f
Wervicq
Courtrai
DE GOENE FRÈRES
Prêts pour tous 4,90 p. c.
LE SUD, dimanche 18 octobre 1936
UN PEU D'AMOUR-PROPRE S.V.P.
LE CANAL
Vous vous souvenez de la remarque que
nous faisions il y a une quinzaine de jours,
lui sujet des couronnes que la ville laisse
pourrir au pied du Beffroi. Le jour de la
manifestation des Croix de Feu, il fallut de
vant toutes les autorités que nous enlevions
là couronne des Invalides, pour permettre au
Président d'honneur des Croix de Feu de
poser la couronne nouvelle. Nous avions
posé cette couronne au pied du Beffroi. Elle
y est encore. C'est l'indice le plus parfait
de ce qu'il n'y a aucune âme chez ceux qui
doivent donner le ton. Nous savons bien
que le cas est désespéré., et c'est bien
regret que nous remplissons la tâche ingrate
du journaliste indépendant. Devant cette
couronne, hélas, le journaliste doit déposer
la plume et prendre, en mains, le balai.
Le Dentiste A. BOUCKAERT
agréé de Chemins de fer Belges
et du ministère des Postes, Té'êgraphes
et Téléphones
SEMAINE RELIGIEUSE
tient ses consultations du mardi au
samedi de 8 12 et de 14 18 h.
Autres jours et heures sur demande.
Téléphone No 588
74, Rue de Lille, YPRES.
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CREDIT FONCIER
DE BELGIQUE.
Société Anonyme constituée en
1835.
EMISSION D'OBLIGATIONS
FONCIÈRES.
Intérêt 3 Va ne* de tous im
pôts présents et futurs. Les obli
gations émises par cette Société
centenaire et patronnée par la
Société Générale de Belgique
constituent un placement de
toute sécurité.
FRETS HYPOTHECAIRES
Taux et conditions avantageu
ses. La Société ne prête que ses
propres capitaux.
Agences
BANQUE DE LA SOCIETE
GENERALE DE BELGIQUE
précédemment Banque de Cour-
trai et de la Flandre Occidentale,
a Blankenberghe, Comines, Dix-
raude, Knocke s/Mer, Menin,
Nieuport, Poperinghe, Roulers et
Ypres.
Notre confrère brugeois, La Flandre
Maritime fait écho notre article con
cernant les compensations au canal, et
approuve notre point de vue, d'une façon
générale. Compensations L'émotion que ce
mot a provoqué. Pourquoi N'est-il pas
utile d'employer le langage que l'interlocu
teur comprend le mieux. Compensation est
le mot du Ministre Merlot. Pour s'adresser
M. Merlot autant employer son langage.
Quant au canal, le SUD a, plusieurs fois
exprimé son vif désir de le voir restaurer.
Mais nous sommes, heureusement, réalistes
et pratiques. Les renseignements que nous
avions nous donnaient la conviction que nous
n'aurions plus le canal. Le Ministre était
disposé de nous donner immédiatement autre
chose. Notre opinion, et nous avons l'habi
tude d'avoir le courage de ses opinions, est
qu'à s'obstiner Ypres perdra et le canal et
les compensations. La presse quotidienne a
parlé tout récemment de nos suggestions,
et un confrère se moquait de ce qu'il appe
lait le plan van Renynghe. Ce confrère aura
le droit de faire de l'esprit le jour où il
aura rendu un seul service pratique sa
ville. Il confond trop facilement le métier
créateur du journaliste avec la fonction sé
dentaire du concierge.
Nous demandons depuis que notre ar
ticle a paru, qui oserait affirmer avoir quel
que certitude au sujet de la restauration du
canal Alors pure perte de temps, et mise
en péril des... compensations
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SAINT-MARTIN
Dimanche 18 octobre Journée consa
crée aux Missions sermon et quêtes
pour la Propagation de la Foi.
A la messe de 7 h. Communion gé
nérale pour les enfants des écoles.
Adoration en l'église des Pères Car
mes.
