les Nouvelles k
Oe Grande Réputation Mondiale, ta Mutée de Guerre dui saillent d'Ypres.
ENCORE DES OPINIONS
du Président de la Fédération des Cer
cles le Comte Ch.-AIb. d'Aspremont-
Lynden
C'est que la Belgique est atteinte mo
ralement et 1 expérience nous apprend
que les meilleurs remèdes sont dépour
vus de leur pleine efficacité quand le
moral du malade est mauvais.
On ne le guérira pas en confondant
dans une même réprobation le rexisme,
le nationalisme flamand et le communis
me. Et tout d'abord, en stricte équité,
c est faire injure aux deux premiers
mouvements que de les assimiler au
troisième.
Le rexisme, malgré certaines outran
ces, qui semblent bien opposées no
tre caractère national, s'est largement
développé. Ce fait crève les yeux. Il
n est de pire politique que celle de
1 aveuglement. Je ne suis pas rexiste
si je l'étais, je ne serais pas ici la
tête d'un groupement politique que Rex
a pris pour première cible. Mais quand
je vois des milliers et des milliers de
citoyens se précipiter dans les encein
tes où parle le chef de ce mouvement,
je me dis que la chaude éloquence de
l'orateur n'est pas la seule et unique
cause de pareils rassemblements. (Très
bien.) On n'écoute volontiers que ceux
qui expriment votre sentiment. Une pro
fonde mystique s'est incrustée en Wal
lonie et la Flandre commence s'en
Imprégner. La jeunesse, dans son en
semble, ne choisit plus qu'entre le re
xisme et le communisme. (Quelques
protestations.
L'histoire nous apprend que l'on ne
refoule pas en vain, des mouvements
de pareille ampleur. Sous un régime
d'opinion publique, la prudence la plus
élémentaire commande une attitude
conciliatrice et compréhensive. 11 n'est
point normal de tenir dans une oppo
sition continue des forces bouillonnan
tes et incompressibles. Rex correspond
dans une large mesure de profondes
aspirations de l'opinion publique.
Dès l'instant qu'un parti n'est pas
délibérément hostile aux institutions du
pays et qu'il en réclame la modernisa
tion comme tous les autres, mais sur
un autre ton, il ne doit pas être tenu
systématiquement l'écart du pouvoir
comme indigne d'y participer.
Ce qui trouble l'opinion, ce ne sont
pas ces formations rexo-hitlériennes
dont parlent certaines gens et que ja
mais personne n'a vu. Où donc a-t-on
trouvé des armes présent N'est-elle
pas infiniment plus inquiétante l'atti
tude de certains socialistes officiels qui
se font trafiquants d'armes, malgré la
neutralité du gouvernement auquel ils
participent dans une trop large mesure
L'équivoque est bien dangereuse
dans ce domaine surtout depuis que
des soi-disant pacifistes se rassemblent
Bruxelles aux cris de des canons
pour l'Epagne
Le nationalisme flamand vient de
signer un pacte d'alliance avec Rex.
La base de cet arrangement repose sur
la reconnaissance de la Royauté et la
défense de la Belgique comme tel'e.
Dans la mesure où nous connaissons
les clauses exactes de ce rapproche
ment avec un parti dont le patriotisme
ne peut être mis en doute nous som
mes en droit d'y voir le prélude d'une
réconciliation nécessaire et indispensa
ble l'apaisement des esprits. Ce n est
un secret pour personne que du côté
des catholiques flamingants, on re
cherchait cette entente et l'on re-
grette qu'elle n'ait pu être réalisée.
Dans ces derniers jours, M. Verbist
affirmait qu'on ne pouvait toucher
l'unité de la Belgique. Rex proclame
la même chose et voici que les natio
nalistes flamands s'engagent dans la
même voie.
Ce serait de l'aveuglement de ne pas
profiter de cet état d'esprit.
du député catholique Delwaide dans
uki journal hollandais
Au point de vue flamand, déclara
M. Delwaide, j'estime cet accord ex
trêmement heureux. En réalité, les na
tionalistes flamands du V.N.V. s'oppo
sent une solution de la question fla
mande en dehors de l'Etat belge. 11
y a donc ainsi un élément d'incerti
tude et de conflits latents qui est écarté
du monde politique belge. De cette
façon, les nationalistes flamands se rap
prochent du point de vue du groupe
parlementaire catholique flamand qui
veut également réserver la Flandre
une autonomie culturelle absolue. Que
Rex lui aussi, le mouvement de Léon
Degrelle qui, incontestablement, a une
origine wallonne, défende maintenant
avec résolution les droits des Flamands
cela ne peut qu'exercer une excellente
influence sur l'évolution ultérieure des
événements de la vie de la Belgique.
