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I
Autorité ou Dictature
Socialistes et
Libéraux
Ordurier.
l'Agriculture
et la Finance.
3e ANNEE No 45.
Hebdomadaire 50 cent. le numéro.
DIMANCHE 8 NOVEMBRE 1936
ABONNEMENT 1 AN 20 FRANCS
Diraetkm-Admnntraboii Ch. van RENYNGHE,
1S, rue Longue de Thonrout, YPRES. Compte-chèque» postaux 1003.43.
Ch. van RENYNGHE
C V. R.
Pour qu une nation soit, il faut qu'une
jolid3rité nationale existe et qu'elle se cris-
oùiise dans la volonté du pouvoir.
No» aîné* liquident le pascé pendant
que nous construisons l'avenir.
Il estcertain que dans toutes les cam
pagnes de mauvaise joi, dont les politiciens
adversaires de Rex se jont les champions,
la plus odieuse est celle qui prétend dé
couvrir une servilité du rexisme vis-à-vis du
régime hitlérien. Si la bonne foi présidait
ces discussions, tous les belges de bonne
volonté se rangeraient sous la bannière de
Rex. Nous comprenons que les politi
ciens qui vivent aux râteliers de leurs partis
défendent leur garde-manger avant un idéal.
C'est la faiblesse humaine. Mais que les ci
toyens belges ne se laissent pas prendre
cette exploitation odieuse de leur bonne foi.
Rex veut la dictature Lisez cet article
de Léon Degrelle, que nous reproduisons
en entier, parte qu'il traduit AVEC EXAC
TITUDE L'ETAT D'ESPRIT. LA SINCE
RITE ET TOUTE LA GENEROSITE DU
CHEF DE REX.
Et nous insistons sur ce point qui croyez-
-vous Vos petits politiciens de village qui
ne connaissent pas Degrelle, ou quelqu'un
/qui vous garantit la totale sincérité et la
jplendide grandeur d'âme du chef de Rex,
parce qu'il le connaît et l'admire profondé
ment Qui croyez-vous
Est-ce que le fait d'avoir un chef im
plique la dictature
Alors il y aurait beaucoup de dictateurs,
du chef d'industrie et du chef d'école, au
■chef-cuisinier
La dictature, si nous comprenons bien les
foules, signifie leurs yeux la domination
brutale, liberticide et sans contrôle d'un
peuple et d'un pays.
REX ne veut pas d'un régime pareil.
"REX, au. contraire, le combattra de toutes
ses forces.
Mais s'opposer la force et la ty
rannie ne veut point dire rejeter toute auto
rité.
L'autorité peut être nécessaire.
Elle peut être BIENFAISANTE.
L'autorité, la Rexiste, ne dépasse point
ces limites-là. Elle prétend être toujours hu
maine, soucieuse de la dignité de l'homme
■et des droits de l'âme.
Elle est entièrement basée sur un don
spontané.
Qui le nierait, ayant vu REX
Quand entend-on chez nous des ordres
•rauques ou des mots courroucés
Toute notre action repose sur une pro
fonde affection, sur un appel constant la
-générsité, l'héroïsme, l'épanouissement
de la personnalité. On ne subit pas REX
une autorité. On rend son œuvre utile, Prâce
des disciplines nécessaires, acceptées AVEC
"JOIE, parce qu'elles permettent le dévelop
pement maximum de l'effort.
L'Etat Rexiste ne sera pas plus auto-
-ritaire que ne l'est notre mouvement les
■seules disciplines qu'il établira sont basées
■sur la nécessité d'assurer la cohésion du tra-
-vail commun.
Ce disciplines. l'Etat Rexiste en aura fait
AU PREALABLE comprendre les bienfaits.
Le citoven les utilisera, en être libre oui
rient ce nue sa vie ne soit pas une marche
dans le chaos.
L'ana-'-hie abaisse l'homme autant que la
domination de la force.
Ni débandade dans le travail, ni despo
tisme qui tue la dignité mais la grandeur
de la vie du citoyen dans la conscience de
sa liberté et des disciplines nécessaires
l'action féconde.
On voit alors que REX est loin de ce
qu'on appelle, en jargon politique le TOTA
LITARISME.
Quand avons-nous essayé de ramener tout
un pays un système ferme ou un homme
Cette accusation-là fait sourire ceux qui
ont pu étudier nos méthodes de travail.
