A la bêche d'or IN HET WAAR SAYETTE WIJVEKEN 19, Grand' Place, YPRES 19. Grand' Place, YPRE/ Robei, Manteaux, BatGantt etc. Seul Magasin de confection sur la GRAND'PLACE LE SUD, dimanche 25 octobre 1936 7 Cesaroff comédie en un acte, par Le Veilleur. Intermèdes varié par la J.I.C.F et-le patronage. -Prix des places Premières, 5 fr. Secondes, 3 fr. On peut se procurer et se faire réserver des cartes au Cercle catholique. DES ENQUETES DE COMMODO ET INCOMMODO ont ouvertes la demande de M. René Bruyneel, tendant éta blir un four de boulangerie avec pé trin mécanique actionné par un moteur de 1 Yl H.P., sur le terrain lui appar tenant, situé Comines AB (Godshuis TJo 381, Section C) Julien Hoor- naert, tendant obtenir l'autorisation ■d'ouvrir un débit de boissons dans la maison qu'il occupe chaussée de Wer- •vicq, Comines et Trion Puype, d'obtenir l'autorisation d'explo'ter un .atelier de taille de pierres, avec tra vaux en béton, sur le terrain de Mme Vve Jean Pierre, Place Albert 1er. Les réclamations doivent être formu lées avant le 30 octobre, 10 h., au bureau du secrétaire communal. QU'ON F AIT-Y DES CONFETTI C'est très vrai, j'ai dépensé plus fa cilement l'argent jeter des confetti, que je ne l'ai donné .aux missions. Mais. ...J'aimais tant de .voir les confetti légers et gracieux voler, ^tourbillonner, orner une tête blonde d'une auréole plus riche que TArc-emCiel. ...J'aimais de les voir, malicieux, se cacher dans de beaux yeux, colorer de fines lèvres avec tant de tact et de goût... ...J'étais ému de les voir danser autour d'une oreille rebelle, et bour donner, et murmurer des choses... des choses. Tenaces ils s'attaquaient avec l'auda ce d'un Insurgé, et toujours revenaient la charge, infatigables, semblant être guidés par un dieu... peut-être celui ;que les poètes ont tant chanté... ...Tu m'as procuré tant de joie ce soir-là, gentil papillon tu fus l'inter prète galant de mon rêve... et tu di sais si bien ce que tu avais dire tandis que d'autres manquent de doigté! Quand viennent quelquefois, les beures moroses des poches vides, que je retourne en vain pour trouver quel que monnaie c'est toi que je trouve au fond de ma poche, et tu chasses le cauchemar qui me hante, car tu es le doux souvenir d'un soir trop vite -passé... ...Ah je te vois encore voler, vol tiger avec tant de grâce et tu aimais tant de le faire... que tu m'as joli ment bien ruiné Mais je ne t'en veux pas, car je sais que le prix que j'ai mis pour t'avoir, sert aider nos prêtres dans leurs œuvres de charité. Te voilà vengé et maintenant vole, danse plus que jamais, soutenu par la joie d'avoir donné du bonheur. Sam Rhetourne. POL DEMADE, MEDECIN LETTRE ET MORALISTE. (Suite.) Au journal il ajouta la Revue mensuelle le Jardin de la Santé, le périodique ayant sur le quotidien l'avantage de rester la main pour l'opportune consultation. Parue dès 1901, suspendue pendant la guerre, ré gulièrement reprise en janvier 1921, la pe tite revue offrit ce caractère original d'être l'œuvre exclusivement personelle de Pol De- made qui, pendant vingt-neuf ans en as suma seul toute la composition. Précieux répertoire, qui manquera beau coup de journaux auxquels il accordait béné volement la faculté de le reproduire il manquera beaucoup de lecteurs au béné fice desquels le savant parfaitement averti des moindres progrès, vulgarisait avec une belle tenue littéraire, les conseils de l'art de guérir, leur faisait connaître l'homme cet inconnu leur dispensait sous une forme toujours attrayante les trésors de la sagesse expérimentale de la vie. Il est de ces articles, écrit notre con frère André Spineux dans l'Union Sociale de Namur, qui furent traduits en chinois et reproduits par tel grand journal de Pé kin, l'insu de l'auteur qui l'apprenait plus tard de quelque missionnaire rentré au pays. Lui même en composa des recueils sous ces titres variés Carnet du Bon Sama ritain, Carnet de Gertrude, La Cuisine la portée de tous, etc. Il marchait toujours l'étoile d'une haute inspiration. Lorsque parut, en 1932, le fas cicule jubilaire, pour le vingt-cinquième an niversaire de l'apparition de la revue, De- made put se rendre ce témoignage Je remercie Dieu d'avoir daigné se servir de moi et de ma plume pour faire quelque bien au monde et apporter du soulagement quelques milliers de créatures inquiètes ou souffrantes. Mon ambition n'allait pas au- delà. En m'inspirant de science médicale, la Providence m'avait sans doute donné