Jamais, une solution raisonnable de la
question flamande n'a été aussi proche
que maintenant.
Après avoir souhaité que les conver
sations entre le V.N.V. et le Verdinaso
aboutissent elles aussi un accord,
M. Delwaide estime que le Katholieke
Vlaamsche Volkspartij devra, dans
l'avenir
Examiner sérieusement la question
d'une coopération la nouvelle coali
tion. L'idée de la concentration de tou
tes les forces catholiques et de senti
ment flamand a, depuis quelques mois,
pris en Flandre de telles proportions
que celui qui ne veut pas en tenir comp
te, commet un suicide politique.
En ce qui concerne les Pays-Bas, ter
mina M. Delwaide, il me semble im
portant de remarquer que le langage
de M. Degrelle en matière de politique
extérieure belge, porte visiblement les
traces de l'aspiration l'indépendance
qui depuis longtemps se développe en
Flandre et, que de cette façon, une im
pulsion évidente est donnée la poli
tique d'indépendance l'égard de tou
tes les grandes Puissances et de rap
prochement de la Hollande qui doit
être un des fondements de la paix en
Europe Occidentale.
du Notaire Michaux, député catholique
de Charlerci, la Fédération des Cer
cles
Nous n'avons, en vérité, d'exclusive
prononcer contre personne. Quand on
est table avec MM. Vandervelde et
Spaak on ne doit pas être si difficile
sur le choix des invités. (Rires et appl.)
Je suis avec intérêt les discussions qui
ont mis aux prises Van Cauwelaert et
Degrelle pour la conquête des nationa
listes-flamands. Degrelle a tout simple
ment battu Van Cauwelaert. (Rires.)
J'ai connu ces entretiens entre catho
liques flamands et nationalistes-fla
mands avant les élections. Sur bien
des points on était d'accord et on a
failli avoir des gens élus sur la même
liste. On a offert M. Borginon d'en
trer dans la droite. Qui oserait me
démentir
A Bruxelles, on a, jadis, sollicité les
suffrages des nationalistes-flamands
pour assurer l'élection de M. Philips
(Rires.) Alors, quand on voit tout cela,
faut-il faire les difficiles Mon avis est
qu'il ne faut pas que demain, pour
faire un gouvernement national, il ne
faille envisager que l'accord avec les
socialistes. (Appl.)
LE GRAND CHAOS.
Notre but en ouvrant cette chronique des
nouvelles était de commenter, pour nos
lecteurs, les principaux événements. Il se
fait qu'actuellement le chaos politique est tel,
que fatalement nous ne pouvons donner que
des nouvelles politiques, dans le cadre li
mité de cette chronique.
Nous nous en excusons, et nous espérons
que le calme reviendra, et nous permettra
de reparler de tout et de rien.
PIERLOT A DE L'AUTORITÉ
Le ministre est resté le maître. C'est
invraisemblable. Aussi les politiciens de
droite ont-ils protesté avec énergie, et
blâmé le ministre. De tout quoi il faut
tirer une leçon. Comment voulez-vous
réaliser une réforme administrative
quelconque s'il est impossible de réfor
mer 1 administration? Un ministre nous
disait il y a dix ans En régime dé-
mocratique parlementaire, il est plus
simple de renverser le Roi, que de
renvoyer le concierge d'un ministère
Depuis la guerre, et plus particulière
ment dans les ministères où sont pas
sés les socialistes, des nominations» abu
sives et déplorables ont été faites. Fau-
dra-t-il en subir les conséquences pen
dant vingt, trente ou quarante ans, jus
qu'à l'âge de la pension
Que l'on nous comprenne bien il
n'est pas question de renvoyer des
fonctionnaires pour leurs opinions. Mais
il est des cas où vraiment l'insuffisance
du fonctionnaire, ou l'inutilité de la
fonction sont notoires. Dans ces cas
un régime qui a commis l'erreur, doit
avoir le courage d'y apporter le re
mède. Le régime politique parlemen
taire aura-t-il ce courage
LE FRONT ANTI-REXISTE.
Trois équipes forment le front anti-rexiste.
