, maintenant qu'un
si grand nombre de concitoyens fla-
mands marchent dans les rangs de
Rex. Nous devons être réalistes.
Et cette dernière remarque Rex-
Flandre, nous devons le reconnaître,
peut faire un bien incontestable notre
peuple, et l'avenir dira si le rexisme est
né pour être le vainqueur.a
TOUR D'EUROPE
LE SUD, dimanche 18 octobre 1936
brables... C'est peut-être même le nom
bre de ces imprudences qui les neutra
lise. Quand tout le monde a des dos
siers sur la conscience, qui pourrait se
fâcher d'une incorrection. Faites un tour
d'Europe. Partout il y a matière un,
dix conflits. Mais la situation est
chaotique au point que nul ne peut éta
blir la responsabilité absolue de son ad
versaire.
Il reste que la promenade commu
niste en Alsace a été un terrible aver
tissement, et que l'on n'a pas fait assez
de publicité autojr de l'article du jour
nal de Metz qui concluait Nous som-
mes bout d'écœurement et de résis-
tance. Nous en avons assez. Nous
avons tout près de nous une Alle-
magne dont l'ordre civique mérite
d'être pris comme exemple. Nous
voulons rester Français et Français
1 00 Nous voulons vivre dans la
France que nous avons rêvée, celle
des gouvernements d'union nationale.
Mais quant pivoter péniblement
dans une France amoindrie, révoltée,
bolchevisée, non. S'il doit en être
ainsi nous préférons redevenir Alle-
mands.
Voilà l'œuvre sublime de cinq mois;
de gouvernement du Fron^ Populaire.
LIBERTE SOCIALISTE
M. Blum a anoncé qu'il allait régle
menter la presse. Et vive la liberté I
Soyez assuré aucune mesure dictato
riale. Tous les journaux qui feront
l'éloge du gouvernement pourront pa
raître en toute liberté. Maik déclara
M. Blum La presse est une industrie
et nous voulons qu'elle travaille com-
me toute autre industrie dont les res-
sources puissent être contrôlées. Quel
directeur de journal honnête pourrait
s'opposer une telle mesure.
Nous répondons, que nous concevons
parfaitement que pour un juif la presse
soit une industrie, car il est très diffi
cile qu'un juif puisse concevoir une ac
tivité désintéressée. Nous répondons é-
galement que nous savons parfaitement
qu'une grande partie de la presse fran
çaise est vénale. Mais oe n'est pas une
raison, pour que le juif Blum fasse de
cette constatation un axiome, et décrète
qu'il ne peut exister de presse libre,
indépendante et non... mercantile.
Nous sommes étonnés de constater que,
par exemple, la presse belge n'ait pas
protesté contre cette affirmation de
Blum, surtout au moment où la dicta
ture zeelandienne voudrait entraver en
Belgique la liberté de la presse.
Mais le juif Blum va-t-il supprimer
en France la presse soudoyée par Mos
cou Tartuffe et hypocrite le juif Blum
ose déclarer Il faut que cela finisse.
Il faut que la presse cesse d'être la
merci d'opinions intéressées qui, par-
fois vont jusqu'à la trahison.
Sacré Blum. Mais si on avait appli
qué ces principes-là il y a longtemps
qu'il serait au cachot
Les monnaies sont alignées. Mais le
commandement En place, repos n'a
pas encore été donné. L'économie se
redresse, mais la crise idéologique est
plus forte que jamais. C'est Madrid
que l'Europe voit sa destinée se forger.
Et tous les peuples sont profondément
remués par ce choc des deux idéolo
gies. Dans cette période pas une im
prudence ne peut être commise. Et cha
que jour les imprudences sont innom-
PRIX LITTERAIRE
L'Académie Royale de Langue et
de Littérature Françaises avait deman
dé, pour un de ses concours de 1936,
une pièce de théâtre.
Le prix affecté ce concours a été dé
cerné M. Maurice Tumerelle, pour une
pièce en trois actes intitulée Desdé-
mone
(Voir suite en 16e puge.)
La Bswllecre collection qui existe complétée en 1935.
Toutes les branchas des différente* armées y sont représentées 5
r Quiconque visiter» le MUSÉE DE GUERRE DU SAILLANT D "YPRES
YPRES. ira de Pavent et prêchera toujours la Paix entre Nations
Pttples de i'Fvêqtje de Willescfcn, prononcées en l'Eglise de St. Martin's-in-the-Fields.
^res Commémoration de l'Armistice 19^2.
m
OUVERT TOUS LES JOURS, EN FACE DES HALLES
ENTREE RUE DU VERGER, YPRES.
Un ancien Combattant donne gratuitement toutes les explications.
j Conservateur Monsieur L. N. MURPHY, F. I. L.,
i Décoré de la plus haute Distinction Militaire Française, etc., etc. =181
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