Tout REX tend une décentralisation
extrêmement étendue qui seule permet
l'être humain de donner sa pleine mesure.
Il n'existe pas en Belgique un seul mou
vement où on permet davantage des colla-
bortaurs de s'épanouir selon leur origina
lité et d'assumer des responsabilités entières.
Pour nous, le chef n'est pas l'homme qui
doit tout faire, concentrer dans ses mains
toute action, étouffer toute initiative étran
gère.
Un chef pareil mécanise l'homme, tue
toute personnalité, convertit un peuple en
un troupeau sans âme, sans vibration et
sans chaleur.
Le chef, nos yeux, le seul qui soit
digne de ce nom, c'est un guide, un ani
mateur, celui qui doit maintenir la ferveur
et la pureté de l'idéal.
S'il voulait tout faire, il ferait tout mal.
Contrôler l'activité d'un pays, au nom du
bien commun et avec le consentement con
stant du peuple, stimuler les énergies natio
nales, élever les consciences, orienter toutes
les classes vers des destins nouveaux, voir
au fond et voir loin, cette mission de chef
n'est possible que si celui qui l'assume
s'en tient ces limites-là.
Aller plus loin, c'est sombrer dans l'abîme
des détails et la mégalomanie des plans en
chevêtrés.
Le Chef, Rex, c'est celui qui voit dans
la nation, tous les degrés, non des escla
ves ou des automates, mais des collabora
teurs une œuvre commune.
Chacun sa place.
La place du Chef est la barre.
La nef, ce n'est pas lui.
Et s'il n'y avait que lui, la nef n'avan
cerait pas.
Le totalitarisme est pour nous une hérésie.
La formule d'action de REX aujour
d'hui, de l'Etat Rexiste demain, c'est et ce
sera toujours la COMMUNAUTE POPU
LAIRE, où tous collaborent en vue du bien
commun, dans l'ordre et la dienité, selon
- les possibilités et les responsabilités que le
destin et le choix des hommes nous assi
gnent.
11 ne s'agit, évidemment, que des
politiciens.
Degrelle a rencontré Goebbels
Goebbels a remis une enveloppe De
grelle, ...avec des millions de marks.
Ils ont eu ensemble une longue con
versation. Le Matin d'Anvers et
Le Peuple donnent les détails de
cette entrevue ILS RELATENT LES
PHRASES PRONONCEES. Près de
deux colonnes signées. Le Peu
ple pour mieux tromper la masse
ouvrière, fabrique un cliché montrant
Goebbels aux côtés de Degrelle.
Tout cela se passait le 2 7 septembre
Or, répond Degrelle, le 27 septembre
Goebbels est en Grèce.
Les orduriers libéraux et socialistes
répliquent Rex ment une fois de plus.
Goebbels était Athènes le 20 sep
tembre, et est rentré Berlin le 26.
Qu'en pensez-vous 7 Si l'on peut
prouver que Goebbels n'était pas Ber
lin, ne faut-il pas vomir les pol'ticiens
libéraux et sooailistes, inventeurs de
cette saleté Ne faut-il pas rappeler
l'ordre ce ridicule Borvessie qui a
l'audace de parler de la dignité de la
preisse Ne faut-il pas demander
Hoste, Julius, ministre et ancien prési
dent de l'Association de la Presse,
d'être logique avec ses discours, et de
sévir contre pareilles infamies
Ne faut-il pas dire qu'un régime qui
se défend de la sorte ne mérite même
pas qu'on y salisse un balai. Il dispa
raîtra par décomposition
Voir suite en 13me page)
directeur de la Compagnie pour le Commer
ce et l'Industrie, M. Marcel Serruys et
terminons par un agent de change, M. Emile
Costermans. C'est complet. En voiture pour
les cannes sucre
En face du trust belge du sucre, et du
monopole congolais du sucre, nous verrons
la semaine prochaine un détail bien acces
soire pour ces Messieurs le prix de revient
de la betterave sucrière, et le minimum né
cessaire de rendement pour que l'agriculteur
belge ne se trouve pas dans la situation
d'un paria. C. v. R.
