Warneton
Herseaux.
ervicq Positions Rexistes
par José Streel
LE SUD, dimanche 15 Novembre 123.5
Le Dentiste Hubert GRAULICH (fils)
A COMINES, 20, Rue de la Gare
A WERVICQ 13. Place de la Gare
Les VENDREDIS de 9 12 heures.
11 NOVEMBRE
Jean Nuit.
Abonnement au SUD jusqu'à fin 1937
20 francs.
11
ETAT-CIVIL
Naissances
Décès
Publications de mariages
Mariages
DIMANCHE 22 NOVEMBRE Ypres,
Salle Lapière, 5 heures
MEETING REXISTE
Paul de MONT
Léon DEGRELLE
UNE NOUVELLE CARTE
EST NECESSAIRE AUX CYCLISTES
BELGES QUI SE RENDENT
EN FRANCE
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ET FONCTIONS SOCIALES.
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liège, l*r prix de lecture vue et 2e prix
d'exécution.
A Saint-Quentin, en 1898, sous la direc
tion de M. G. Guillemet, Comines rem
porte, en lre division le 1er prix d'exécu
tion ascendant et le lr prix d'honneur
avec félicitations du jury pour le chef.
Les Cominois jouaient l'«Ouverture
des Francs-Juges et Le Dernier jour
de la Terreur de Littolf. Ils battaient
la Familistère de Guise et l'Harmonie
municipale du Cateau
A Meudon, en 1904, nouveau triomphe
1er prix de lecture, 1™ prix d'honneur as
cendant, 1er prix d'exécution, prix de direc
tion au chef, le tout l'unanimité et avec
félicitations. La Philharmonique jouait La
Grande Marche triomphale de Desains,
1" Ouverture de Rienzi de Wagner, et
Le Carnaval Romain de Berlioz.
de Courtra
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les jours de 2 6 heures (sauf le
samedi) et sur rendez-vous.
Téléphone: 1323.
Les JEUDIS de 9 12 heures.
Les SAMEDIS de 2 Yl 6 heures.
On nous apprend que le comité re
xiste de Warneton vient d'ouvrir un
local au Café de la Brasserie, chez V.
BONTE-VERHELST. Nous donne
rons sous peu la constitution défini
tive du comité de Rex-Warneton. Mais
en attendant nous sommes certains que
tous nos amis de passage Warneton
ne manqueront pas de se rendre ce
nouveau local rexiste.
Nous espérons que de nombreux amis
de Warneton se rendront la réunion
rexiste d'Ypres le 22 novembre, 5 heu
res et viendront y applaudir le Chef de
REX.
I I novembre. J'ai assisté la ma
nifestation traditionnelle du souvenir
organisée dans mon village. La .popu
lation d'Herseaux, a, comme toujours,
fait son devoir en cette occurrence
il n'y a pas l'en féliciter, elle n'a
fait que ce qu'elle devait faire Rendre
hommage ceux qui sont tombés pour
nous sauver d'une domination injuste
et odieuse. Mais tous les Herseautois
n'étaient pas représentés l'échéance
de cette dette d'honneur les partis
socialiste et communiste ont, comme les
autres années brillé par leur indif
férence et... leur absence. Pourquoi
Antimilitarisme Allons donc. Quand
il s'agit de défendre leurs principes,
parfois immoraux, ils savent bien se
battre. Dès lors, pourquoi ne clament-
ils pas leur reconnaissance et leur ad
miration ceux qui sont tombés pour
défendre plus qu'une idée, mais leurs
foyers, leurs enfants et eux-mêmes.
Breyne Madeleine, Rue d'Amérique,
8. Verhaeghe René, Ch. de Menin,
83c. Feys Raymond, Rue de la Mote,
18. -- Verbeeck Jean, Rue du Tram,
24. Deneut Alphonse, Rue de Co
mines, 7.
Rogge Marie, 78 ans, Vve Legon,
Rue des Vaches, 1. Verkamer Ju
les, 62 ans, Rue du Rossignol, 12.