comme programme d'aimer d'avance ceux qui souffrent J'ai essayé de le remplir de mon mieux. Son jardin l'occupa jusqu'à la veille de son départ pour Westende il envoyait encore son éditeur Duculot la matière du fascicule qui sera le numéro posthume. Le surmenage cérébral a terrassé ce vail lant qui ne comptait pas avec les années. Il est parti, les mains pleines. Le Christ aura été accueillant celui qui si souvent, si longtemps, le visita de toutes façons dans DU POELE LE PLUS ORDINAIRE A LA CHEMINEE DE LUXE. TOUTE LA GAMME DE TOUTES LES BONNES MARQUES 29, RUE DE LA LYS, COURTRAI Téléphone 247 Godin, Ciney, Tamines, Nestor Martin, Surdiac, Jaarsma, etc., etc. VENTE EN COMPTE la personne de ses membres souffrants. Dans ses Vagabondages en marge de la chirurgie le docteur Donzon a mis l'hon neur une pléiade de grands praticiens qui, eux, ont découvert l'âme au bout du scalpel, qui ont su se pencher sur les problèmes sociaux eç s'en émouvoir. L'auteur qui com plétera le diptyque par les disciples d'Hip- pocrate voués aux maladies internes y inscrira en bonne place parmi les bienfaiteurs de l'humanité, le nom de Pol Demade, cher aux Lettres, cher la Science, doux la Charité. J. SCHYRGENS. (dans le Vingtième Siècle) L'ORFEVRERIE ET LA BIJOUTERIE BELGES (Suite.) Certaines firmes d'orfèvrerie ont réalisé une véritable intégration verticale complète. L'une d'elles possède les départemnts sui vants fonderie, ateliers de moulage, lami noirs bandes et tôles, ateliers d'emboutis sage, d'estampage, de repoussage, de re tournage et de planage, ateliers de coutel lerie, ateliers pour couverts et pièces séparées d'orfèvrerie. En général, les modèles sont créés par les dessinateurs et modeleurs de chaque fabrique. Certaines entreprises ont même des ateliers où sont fabriqués les ou tillages spéciaux requis par chaque production spécialisée. On compte une vingtaine de bijoutiers- exportateurs et un nombre plus élevé d'or fèvres, dont certains sont également joail liers-bijoutiers. Deux de ces orfèvres font principalement l'article religieux. En outre, deux industriels se consacrent exclusivement la fabrication des joyaux dits de fantai sie Le centre de l'industrie est la capita le, mais on trouve de petits ateliers dans toutes les villes de quelque importance. Il est impossible d'estimer les capitaux engagés dans ces affaires, qui ont gardé pour la plupart, le caractère familial, malgré leur importance. Notons toutefois que la prin cipale orfèvrerie est une société anonyme au capital de 25 millions de francs. Quant la main-d'œuvre, elle est parti culièrement qualifiée et nombre de ces arti sans sortent d'écoles industrielles et ayant fait de longs apprentissages méritent d'être appelés artistes plutôt qu'ouvriers orfèvres ou bijoutiers. La capacité de production, tant des bi joutiers que des orfèvres belges, dépasse très largement les besoins du marché national, et, en temps normal, l'exportation des pro duits de ces deux industries est considé rable. La vogue du bijou belge l'étran ger est due sa perfection, son fini, son bon goût. D'autre part, il riva lise en tous points avec les meilleurs articles étrangers et cela des prix beaucoup plus raisonnables. Il était inévitable que ces deux industries de luxe fussent parmi celles qui ont été le plus durement affectées par la dépres sion mondiale. La BIJOUTERIE belge lutte en créant des articles, d'un fini aussi par fait que le beau joyau d'antan, mais sertis de pierres semi-préoieuses, ou en produi sant des bijoux de fantaisie ornés de verro terie. L'ORFEVRERIE, qui compte un cer tain nombre de firmes pourvues d'un outil lage puissant et coûteux, a cherché s'adap ter aux nouvelles citconsantces en produisant en métal blanc les mille articles qui, jadis, se vendaient en métaux précieux, tels que nécessaires de voyage, poudreuses, étuis cigarettes, trophées sportifs, etc. Plusieurs de ces entreprises font l'emboutissage de pré cision façon et l'une d'elles a même com mencé la producion de batteries de cuisine en acier inoxydable. DEUIL VOUS Y TROUVEREZ EN RAYONS UN ASSORTIMENT COMPLET POUR ARTICLE DEUIL. AUSSI BIEN POUR PERSONNE TRÈS FORTE QUE POUR TAILLE COURANTE NOUS FAISONS AUSSI SUR MESURES ENDÊANS LES 24 HEURES TOUT MODÈLE CHOISI PAR LA CLIENTE. RETENEZ BIEN L'ADRESSE ouvert toute la journée, même les dimMicbea. Téléph. 285 C. chèq. Post. 1046.58.

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Le Sud (1934-1939) | 1936 | | pagina 7