Et voici les faits que Le Peuple
la presse anti-rexiste et nos petits tor
chons locaux reprendront en manchet
tes, s'ils tiennent dire la vérité leurs
lecteurs
Le samedi 26 septembre après-
midi M. Goebbels dit la presse grec
que la satisfaction que lui avaient causée
les huit jours qu'il venait de passer
dans le pays. (Pour nos journaux bel-
toute la presse hellénique est proba
blement payée par Berlin
Le dimanche 27 il assiste au stade
d'Athènes devant 70.000 spectateurs
la 7e grande fête balkanique, la
quelle participent Grecs, Bulgares,
Yougoslaves, Romains et Turcs (tous
hitlériens 7
Enfin le 28 il rentre Berlin par
Budapest et atterrit l'aérodrome de
Tempelhof 19 h. 30.
Jugez et vous comprendrez aussi
tôt la saleté des procédés utilisés pour
combattre Rex. Pouvez-vous avoir
confiance dans vos libéraux, vos socia
listes, qui vous trompent aussi odieuse
ment Ce qu'ils veulent c'est tenir
le peuple belge sous leur coupe, vous
exploiter jusqu'au bout au profit de
leurs cliques. ReJges, allez-vous, oui
ou non. secouer le joug de toute cette
politicaille 7
Nous disions que la Sucrière Congolaise
était un monste hypercapitaliste, né de cette
déformation de la haute-finance qui crée, ar
tificiellement, d'énormes sociétés sans que
le besoin s'en fasse sentir. Réfléchissez-y
Cest une forme de collectivisme. Ce sont
quelques hommes ayant un pouvoir dictatoral
sur l'épargne de centaines de milliers de ci
toyens. Ceux-ci ont déposé leur argent dan*
les banques, et toutes les banques ne formant
qu'une vaste république de camarades inven
tent, lancent et gonflent des affaires mon
strueuses.
C'est le cas de la Sucrière Congolaise. Elle
est constituée au capital de trente millions
50.000 actions 100 francs, pour avoir le
contrôle de l'affaire et 50.000 actions de
500 francs. Le capital initial est souscrit
moitié-moitié par la Banque d'Outremer,
(Société Générale) et la Compagnie du
Congo pour le Commerce et l'Industrie (M.
Lippens). Les titres de 500 francs sont tous
souscrits par des banquiers.
Le Président du Conseil de la Sucrière
Congolaise est le Gouverneur général du
Congo, qui est administrateur de ce qui de
vrait être normalement la société rivale la
Raffinerie Tirlemontoise. Et le Président de
la Raffinerie Tirlemontoise, M. Jean Wit-
touck est administrateur de la Sucrière
Congolaise. Vous voyez aussitôt le dan
ger pour nos planteurs de betteraves. Vous
admettrez que ces Messieurs ne sont pas
aussi naïfs que de créer une affaire nou
velle pour mettre une affaire ancienne et
solide par terre. Mais il» jouent sur les
deux tableaux. Si le sucre congolais leur
rapporte plus on laissera tomber les usines
qui doivent absorder la production nationale
des betteraves. Tant pis pour l'agriculteur qui
lui ne peut miser que sur une chance les
nécessités de sa culture.
Ces Messieurs de la Sucrière Congolaise
sont-ils assez forts que pour imposer leurs
volontés. Voyons la composition du Conseil.
Outre M. Lippens administrateur d'innom
brables sociétés coloniales et conseiller de la
Société Générale, nous trouvons un Belge,
tout puissant au Caire Henri Naus Bey
Un colonial célèbre Arthur Bemelmans,
conseiller de la Société Générale et Admi
nistrateur de toutes les sociétés congolaises
qui existent, ou peu près Et encore un
conseiller de la Société Générale Albert
Marchai, qui ajoute ses nombreux mandats
coloniaux, des postes d'administrateurs dans
tout ce qui est navigation, y compris la na
vigation aérienne. Enfin pour que la Géné
rale soit tout-à-fait servie nous trouvons en
core M. Firmin Van Brée, que en est di
recteur, et qui se contente d'une quaran
taine de mandats d'administrateur.
Mais il faut avoir les autres groupes fi
nanciers avec soi dans le conseil. Nous r
trouvons pour la Mutuelle Solvav, M. John
Nieuwenhuys pour la Banque de Bruxelles
le Ministre plénipotentiaire, Pierre Orts
et encore un banquier bien connu M. Ju
les Philippson. Croyez-vous que l'affaire pos
sède ainsi suffisamment de puissance. Ajou
tons-y un peu d'influence politique en y
mettant M. Gustave Tibbaut un peu d'a
ristocratie avec le Comte Van der Burch
tin homme de confiance de M. Linpens, le
rr ja mjfe w ]a deuxième colonne)