Vantomme André, tiss. et Verschuure
Jeanne, bobineuse, ts deux Wervicq.
Pauwels Henri, ouvr. tuil. et Irma
Vulsteker, ouvr. d'us., tous deux Wer
vicq. Bonnier Michel, déchargeur et
Flora Vrielynck, ménagère, tous deux
Wervicq. Albert Deprez, tiss. et
Taillieu Léonie, ouvr. d'us., tous deux
Wervicq. André Beaumon, tiss.
et Julienne Vandewinckele, ouvr. d'us.,
tous deux Wervicq.
Vandamme Marcel, tiss. et Koopman
Bertha, empaqueteuse, tous deux
Wervicq. Vandevelde Georges, bou
cher Ledeghem et Vantomme Adrien-
ne, servante Wervicq.
(Suite.)
Parler des droits de l'homme sans
tenir compte des rapports sociaux de
l'homme est un non-sens, moins qu'on
ne se limite aux droits de l'homme en
vers lui-même résultant des devoirs en
vers lui-menie. Si on prétend proclamer
les droits de l'homme dans la société,
il faut commencer par considérer l'hom
me dans la société.
L'homme îéel se développe l'in
térieur de divers cadres sociaux ceci
n'est pas une vue théorique mais l'ex
pression de la réalité. Il cçr.tracte au
sein de ces cadres sociaux des devoirs
divers, devoiis familiaux, rofession-
nels, culturels, civiques, religieux dès
iors, il reçoit des droits également di
vers. Les théoriciens n'y peuvent rien
cnenger. Ils ont beau décréter priori
que l'individu est libre et que la so
ciété doit lui garantir sa liberté la
réalité répond que l'homme n'est pas
'ibie de rencncer vivre dans les ca
dres naturels du développement hu
main, ni aux devo.rs et droits qui dé
coulent de cette situation de fait. Sans
même tenir compte de certaines inten-
tK r«s mauvaises et de certaines appré
ciations morales contestables, le libé-
înlisme apparaît vicié l'origine par
défaut de réalisme. Et pour un système
pclitique, le péché contre la réalité est
le plus grave de tous parce qu'il porte
en lui sa pun'tion la réalité résiste
et finit par éliminer les excroissances
parasitaires que les sytèmes avaient pu
faire appa.aîtie sa surface.
Il est rappelé aux cyclistes belges
qui se rendent journellement ou même
fréquemment en France qu'ils ont jus
qu'au 30 novembre, dernier délai, pour
se mettre en règle avec le décret pris
le 7 mai dernier par le ministre fran
çais des Finances.
Ce décret prescrit, pour chaque cy
cliste belge, la possession obligatoire
d'une carte-tryptique, valable pour un
an partir de la date de la délivrance
pour le passage en douane française.
Ce triptyque remplacera l'ancienne
carte de la Ligue Vélocipédique belge.
Cette nouvelle carte se compose de
trois volets le premier est retenu par
la douane la première entrée en Fran
ce la seconde est reprise par la rlouane
l'expiration de la validité de la carte;
le troisième reste en la possession de
l'intéressé pour justification de la sortie.
Le marxisme considère l'homme dans
certains raoports économiques et so
ciaux, plus économiques que sociaux.
II va même jusqu'à absorber l'indi
vidu dans ces rapports. La classe de
vient l'absolu social, l'entité dont les
individus ne sont que des participa
tions. Cette restriction de la vie hu
maine une activité économico-sociale
ampute évidemment la réalité humaine
d'une grande part de son contenu
l'homme est autre chose qu'un produc
teur, il s'insère dans d'autres cadres que
les cadres de classe.
Mais au préalable, on peut même
par un effort pour débarrasser l'esprit
des schémas mentaux imposés la phi
losophie sociale depuis près d'un siècle
par le marxisme, se demander quelle
réalité corespondent effectivement les
classes sociales.