MESSES ANNIVERSAIRES
SAINT-MARTIN
Dimanche 18 8 h. 30 pr. Mr. et
Mme Emile Talon,
1 1 h. 30 pr. Mr. Armand Ver-
meersch (rue de Lille).
SAINT-PIERRE
Dimanche 18 8 h. 30 pr. la mère
de Firmin Raes et celle de son ép.
SAINT JACQUES
Dimanche 18 7 h. 30 pr. Mr. Henri
Castel.
8 h. 30 pr. Céline Derycke, épouse
Nuytten et pr. Prosper Nuytten.
SAINT-NICOLAS
Dimanche 18 9 h. pr. Mr. Jules Ver-
faillie, (Ch. de Dickebusch).
ETAT-CIVIL
du 8 au 14 octobre 1936
Ce fut un petit événement dans la ville
d'Ypres que la disparition de cette figure
bien yproise Arthur Weckesser. Les éloges
funèbres sont de la littérature. Le plus bel
hommage que l'on puisse rendre M. Wec
kesser, c'est de dire en peu de mots qu'il
fut un homme de bien. En bon citoyen il
rendît sa ville le plus beau service que
l'on puisse concevoir ce fut un Mécène.
L'école de musique et l'Ypriana le savent.
L'hommage qui lui fut rendu était entière
ment mérité. Vraiment quand nous nous sou
venons de l'avoir vu encore tout récemment
parcourir les rues de la ville, nous trou
vons qu'il manque quelque chose Ypres
avec sa disparition. Faut-il ajouter que nous
admirions en même temps l'esprit profes
sionnel, le goût artistique, et, soulignons-le,
l'esprit sportif du vétéran des nageurs yprois.
LE SUD s'associe cordialement l'hommage
qui a été rendu la dépouille d'Arthur Wec
kesser.
ETAT-CIVIL
Naissances
Van Walleghem Odette, Rue Jean
Verhaeghe, 8. De Geytere Noël,
Av. Centrale, 13. Leroy Marie-
Claire, Rue de Comines, 18.
Décès
Cneut Rosa, 1 an, Av. Centrale, 76.
Berqué Gustave, 70 ans, Rue de
la Gare, 24.
Publications de mariages
Boudry Maurice, empl. Bousbec-
que (Fr.et Ghesquiere Martha. s. pr.
Wervicq. Vandoolaeghe Henri,
cuit, Gheluwe et Samain Zélie, cuit,
Wervicq. Jacques Marcel, ouvr.
d'us, et Tillie Marie, ouvr. d'us., tous
deux Wervicq.
REX-COURTRAI
Naissances
Hensmans Godelieve, Quai-Ouest, 14.
Lamaire Maurice, Ch. de Zonnebeke, 56.
Deckmyn Julia, Rue de l'Arsenal, 13.
Mariages
Van Nieuwenhove André, horticulteur et
Dumon Antoinette, sans prof., tous deux
Ypres. Kools Alphonse, plafonneur et
Dezeure Elisabeth, s. pr., tous deux Ypres.
Casier Aloïse, maçon Watou et De-
hamers Irma, boutiquière Ypres. Notre-
dame Albert, employé et Pynoo Adrienne,
employée, tous deux Ypres.
am in i i ii ïjvesm
Décès
Deldicq Clémence, 71 ans, s. pr., veuve
Vandenbussche Médard, Ch. de Menin, 255.
- Tasseel Céline, 63 ans, ménagère, veuve
Vandenbulcke Arthur, Av. M. Plumer, 13.
Gunst Elza, 31 ans, s. pr., célib., Ch. de
Poperinghe, 8. Weckesser Arthur, 70 ans,
pharmacien, veuf Vandelanoitte Elisa, Rue
de Dixmude, 64. Devos Alphonse, 72
ans, célib. Rue de Lille, 133. Pattyn AL,
62 ans, terrassier, époux Pattyn Julienne,
Rue Longue de Thourout, 25, de -St-Jean.
Maes Florent, 41 ans, colporteur, célib.,
Rue Longue de Thourout, 25, de Clercke.