Première équipe, caporal Spaak. Qui
Spaak a-t-il derrière lui Les vieux socia
listes, Vandervelde, sa femme et leurs amis
ne marchent pas avec Spaak. Les socialistes
de gauche flirtent ouvertement avec le
communisme. Or Spaak a été l'animateur
du socialisme de gauche, et il annonce qu'il
combattra tous les extrémismes, y compris
celui de gauche. Alors Spaak représente-
t-il encore le parti socialiste Est-il d'ac
cord avec la charmante Isabelle Blume
Est-il disposé suivre le barbu de Brouc-
kère qui espère que le gouvernement n'hé
sitera pas soutenir'les'assassins du Frente
LE SUD, dimanche 25 octobre 1936
Popular Est-il avec le député socialiste
Marteaux, qui déclare froidement, propos
de l'intervention en Espagne A l'heure
actuelle le gouvernement russe doit prendre
l'initiative. Et les gouvernements de Paris
et de Bruxelles seront mis dans l'obliga
tion de le suivre.
Qu'en dites-vous Messiaen Etes-vous
maintenant d'accord Rex ou Moscou Et
comprenez-vous la portée du discours dit
contrôleur aux armements, et trafiquant en
munitions, Isi Delvigne, quand il appelle-
la lute contre la peste rexiste
Comme le dit La Libre Belgique La
propagande contre Rex se confond chez
les socialistes avec la propagande pour
le triomphe du communisme en Espagne.
Les Belges ont choisir Rex ou Moscou,
et Moscou, c'est Spaak et ses complices.
LE COMPLICE DE LAVELEYE.
Nous avons bien connu de Laveleye. C'est
un charmant homme. Et nous admirons le
courage de ce délicat esthète, homme de-
lettres, avocat, commissaire de Sidro, Elec-
trobel, Interbel, etc., de se lancer corps-
perdu dans une bagarre pour laquelle il
n'est certes pas fait.
M. Spaak avait peine cessé de parler,
et de dire en termes vagues que la poli
tique belge anti-rexiste serait dirigée par le
parti socialiste, que de Laveleye annonce-
que le parti libéral serait l'axe de ce bloc,
et que de Laveleye en serait l'âme. Et de
Laveleye se rendit au Soldat Inconnu pour
prêter le serment anti-rexiste.
Que pensent les amis socialistes de leur
honorable complice, quand ils lisent cette
adorable, désopilante et guignolesque décla
ration de guerre du cher Victor de Laveleye
LIBERAUX DE BELGIQUE
Placé dimanche la tête de notre Parti,
j'ai, dès lundi la première heure, sonné
le ralliement de nos forces.
Sous le signe d'un esprit nouveau," j'in
stalle et j'organise.
Et, dans tout le pays, notre contre-attaque
est lancée.
LES OBJECTIFS
Extirper de Belgique le communisme
cette plaie venue des pays d'ignorance et
de misère.
Vaincre le rexisme, cette folie importée
des pays où la démocratie n'a pas su briser
les factieux.
Il n'y aura en Belgique pas de troubles,
pas d'arrêt dans le retour la prospérité.
Et cela parce que nous le voulons, nous
libéraux, avec tous les autres bons citoyens.
On peut essayer de rire de nos effectifs.
Depuis deux jours, j'affirme qu'ils ont déjà
augmenté.
Il y a, depuis deux jours, des milliers
de Belges qui, sans être inscrits sur nos
contrôles, nous approuvent, nous soutien
nent, nous admirent.
Mais le Parti Libéral ne demande rien,
n'espère rien pour lui-même. Sans aucune
arrière-pensée, sans demander personne le
moindre reniement de ses opinions, il in
vite tous les Belges l'aider, en pleine con-
f'ance, pour que triomphe sur notre sol
la cause de l'ordre, du progrès et de la
liberté.
Voilà le message que j'apporte la Na
tion et que vous devez, Libéraux, m'aider
répandre partout.
Si chacun fait son devoir, ardemment,
joyeusement, dans peu de temps l'opinion
tout entière aura le sentiment que les fac
tieux reculent cjevant la raison et la dignité
d'un peuple qui ne veut pas glisser au dés
ordre.
(Voir suite page 16)
:-tfx
La maRoat collection qui existe complétée en 1935
Toutes les branches des différentes armées y sont représentées
Quiconque visitera le MUSÉE DE GUERRE DU SAILLANT D'YPRES
- Y PRES, ir* de l'avant et prêchera toujours la Paix entre Nations».
Paroles de i'Bvêque de Willesdec, prononcées en l'Eglise de St. Martin's-in-the-Fields,
-'tes. Commémoration de l'Armistice 19^2. H
OUVERT TOUS LES JOURS, EN FACE DES HALLES
ENTREE RUE DU VERGER, YPRES.
Un ancien Combattan' donne gratuitement toutes les explications.
Conservateur Monsieur L. N. MURPHY, F. I. L..
Décoré de la plus haute Distinction Militaire Française, etc., etc. mi
4.U1WL1