II est en effet étonnant de constater
que le concept de classe sociale repris
au paganisme ancien par le marxisme
soit aujourd'hui si universellement ac
cepté, que les adversaires du marxisme
l'emploient eux-mêmes ils parlent de
collaboration des classes. Il faudrait
préalablement se demander si les clas
ses existent réellement au sens marxiste
du mot et si le concept de classe n'est
pas une invention de sociologue, assez
commode pour les théoriciens mais ne
reposant sur aucun fondement réel.
Si on la serre d'un peu près, la no
tion de classes révèle qu'elle n'a rien
TOUTE LA PHOTOGRAPHIE
de scientifique ni de précis, qu'elle re
couvre au contraire des réalités dispa
rates et qu'elle est donc un outil dé
ficient pour construire une théorie so
ciale.
Si la notion de classe a une valeur
quelque part, c'est assurément appli
quée la classe ouvrière. Il serait im
possible, de définir avec plus de pré
cision ce qu'on entend par bourgeoisie,
par classe moyenne ou par classe pay
sanne. C'est surtout propos des ou
vriers qu on a parlé de classe. Voyons
donc dans quelle mesure cette notion
correspond la réalité.
Le prolétariat qui est la classe
la plus homogène se définit comme la
catégorie de ceux qui ne sont pas pro
priétaires de leurs instruments de pro
duction. Cette définition purement éco
nomique n est évidemment pas adé
quate. Un ingénieur sans fortune, qui
ne détient aucun titre dans aucune so
ciété et qui devient directeur d'une usi
ne, nest propriétaire d'aucun instru
ment de production toutefois il est
beaucoup plus éloigné d'être un pro
létaire que le modeste cordonnier, pro
priétaire de ses outils, qui vit dans un
faubourg populaire.
Et I employé, peut-il être compté
comme participant au prolétariat Ce
pendant, économiquement, son sort est
rigoureusement identique celui de
1 ouvrier manuel.
Dira-t-on, comme certains néo-socia-
1St^j*-c-C,Ue 'a conc^'t'on de prolétaire
se définit moins en termes économi
ques qu en termes psychologiques La
situation de prolétaire serait-elle un état
ame une attitude, une conscience
particulière Cette définition n'est ipas
plus exacte. La conscience de classe
nest qu une création de la propa-
gande elle ne naîtrait pas spontané
ment. De plus, la conscience sociale
des ouvriers prend des formes extrê
mement variées, non seulement selon
la race, le tempérament national, les
traditions historiques mais aussi selon
la formation religieuse, selon l'éduca
tion reçue.
Si on cherche fixer les limites d'ex
tension de la notion de classe, on
éprouvé la même difficulté qu'à pré
tendre définir son contenu. Un domes
tique, un ouvrier agricole, un employé
un contremaître appartiennent-ils au
prolétariat
Toutes ces questions ont été beau
coup discutées, et en vain semble-t-il,
parce qu on discutait propos d'enti-
tes abstraites, de notions, d'idées pures
et non de réalités.
i C?n?.me on trouve Plus conformes
la réalité, et au bon sens, les caté
gories sociales de l'Ancien régime, les
trois Etats noblesse, clergé, tiers-
Etat Ces divisions ne s'indiqueraient
plus aujourd'hui parce que la société
a changé. Mais il faut admirer com
ment les catégories sociales, dans ce ré-
gime, étaient naturelles, fondées sur des
différences réelles de fonctions ces
catégories étaient nées spontanément,
et non par le décret arbitraire d'un
sociologue. Au sein du Tiers-Etat lui-
même, c'est seion les métiers, fonc
tions sociales réelles, que les hommes
etoient répartis.
La notion de classe est une inven
tion de professeur, une abstractoin sons
fondement dans la réalité. Aussi est-ce
une erreur des théoriciens socialistes de
croire que c'est par une prise de con
science des intérêts de classes que les
masses populaires ont donné leur ad
hésion au socialisme. Dans le socia
lisme, elles ont vu une expression nou
velle de vieux sentiments chrétiens de
justice et de charité. (i suivre).