Nuytten Emilie, 50 ans, cultivatrice, ép.
Delva Camille, 25, Rue Longue de Thou
rout, de Reninghelst. Verlinde Victor,
60 ans, terrassier, célib., 25, Rue Longue de
Thourout de Roulers. Vallée Gustavine,
83 ans, s. pr., célib., Ch. de Poperinghe, 8.
Lors de la dernière réunion, tenue au
local Aux Trois Nègres nous eûmes
le plaisir d'entendre successivement
M. Thomas, directeur du Syndicat Cen
tral Corporatif des Travailleurs Rexis-
tes, et M. Uytterhaege, directeur de la
Mutualité Solidarité Nationale Re-
xiste Leurs exposés furent l'objet de
la plus grande attention.
Après nous avoir donné lecture des
statuts, M. Thomas nous convainquit
des avantages appréciables dont béné
ficieront nos membres. Il nous fit voir
comment le syndicat, s'inspirant des
principes Rexistes, anéantira la lutte des.
classes et amènera le régime corpora
tif. Il nous annonça la prochaine mise
en action du syndicat de Rex dans no
tre arrondissement.
M. Uytterhaege prit ensuite la pa
role.
Soixante-dix-sept inscriptions ayant
déjà été recueillies Courtrai, M. Uyt
terhaege annonça qu'il était en mesure-
de fonder immédiatement la Caisse Pri
maire de l'arrondisseemnt. Il fut cha
leureusement acclamé par tous les assis
tants.
M. Jacques Opsomer, au nom de-
l'assemblée, remercia chaudement les
|deux orateurs.
M. Uytterhaege procéda ensuite la
^formation du comité et proposa comme
'président M. Jacques Opsomer. Ce
choix fut approuvé l'unanimité.
LE RASSEMBLEMENT DE REX
A GAND.
UN TRIOMPHE
Le Meeting organisé Courtrai avait été
reporté Gand.
Aussi les FLORALIES Gantoises ont
été prises d'assaut par quelque 18.000 re
xistes venus de tous les coins de la Flandre.
Courtrai et environ étaient représentés avec
un contingent de 1200 1500.
La fraternité, la franchise, qualités pro
pres aux rexistes, submergea de cette foule.
Le train qui nous emmenait de Courtrai
Gand ressemblait une véritable ruche, et
d'un bout l'autre on entendait REX
Il est un fait certain que les chances de
Mr. le Ministre des Transports furent dis
cutées, tout comme s'il s'agissait d'un vuL-
gaire match de football.
Un seul idéal, une seule idée, un seul et~
même mot, ce mot agréable qui contient
tout REX se répétait.
A GAND Innombrable foule, massée
derrière les drapeaux rexistes, cris de
VIVE LEON REX VAINCRA font
trembler sur leurs fondations les vieilles bâ
tisses gantoises.
Quelques minutes de marche une garde
d'honneur formée par des centaines de poli
ciers et de gendarmes, indique que le lieu
du rassemblement est proche. Après avoir
dépassé les allées du Parc, nous arrivons
dans ce grand hall, illuminé et décoré, où
partout les drapeaux Rex et les emblèmes
ornent cette immense salle.
Dans un coin sombre, des formes hallu
cinantes attirent mon attention. Doué de la
curiosité journalistique, je me faufile vers
cet endroit. Horreur C'étaient les autos
blndées de REX, les armes terribles et sans
pitié. Cloué sur place par cette vision, il
me fallut quelques secondes pour me remettre
d'aplomb. Je visitais ces autos-mitrailleuses.
L armement comportait, outre des buses de
poêles, deux beaux et bons balais (mar
chandises qui ne se vendent pas dans des
magasins qui occupent seulement 6 du
commerce belge, mais qui néanmoins font
crever les petits détaillants).
En plus un pot de colle et des affiches
de REX.
Armes terrifiantes pour les gros
Les orateurs Toussein, Dewulf et Pol de
Mont prirent successivement la parole et
par des discours impeccables soulignent l'im-
